Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – Les tops UHD – 12/2019 (HS)

Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – Les tops UHD – 12/2019 (HS)

► Top 2019 :


Dragons 3 4K (Blu-ray) Temporary cover art1 / Dragons 3: Le monde cac

• Éditeur : Universal Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.35 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital Plus 7.1

Image : Techniquement (et artistiquement) irréprochable, l’image délivrée par ce 4K Ultra HD est à tomber. Améliorant la netteté et augmentant les détails visibles à l’écran (la texture des costumes et des décors), elle adjoint à cette fabuleuse définition des couleurs superbement saturées infiniment plus vivantes que sur le Blu-ray (le bleu du ciel, le vert de la végétation, les robes -et les œufs- aux teintes variées des dragons), des contrastes renforcés qui assombrissent un tantinet le cadre et ajoutent de la profondeur aux noirs, et des sources lumineuses qui brillent de mille feux (le monde caché, la lumière du jour, les flammes). Une démonstration visuelle de tous les instants.

Son : Ne manquant jamais d’engagement dans tous les domaines d’écoute, la VO Atmos est une piste équilibrée et dynamique qui présente des effets directionnels de partout (il se passe beaucoup de choses dans les airs avec des battements d’ailes de dragon, le souffle de l’air, la présence menaçante du feu et divers débris), des ambiances environnementales subtiles, un score entraînant bien aéré, des basses puissantes et des voix claires. Efficace même si moins ample et précise, la VF reste plus que correcte.

Aquaman 4K + 3D (Blu-ray)2 / Aquaman

• Éditeur : Warner Bros.
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 et IMAX 1.78 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais et Français Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais et Français DTS-HD MA 5.1

Image : Une tempête visuelle étalonnée en Dolby Vision qui délivre une définition légèrement accrue (le Blu-ray étant déjà top), des détails plus finement rendus à l’écran (les pores de la peau, les costumes, les décors, la faune d’Atlantis), une palette colorimétrique explosive encore plus étonnante (cf. les fonds marins) car plus vibrante (des rouges plus ardents, des bleus plus profonds, des jaunes plus ambrés), des contrastes plus audacieux (des blancs plus éblouissants et des noirs plus riches) qui accentuent la luminosité du cadre et la tridimensionnalité des plans sous l’eau, et des sources d’éclairage hautement démonstratives qui profitent d’un rayonnement plus vif (les reflets du soleil, la bioluminescence des profondeurs, la lueur des explosions, etc.). Peu importe le ratio d’image utilisé (85% en IMAX 1.78 et 15% au format 2.39), ce 4K Ultra HD en met plein la vue.

Son : Pour la finesse on repassera, mais le mixage Dolby Atmos (DTS-HD non testé) est une démonstration de force d’une redoutable efficacité. Il bénéficie d’une (très) grande plage dynamique et déploie toutes les enceintes mises à sa disposition sans lâcher la pression. Les effets comme les ambiances émanent de toutes parts avec précision (les surrounds sont bien nourris), la partition de Rupert Gregson‑Williams transperce les écoutilles avec force, le canal LFE balance régulièrement des infra-graves surprenants, et les voix sont toutes intelligibles (en VO comme en VF). Quant à la scène aérienne, elle se déploie généreusement lorsque le récit le commande (l’immersion sous-marine, des coups de feu, des mouettes, des échos, des véhicules nautiques, la présence en hauteur de certains personnages et j’en passe).

Mortal Engines 4K + 3D (Blu-ray)3 / Mortal Engines

• Éditeur : Universal Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 4K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital Plus 7.1

Image : Tout simplement splendides, les images de ce transfert UHD Dolby Vision (tournage 8K et DI 4K) n’ont de cesse de magnifier la superbe direction artistique de l’œuvre. Visuellement très impressionnantes, elles affichent une définition encore plus ahurissante qu’en HD (l’apport est flagrant sur les décors), des détails prodigieux autrement plus précis que sur le pourtant exemplaire Blu-ray (les textures profitent d’une finesse accrue), une granularité aux abonnés absents, des couleurs fabuleuses beaucoup plus larges et nuancées (le foulard rouge de Hester Shaw, les yeux verts de Shrike), des contrastes nettement plus somptueux (les scènes sombres jouissent de noirs largement plus denses et les nuages blancs sont plus éclatants) et de sources lumineuses considérablement plus rutilantes (le soleil, les flammes, l’éclairage intérieur, les voyants des cockpits et des machines de la grande ville mobile de Londres). En un mot comme en cent, une référence !

Son : Ultra-engageante et pourvue d’une dynamique monstre, la piste Dolby Atmos délivre un spectacle acoustique redoutablement immersif et d’une richesse inouïe. La spatialisation occupe l’espace comme rarement (les sons voyagent régulièrement à 360°), les effets comme les ambiances (le bruit métallique incessant de la cité prédatrice et de Scuttlebug) sont diffusés avec précision et ampleur sur toutes les enceintes, les canaux surround sont extrêmement sollicités, la sphère aérienne est aussi inventive qu’intelligemment exploitée (Londres qui « dévore » la petite ville minière de Salzhakendes, le passage dans la « scierie », le vent, les engins volants, les éclairs provoqués par l’activation de MEDUSA, etc.), le score de Junkie XL (Tom Holkenborg) pulse comme il faut, les basses fréquences secouent méchamment (le bourdonnement constant des moteurs, les explosions, les coups de feu, les crashs, l’énergie quantique de la super-arme et j’en passe), et les dialogues sont parfaitement intelligibles. Testée sur l’édition française (c’est important d’avoir des amis à proximité de chez soi), la VF s’en tire admirablement bien malgré une puissance affaiblie et une scène sonore moins abondante.

Image4 / Alita: Battle Angel

• Éditeur : 20th Century Fox
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10+ / Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français DTS 5.1

Image : Chapeauté par James Cameron en personne (qui s’est aussi occupé des transferts SDR 2D/3D), l’encodage HDR (10, 10+ et Dolby Vision) est plutôt sombre. Là où certains titres peuvent par exemple atteindre une luminance maximum de 992 nits pour une moyenne de 518 nits (c’est le cas de Matrix avec le même chef op), nous nous retrouvons ici avec une luminance maxi de 737 nits (très rarement atteinte) pour une moyenne de 130 nits ! Inutile donc de douter des capacités du Mappage Ton Dynamique (pour le HDR10) ou du rendu Dolby Vision de votre diffuseur, ce film se veut sombre et c’est comme ça. D’ailleurs, si le transfert SDR est globalement plus lumineux (c’est loin d’être le seul et ce n’est en rien un défaut que l’encodage HDR le soit moins), les ombres y sont beaucoup moins bien travaillées et de nombreux détails se perdent dans les hautes luminances (notamment derrière les fenêtres ensoleillées). Si le résultat est donc moins démonstratif en HDR, il est surtout nettement plus naturel et précis. Tous les éléments du cadre gagnent en précision (les visages, les paysages urbains), les sources lumineuses sont beaucoup mieux composées (la lumière du jour, les reflets sur les surfaces métalliques, les éclairages du bar, les projecteurs dans l’arène du Motorball), la palette colorimétrique à dominante oranger (la photographie est bien chaude) est plus joliment saturée (cf. les primaires), et les contrastes toujours aussi soignés sont nettement plus denses. À n’en point douter, ce transfert UHD HDR ultra-abouti s’impose comme l’un des plus beaux du support 4K Ultra HD.

Son : Dotée d’un sound design d’une rare richesse, d’une spatialisation de folie et d’une ampleur impressionnante, la VO Dolby Atmos se donne sans compter. Les envolées de la dynamique sont remarquables (l’assaut des Centurions et les runs de Motorball déploient une énergie incroyable), le paysage sonore prend vie de toutes parts (les ambiances débordent de partout), l’activité surround est constante, la scène aérienne fait montre d’un véritable engagement (la musique, des effets pyrotechniques, le bruit de la foule, un présentateur, etc.), le score de Tom Holkenborg (Junkie XL) est enveloppant au possible, les basses s’expriment avec force (dès le début avec le déchargement des ordures de Zalem) et les dialogues (parfois hors-champ) sont fidèlement reproduits. Un petit peu moins immersive et percutante, la VF reste d’une redoutable efficacité. Dans les deux cas, la bande-son est tonitruante.

John Wick: Chapter 3 - Parabellum 4K (Blu-ray)5 / John Wick Parabellum

• Éditeur : Metropolitan Vidéo
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.40 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français DTS-HD MA 7.1

Image : Un transfert UHD Dolby Vision prodigieux où la résolution accrue et l’ajout des technologies WCG/HDR permettent à la photographie « néon-stylisée » de l’œuvre de briller de mille feux. Les niveaux de détails sont superbement rehaussés (les vêtements, les décors), les couleurs sont magnifiquement renforcés (surtout les bleus, les rouges et les oranges), les contrastes ont été soigneusement ajustés (les ombres profitent d’une meilleure visibilité) et les sources lumineuses sont extraordinairement boostées (cf. les reflets dans les rues détrempées).

Son : Pleine d’énergie, la VO Dolby Atmos possède une plage dynamique extrêmement large et délivre une spatialisation démesurée (l’environnement urbain est ultra-vivant et les altercations armées usent d’effets pyrotechniques tonitruants qui se « baladent » d’une enceinte à l’autre), un score fidèlement retranscrit, des basses musclées et des dialogues toujours clairs. Plus brouillonne et dotée de voix un peu faiblardes, la VF défouraille tout de même méchamment bien.

First Man 4K (Blu-ray)6 / First Man: Le Premier Homme sur la Lune

• Éditeur : Universal Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 et IMAX 1.78 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital Plus 7.1

Image : Intégralement captées sur pellicules en 16mm (les moments intimes et les passages dans les capsules), 35mm et IMAX 65mm (la séquence sur la Lune), les images de ce grand film sont très impressionnantes. Volontairement rétro (des couleurs sur la retenue et un grain soutenu) et laissant poindre des imperfections maîtrisées (des taches blanches, rayures et poussières), elles sont d’une beauté vintage hypnotisante. Et bien évidemment, c’est le support 4K Ultra HD qui permet le mieux de « vivre » cette expérience cinématographique voulue comme viscérale. Le grain est mieux restitué pour un rendu argentique fabuleux, la définition est encore plus remarquable, surtout lors de l’arrivée sur la Lune où le format Imax 65mm (reproduit en 1.78) creuse la différence (un champ de vision d’une immensité incroyable), les détails pullulent aux quatre coins du cadre (une finesse accrue par rapport au transfert HD), la palette colorimétrique obtient bien plus de nuances, les contrastes sont sublimés (une luminosité augmentée avec des blancs plus mordants et des noirs somptueux plus nuancés) et les sources lumineuses sont nettement plus intenses (la lumière du jour, les étoiles, les éclairages intérieurs, les voyants de contrôle, les flammes, les reflets sur les casques). Un sans-faute technique pour des images follement élégantes.

Son : Riche en effets surround et en activité aérienne (le vol d’essai avec le X-15, le test du simulateur et plus généralement toutes les scènes prenant place dans les cockpits), la VO Dolby Atmos est une bande-son quasi-documentaire dans son rendu, qui mobilise activement l’espace sonore qui lui est alloué pour nous faire ressentir la claustrophobie des voyages dans l’espace (le silence absolu) et les peurs ressentis par ces pionniers (les vibrations et/ou craquements des carlingues, le cliquetis des commandes de transport et le bourdonnement tétanisant des réacteurs). Et en plus de regorger de bruitages en tout genre, ce mixage profite d’une dynamique dingue, d’un score ample et de basses rugissantes (cf. les décollages). Pour les amateurs de VF, cette dernière s’en sort admirablement bien même si la spatialisation y est moins dense et les doublages moins authentiques.

Spider-Man: Into the Spider-Verse 4K + 3D (Blu-ray) Temporary cover art7 / Spider-Man: New Generation

• Éditeur : Sony Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français DTS-HD MA 5.1

Image : Unique dans son esthétique qui évoque sans cesse les comics imprimés (imagerie pop art, cadence réduite, présence de cartouches, contours crayonnés, imperfections de certains traits, erreur d’impression et sur-textures papiers), l’image renversante de ce film d’animation est juste magnifique. Beaucoup plus net qu’en HD avec des lignes plus fines (la constitution physique des personnages) et donc des détails plus raffinés (les objets d’arrière-plan), ce transfert UHD HDR10 à la définition plus solide profite aussi d’une gamme de couleurs élargie (les dégradés de rouges sur les costumes) moins tape à l’œil que sur le Blu-ray, de contrastes plus harmonieux (meilleure gradation des blancs et gestion des noirs) qui dévoilent dans les hautes luminances des éléments imperceptibles en SDR, et des éclairages de toutes sortes (la lumière du jour, les illuminations citadines, les phares et autres gyrophares, l’énergie violette du Rôdeur, les LED du robot de Peni Parker, les interférences entres univers) qui soulignent avec plus de brillance la richesse graphique de l’œuvre.

Son : Un mixage incroyable à la liberté créatrice folle. Pourvu d’une dynamique démente et rythmé par un score qui pulse grave, il distribue sans discontinuer effets délirants et ambiances ultra-immersives aux quatre coins de la pièce d’écoute tout en usant de basses coups-de-poing (cf. le climax inter-dimensionnel). Avec une scène aérienne aussi impressionnante que le reste (la « respiration » de la ville, le bruissement des feuilles, des voix, divers objets et moyens de transport motorisés, certaines sonorités de la musique, etc.), la VO est forcément plus enveloppante que la très bonne VF (au doublage un peu sous-mixé).

Godzilla: King of the Monsters 4K + 3D (Blu-ray) Temporary cover art8 / Godzilla II – Roi des Monstres

• Éditeur : Warner Bros.
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10+ / Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais et Français Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais et Français DTS-HD MA 5.1

Image : Solide comme un roc, ce transfert UHD Dolby Vision (et HDR10+) délivre des prestations visuelles robustes. Extrêmement sombres et chargées d’éléments climatiques et/ou de particules en suspension, les images « chaotiques » de l’œuvre n’ont plus à souffrir des problèmes de compression du Blu-ray (comme lors du final sous une pluie battante) et profitent d’une définition accrue, d’un piqué sensiblement amélioré (les vêtements, les décors, la texture des monstres), de couleurs plus subtiles (surtout les bleus et les oranges), de contrastes sublimés (la richesse supplémentaire accordée aux noirs permet une meilleure lisibilité des scènes sous-éclairées) et de sources lumineuses toutes fraîches (les spots, l’énergie émanant des Kaijus, les flammes, les écrans de contrôle, etc.) qui redonnent des détails aux hautes luminances (cf. les éclairs de foudre crachés par King Ghidorah).

Son : Ultra-enveloppantes et pourvues de basses titanesques, ces pistes sonores Dolby Atmos qui secouent méchamment nous plongent en plein cœur de l’action. Les voix (qui peuvent se déplacer dans la scène sonore) sont claires, la partition de Bear McCreary est très aérée, toutes les enceintes sont généreusement exploitées avec des canaux surround débordants d’effets/ambiances et une scène aérienne fantastiquement omniprésente (des hélicoptères, des débris, des monstres, des avions, des orages, des déflagrations d’énergie), et la dynamique fait preuve d’une grande ardeur. De l’intense et du lourd !

X-Men (Blu-ray) Temporary cover art9 / X-Men: Dark Phoenix

• Éditeur : 20th Century Fox
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10+ / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français DTS 5.1

Image : Une excellente facture technique qui nous gratifie d’une définition sans faille, d’un niveau de détails élevé, d’une très bonne profondeur de champ, de couleurs particulièrement riches et de contrastes magnifiques. Vis-à-vis du Blu-ray, ce 4K Ultra HD possède un piqué plus pointu (les costumes, les visages et les décors), une palette colorimétrique plus joliment nuancée aux primaires mieux saturées (notamment les rouges et les bleus), des scènes sombres davantage dessinées et des sources lumineuses, qui brillent à chaque instant, encore plus notables (comme les éclairs de Tornade et les embrasements de Jean Grey).

Son : D’une ampleur faramineuse et toujours harmonieuse, la VO Dolby Atmos est une piste sonore redoutablement immersive au canal LFE ultra-puissant, à l’activité surround incroyable, aux placements verticaux spectaculaires (le décollage de la navette spatiale, les passages d’hélicoptères, la déflagration des explosions, la présence extraterrestre sur le toit du train, etc.) et au score dramatico-épique (signé de l’immense Hans Zimmer) fidèlement retranscrit. Plus « calme » sans être honteuse, la petite VF parvient à sortir ses tripes régulièrement malgré des voix un peu en retraits.

Bumblebee 4K (Blu-ray) Temporary cover art10 / Bumblebee

• Éditeur : Paramount Pictures
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 1.78 – Master intermédiaire 2K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital 5.1

Image : Proposées au format 1.78 open matte comme lors de l’exploitation du film dans les salles IMAX, les images de ce transfert UHD Dolby Vision exploitent à la quasi-perfection (2-3 plans laissent poindre un grain numérique) les capacités du format 4K Ultra HD. Captées en numérique (Arri Alexa Mini, SXT Plus et XT Plus) sous le soleil de Californie et magnifiées par un look vintage savoureusement 80’s, elles affichent une définition en béton armé, un niveau de détails qui enchante (une mention spéciale à la qualité des CGI), une palette colorimétrique étendue (une véritable orgie lors du passage à la fête foraine) qui fait exploser les primaires (surtout les rouges et les bleues) et donne plus de corps à la carrosserie jaune de Bumblebee, des contrastes encore plus pointus (cf. le réalisme des noirs) pour une sensation de relief accrue lors des scènes sombres (le final en profite), et des sources lumineuses à la brillance peu commune (la lumière du jour, les éclairages nocturnes, les reflets métalliques, les écrans de contrôle, la visée en mode « combattant » de B-127). Un régal de tous les instants.

Son : Profitant d’une grosse dynamique et d’une excellente spatialisation, ce mixage Atmos rythmé par une fabuleuse bande-son rétro (Lets’ go de The Cars, Dance Hall Days de Wang Chung, I can’t drive 55 de Sammy Hagar, Save a payer for me de Duran Duran, Runaway de Bon Jovi, The payback de James Brown, Bigmouth Strikes Again du groupe The smiths, etc.) amplement répartie dans l’espace acoustique, ne lésine ni sur les effets pyrotechniques (ça fuse de partout) ni sur les explosions (des basses monstrueuses) lors des scènes d’action. Le reste du temps, il délivre des dialogues clairs et des ambiances des plus immersives. Quant à la composante aérienne, elle n’oublie jamais de s’activer lorsque le besoin s’en fait sentir (la bataille d’intro, les transformations, les véhicules volants et j’en passe). Bien répartie même si moins précise, la petite VF n’en reste pas moins costaude et convaincante.

Batman Returns 4K (Blu-ray)Film de patrimoine / Batman: Le Défi

• Éditeur : Warner Bros.
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 1.85 – Master intermédiaire 4K
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais Dolby Digital 5.1, Français Dolby Digital 5.1

Image : Cette nouvelle restauration 4K numérisée à partir des négatifs originaux 35 mm, permet à ce 4K Ultra HD de se détacher vraiment très nettement de son homologue HD paru en 2009 (celui fourni dans la présente édition ayant aussi été remasterisé). Le master est vierge du moindre défaut, l’aspect photochimique de la pellicule est plus raffiné, les images parfaitement résolues (hors douceur des plans composites) s’affichent avec beaucoup plus de clarté (le tissus des costumes, les arrière-plans), les couleurs aujourd’hui plus contemporaines (un look bleu-argent plus marqué) sont plus profondes et prononcées (notamment les rouges), les contrastes bénéficient d’un réajustement de haut vol (des blancs plus resplendissants et des noirs plus nuancés), et les sources lumineuses sont livrées avec moins de réserves (les illuminations de Noël, les éclairages urbains, la lueur sur les surfaces mouillées et la tenue en latex de Catwoman). Tourné il y a déjà 27 ans, Batman: Le Défi semble pourtant être sorti hier ! Un top démo notoire.

Son : Même si le paysage acoustique est un poil moins riche que sur le premier volet (notamment à cause d’une activité surround moindre), cette VO Dolby Atmos nouvellement mixée pour l’occasion (si vous ne le saviez pas, Batman: Le Défi fut le tout premier film à utiliser la technologie Dolby Digital lors de sa sortie au cinéma) n’en reste pas moins excellente et creuse la différence avec la précédente bande-son Dolby TrueHD 5.1. La dynamique a plus de punch, la scène gagne en largeur, les rues de Gotham profitent d’ambiances plus enveloppantes, les fonds sonores s’animent plus, le score d’Elfman est mieux défini, les basses ont plus de poids (les différentes explosions) et les ajouts de hauteur (une nuée de chauves-souris, un parapluie hélicoptère, la Batskiboat) sont bien immersifs même si plutôt rares. Moins volumineuse et expressive, la VF est plus monotone même si de bonne facture.

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