Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 10/2019

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 10/2019

(Le) Labyrinthe de Pan

Provenance : États-Unis // Support : 4K Ultra HD // Éditeur : Warner Bros. // Date de sortie : 1er octobre 2019

Résolution : 3840×2160 // Cadence : 24p // Format : 1.85 // Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 // Chrominance : YCbCr 4:2:0 // Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 2K // HDR : HDR10 // Luminance : Ignorée

Bande-son : Espagnol DTS-HD MA 5.1
Sous-titres : Anglais, Anglais pour malentendants

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Ancrée dans une réalité historique bien triste (l’Espagne franquiste) et peuplée de montres humains (Vidal, l’incarnation du fascisme) ou imaginaires (comme le Faune et l’Homme Pâle), cette variation d’Alice au pays des merveilles est un conte de fées pour adultes aussi envoûtant que fascinant où le merveilleux l’emporte sur le totalitarisme non sans verser des larmes et du sang. D’une beauté rare (la mise en scène est d’une élégance folle) et d’une profondeur scénaristique peu ordinaire, cette œuvre fantastique majeure est un film hybride (entre fable horrifique et drame historique) où il fait bon se perdre dans le labyrinthe.

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(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l’image Expert HDR)

Exploitant le même master 2K tiré du négatif original 35 mm que son homologue HD paru chez Criterion en 2016 (que je ne possède pas) sans les modifications de couleurs approuvées par Guillermo del Toro, ce transfert UHD HDR10 déçoit quelque peu. Car si la résolution plus élevée du format permet à cette présentation 2160p de gagner en netteté, l’utilisation d’un réducteur de bruit (certes moins excessif que sur le Blu-ray New Line Cinema de 2007) fait perdre des détails aux images tout en modifiant d’un plan à l’autre la belle texture argentique de l’œuvre (globalement préservée malgré tout). De même, si les contrastes sont aujourd’hui plus marqués et permettent aux scènes sombre d’être plus raffinées, il est regrettable qu’une poignée de noirs s’affichent avec un manque de profondeur flagrant. La compression n’est par contre plus un problème, la palette colorimétrique aux teintes ocres et dorées profitent d’une meilleure saturation, et les sources lumineuses brillent d’un éclat nouveau (la lumière du jour est resplendissante).

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(Condition de test : Ampli HC 11.2 avec post-traitement DTS Neural:X)

Malgré l’absence de la piste « alternative » 7.1 pourtant présente sur les deux précédents Blu-ray (!), ce mixage 5.1 remastérisé à partir du support original reste remarquablement immersif. La spatialisation est parfaitement orchestrée avec un champ sonore très élargi, la partition fantasmatique de Javier Navarrete est aussi claire qu’enveloppante, la scène arrière est incroyablement active, les basses sortent du bois dès que l’action le permet, et la dynamique est intensément forte.

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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 Source : Zappiti Pro 4K HDR authentic cinema Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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