La lecture de cet article interpelle quand même en tous cas
! Je regrette vraiment de n'avoir pas pu approfondir le sujet avec cet "ex" -nouveau voisin qualifié, malheureusement aujourd'hui disparu, car, nul doute que cette rencontre aurait sans doute permis d'éclaircir ce mystère. C'est vrai que mon impression a juste été furtive et dans un contexte peu connu mais très déstabilisant. Et au vu de ce que dit Alfachris, il donne vraiment l'impression d'avoir eu un ressenti du même acabit..
En tous cas, la sensation était qu'en reculant le secteur bas-médium/haut-grave, l'ensemble aurait certainement été beaucoup plus intéressant avec un équilibre rentré dans l'ordre. Visiblement, au vu de l'article, il y avait eu une bonne recherche au niveau de la caisse, des matériaux, des problèmes vibratoires, etc, et ça ne ressemble pas du tout à un produit marketing bâclé sur un effet mode, mais au contraire à un concept original sur un produit innovateur qui a fait l'objet de recherches et qui souhaitait vraiment sortir du lot commun.
Alors, pourquoi un résultat aussi déstabilisant au premier abord? je cherche encore le mystère..
Surtout qu'ils disaient que ce modèle se voulait polyvalent et non typé tendance asiatique de la fin des années 70, c'est à dire avec un son très rapide et très clair mais pas de vrai grave, juste des attaques sèches avec du répondant mais sans jamais d'effet "boomies", et aucun trainage même sur des modèles d'enceintes posées au sol munies d'un 38 cm. Il paraît que c'était voulu cette approche du grave par les japonais qui écoutent des musiques ne nécessitant pas de grave mais par contre avec un bon rendement même pour une taille modeste.
J'ai eu assez récemment une ancienne paire de japonaises en pension chez moi juste par curiosité personnelle durant quelque temps, époque mi-années 70, à savoir une 4 voies de chez KENWOOD munie d'un 38 cm et d'un rendement de 97 db/1W/1m ce qui est fort honorable. Et bien, elle n'avait aucun grave, mais alors aucun, même posée au sol, c'était des attaques rapides comme l'éclair et qui ne donnaient aucune redondance, et on ne pouvait juste taxer le boomer que de gros fainéant. Peut être qu'avec du tube aux fesses donnant un son plus lent et plus épais elle aurait chanté un peu mieux, mais avec du "totor" elle ne voulait rien faire d'autre que cette proposition pour le moins....légère..
Par contre, le haut du spectre paraissait fin, articulé, élégant, même s'il ne sortait pas des boîtes pour permettre une belle scène sonore, car, à cette époque, les enceintes de beaucoup de constructeurs étaient souvent présentées avec un renfoncement calamiteux des HP dans la caisse en arrière plan, donc avec de forts débordements des 4 parois latérales extérieures sur la face avant, ce qui est évidemment au détriment de la focalisation et de l'épanouissement de la scène sonore..Sur le plan esthétique, ça leur donne un beau charme, mais sur le plan sonore, une belle scène déployée n'était vraiment pas dans les critères préférentiels à cette époque.
En tous cas, avec cette expérience, j'ai enfin pu comprendre vraiment ce que signifiait "le son japonais" de cette époque là, certainement idéal pour leur type de musique avec des positions d'écoute au ras du sol sans contraintes de résonnances, mais aux antipodes du "west-coast" (c'est comme ça qu'on dit pour le vieux son américain bien gras de cette époque là?) Excusez moi si je déforme un peu les nom des personnes et des appellations, c'est souvent une habitude chez moi
Mais c'était des enceintes de 1975, donc bien avant la période de ces enceintes ONKYO.