Donc meilleure que celle des JVC (hors Z1), mais comme ces dernières affichent des images alternatives 1080p décalées de 1/2 pixels on perçoit un excellent piqué (on n'affiche pas de résolution UHD réelle). JVC "triche" et optimise du 1080p ce qui est plus facile et moins coûteux d'un point de vu optique.
Ceci dit, on peut avoir une image piquée et précise sur les Sony doté de cette optique dite hybride (mélange verre et plastique).
En effet l'ensemble optique plus traitement vidéo est très bien pensé et marche à merveille.
Les noirs .... je ne t'apprends rien en indiquant que cette caractéristique dépend de plusieurs facteurs : les matrices, les filtres polarisant et le moteur optique qui va également inclure la source de lumière. On peut également avoir des filtres optiques comme chez JVC pour afficher certains gamuts.
La performance des noirs va dépendre également des algo de gestion des contrastes : iris dynamique et contraste dynamique (algo électronique qui ne va intervenir que dans la perception).
Tout ce blabla pour dire que j'en sais rien ....

En théorie le laser permet de faire pas mal de chose intéressantes que les lampes ne permettent pas.
On sait également que les matrices SXRD ne développent pas la même capacité de contraste ON/OFF natif que les DILA.
A contrario ces matrices ont démontré une excellente dynamique dans l'image et typiquement un contraste ANSI (ce qui nous intéresse plus en fait) de très bonne valeur. Le ANSI s'est bien amélioré chez JVC mais il me semble que Sony garde un léger avantage (la palme reste du côté des DLP).
Après avoir vu le VPL-VW5000ES dans de bonnes conditions, je vais extrapoler sur le VPL-VW760ES.
A mon avis on aura d'excellents noirs et une très belle dynamique.
Mieux que JVC à produit équivalent ? Aucune idée.
Dans tous les cas une gestion de contraste dynamique basée sur la modulation de l'intensité du laser est nettement plus efficace et imperceptible qu'un iris dynamique dont la vitesse de l'obturateur n'arrive pas toujours à suivre la structure de l'image (problème de pumping).
A terme et de manière absolu le laser sera LA solution en vidéoprojection.
Soyons clair : prenons un Epson LS10500. Sa luminosité native est théoriquement trop basse pour le HDR, mais c'est vrai quelque soit le vidéoprojecteur à moins de limiter la taille de l'image à moins de 2m de base. Sauf projo capable de fournir 3000 lumens et plus, mais il faudra reste raisonnable sur la base d'image et pas espérer les 3m. Pour que le HDR fonctionne il faut impérativement ajuster le gamma (le transfert EOTF) par rapport au contexte : typiquement la taille de l'image et la puissance lumineuse. Tout comme sur les TV OLED le facteur de luminosité résiduelle à 0IRE et le ANSI rentre en ligne de compte. Un un OLED par exemple le HDR est fonctionnel à partir de 540 NITs contre 1000 NITs sur une TV LED. La vidéoprojection représente un segment de marché trop petit et aux mise en oeuvre trop diversifiées pour que la nome s'y intéresse avec sérieux. Néanmoins les critères sont identiques, ainsi le laser permet d'exploiter le HDR plus tôt dans les puissances lumineuses que les projo à lampe.
Le LS10500 permet donc d'avoir du HDR fonctionnel malgré sa luminosité faible, cela nécessite toujours un ajustement logiciel du gamma. Mais à nouveau cela est vrai pour tous les projo dit HDR du marché et ça sera le cas ad vitam.
Conclusion, sauf grosse erreur de conception, le VPL-VW760ES sera à la hauteur et devrait apporter une solution HC UHD fonctionnelle.
Sony a déjà une longue expérience dans les produits d'intégration laser UHD avec sa gamme à focal ultra courte, on peut leur faire confiance.