Bigga69 écrit
Oui, je voulais dire les interprètes.
La puissance publique pourrait faire appliquer une lisibilité claire des métadonnées si elle contrôlait férocement les choses, mais ce n'est pas le cas. Peu importe que ce soit dans le domaine public ou non, un organisme de contrôle est théoriquement là pour protéger les droits (En l'occurrence ceux des auteurs), et là force est de constater que cela pèche.
Quand un compositeur est dans le domaine public il n'y a pas de droits à protéger. Quand un enregistrement date d'avant 1964, il est dans le domaine public du droit des interprètes et du producteur. Même son nom en certains cas peut s'écrire de façons différentes...
Quand un interprète ou un compositeur est vivant leurs droits sont protégés. Et ils le sont de façons différentes et pour des durées différentes selon les régions et pays du globe.
Ces choses sont complexes...
Sinon, je ne confonds pas les choses, car ce sont les mêmes, ces métadonnées publiques ou celles de l'utilisateur lambda. Enfin disons que l'utilisateur lambda en utilise une partie. Je suis même prêt à parier que la plupart des métadonnées des amateurs soucieux du rangement de leur bibliothèque sont bien plus précises et complètes que les métadonnées publiques.
Qu'appelles-tu métadonnées publiques ?
L'histoire des pdf ne résout pas le problème pour moi de la navigation avec des critères de recherche complexes, comme par exemple recherche tous les titres composés par Hermeto Pascoal, tous les morceaux sur lesquels Peter Gabriel a été flutiste sideman, ou encore tous les titres sur lesquels Steve Gadd joue. C'est ça qui est très intéressant avec la démat et l'utilisations des métadonnées.
Cette vision proliférante et maximaliste des métadonnées ne concerne que quelques utilisateurs et risque qui plus est de se heurter en certains cas à la loi informatique et liberté... On n'a pas le droit de faire des listes comme on veut, moins encore de les croiser sauf si elles ne sortent jamais de chez soi et ne sont donc jamais utilisées de façon publique.
S'affranchir du livret: on pourrait avoir les infos sur les interprètes, sur le compositeur, sur l'histoire des titres ou de l'album par des liens séparés dans les métadonnées (Un forumeur est d'ailleurs en train de réaliser un logiciel de ce type sur forum hifi). Et les paroles de chanson peuvent déjà être affichées par un plugin sous LMS. C'est vrai qu'il n'y a pas tout, mais la limitation est liée au fait que les données ne sont pas répertoriées sur le net, pas à une limitation technique.
Le livret est une chose capitale pour les renseignements qu'il donne sur un disque, pour les textes intellectuels qu'il donne à lire... ils sont eux couverts soit par le copyright, soit par le droit d'auteur pour les textes. On ne peut pas en faire n'importe quoi. Ce qui rend les choses compliquées : un disque 100 % dans le domaine public pour son contenu peut avoir une ou plusieurs de ses parties protégées : design et photo de la pochette, textes de présentation du disque, texte des paroles chantées : c'est complexe, légalement, une fois de plus.
Par contre je suis d'accord, devoir se coltiner un archivage des solistes sur certains morceaux classiques, c'est au minimum fastidieux, voire impossible. De toutes façons rien ne remplacera une base de données publiques et exhaustive.
Il ne s'agit pas d'archivage, mais de tags, de métadonnées.
Quelle base de données publiques et exhaustives ?
Un éditeur de disques n'est tenu au'à une chose quand il publie un CD en France : l'envoyer au dépôt légal de la Bibliothèque nationale sous forme physique, et vraisemblablement désormais sous forme de fichiers (ce dernier point est à vérifier, il y a un certain temps que je n'ai pas demandé ça à la Phonotèque nationale).
Et comme aucune orthographe de noms propres n'est légalement normée... personne ne peut imposer une orthographe...
Petit exemple que je donnais en cours de formation :
"Soulima Strawinsky, a dévoilé la plaque de la place Igor-Stravinski, apposée en mémoire de son père. Le compositeur Igor Stravinsky a en effet vécu dans un immeuble de cette place parisienne. "
Soulima : c'est l'orthographe sur ses papiers d'identité de ce pianiste et compositeur.
Igor Stravinski, c'est la façon française normée de passer du cyrillique à l'alphabet romain.
Igor Stravinsky : c'est l'une des trois ou quatre orthographes utilisées par le compositeur de son vivant en fonction des lieux et des époques...
Arnold Schönberg ou Arnold Schoenberg ? Cf. Ses Mémoirs, il dit...
Il m'est arrivé de demander directement à un musicien comment il voulait voir son nom écrit à l'Ouest...
Normer ? Hum !
Il nous faudrait aussi des logiciels améliorés, de sorte qu'ils ne soient pas limités en édition d'entrées similaires (Plusieurs artistes de l'album, ou plusieurs compositeurs, par exemple), plutôt que de devoir jongler avec des éléments séparateurs qui ont leur limite, et un sens NOM PRENOM qui peut varier. Et l'informatique, qui plus est, limite parfois les possibilités de reconnaissance quand on a un nom trop long. Mais raison de plus pour utiliser autant que faire se peut les métadonnées, et mettre un titre simple (Numéro de piste - Titre) pour l'informatique "basique".
Et avoir besoin d'un écran de 40 pouces placés à la verticale pour défiler dans les métadonnées ?
Pour l'heure la totalité des logiciels spécialisés permettent de mettre le nom du ou des compositeurs pour chaque plage...
En résumé, les métadonnées publiques des maisons de disques
Elles ne sont pas publiques, mais sont la propriété des maisons de disques. En quoi, seraient-elles publiques ?
c'est presque toujours la misère, avec parfois des erreurs d'ailleurs (Compositeurs surtout), et chez soi on a pas les outils suffisants pour tout classer parfaitement.
Je ne te le fais pas dire, je le déplore depuis la création des sites de streaming et avant cela de vente par correspondance de fichiers... mais pas que de compositeurs... je dirais d'ailleurs surtout d'interprétes... et de dénomination des oeuvres, venant du fait que les disques ont beau être vendus en France, ils n'y sont pas tous produits... Idem des bases de données interrogées par les outils de rip...
D'avoir ripé des milliers de CD avec différents logiciels reliés pour certains à plusieurs bases de données - par exemple dB power amp -, le pire est celui qui veut être le plus normé et exhaustif dans le nomage des oeuvres : une catastrophe... avec cuistrerie...
Le meilleur et de loin : Grace note...
Et pourtant, en se démerdant un peu, l'expérience utilisateur sous LMS, avec une bibliothèque taguée de manière cohérente et paramétrée de manière réfléchie et personnelle, est déjà très intéressante.
On ne peut pas demander au grand public d'avoir une maîtrise de musicologie, une formation en histoire de la musique ou une formation de documentaliste pour pouvoir gérer sa discothèque dématérialisée.
Pour iTunes, j'avoue que la possibilité de classer le classique en oeuvre, puis mouvement, etc... est géniale. Et comme tu le dis, les possibilités de recherche par critères très variés, c'est aussi très bien fait.
Cette "nouvelle" possibilité d'Itunes est assez inutile en réalité... Pour le coup j'aurais préféré un tag "date d'enregistrement"
Mais Itunes est à la fois, l'une des bibliothèques les plus fermées qui soient car on ne peut pas lui ajouter de cases de tag... et les plus intelligentes, car elle permet en un clic de souris de changer de critères et d'utiliser sans rien changer de façon intelligente les possibilités données par ce logiciel.
Itunes permet, en effet, sans rien arranger juste en utilisant platement les cases de tag données par ce logiciel gérer une bibliothèque de 10 000 CD sans jamais s'y perdre et en pouvant retager les disques d'une façon très simple, beaucoup plus simples que les autres logiciels
Néanmoins, question utilisation en audio, il faudrait plus de paramétrages disponibles concernant le core audio de l'ordi, car c'est quand même primordial aussi.
C'est un autre sujet, mais oui, Itunes est très fermé pour ce qui concerne l'audio : il n'accepte pas Flac et n'accepte pas l'introduction de plug in VST ou AU, mais il y a des solutions pour le faire en reroutant sa sortie.
Et puis, comme tu le fais très justement remarquer, le jour où on veut passer à un autre logiciel, presque tout le travail intr-iTunes est perdu...
Pas les commentaires... mais pour le reste, sauf à avoir un logiciel totalement paramétrable, genre foobar (qui est à part ça une tarée sur le plan ergonomique), c'est évident : les tags apple ne sont pas totalement dans le respect de la norme des tags. Mais comme les logiciels trient par compositeur, interprète, interpréte principal de l'album : aucun problème, on retrouve ses petits...
Alors qu'avec les métadonnées "classiques", on conserve les choses. Vu le temps que celka prends de taguer correctement une bibliothèque dès qu'on a un certains nombre d'albums, le choix et vite fait.
J'utilise pour des raisons professionnelles (je dois savoir où l'on en est de ce point de vue) : Foobar, Jriver, Audirvana, Itunes... en liaison avec une bibliothèque énorme...
les métadonnées classiques qui deviennent proliférantes sont contre productives : l'amateur qui écoute un morceau de musique, doit avoir son titre, le nom du compositeur, qui joue... et doit pouvoir consulter le livret du disque... pour avoir plus d'informations.
L'idée proliférante dont je connais l'existence pour en avoir discuté ici même dans le passé avec des gens embedded with LMS et ses alentours me semble totalement contreproductive car beaucoup trop complexe. Ce rêve fou de vouloir tout savoir de quelque chose en temps réel n'a guère de sens au fond.
Pour finir, la reconnaissance d'écriture part certainement d'un bon sentiment,
Certes pas, un bon sentiment : chez Apple on ne sait pas ce que c'est ! C'est en revanche une avancée ergonomique capitale... et ça quand ce logiciel, racheté à une petite société qui l'a d'abord développé, a été amélioré, les gens de chez Apple y ont pensé et l'ergonomie ils connaissent...
mais contrairement à toi, j'ai pas trop aimé cela car si on a fait des erreurs,
on la voit tout de suite... car si on a entré les disques précédent en écrivant George Frederic Haendel et qu'on achète, par exemple, un disque qu'il l'appelle Georg Friedrich Händel... ça ce voit tout de suite !
Et se corrige en un tournemain :
saisir toutes les plages, clic droit, aller à tri, enlever le nom Georg Friedrich Händel, commencer à écrire George F.... et tout d'un coup Itunes te proposera sous la case que tu dois remplir : George Frédéric Haendel... qu'il suffit de cliquer pour que toutes les plages soient corrigées en un coup, puis de copier coller ce nom et de le copier dans la case dessous "compositeur pour le tri"....
C'est au contraire une assurance de ne pas se tromper et d'avoir une bibliothèque bien rangée...
ou si on a des entrées proches en terme de façon d'écrire, on fait vitre des bourdes qui foutent la pagaille.
C'est l'inverse qui se produit... la seule difficulté est de gérer les parfaits homonymes. Et cela toujours...
comme quoi on a tous des façons différentes de se débrouiller avec tout cela.
Certes, mais il y a des données irréfragables.