Test HCFR : Zidoo NEO X

Test HCFR : Zidoo NEO X

 

Compte-rendu d’André_ajr

 

 

Les conditions d’écoute

Do, ré, mi, fa, sol, la, Zidoo NEO X.

Comme mes compagnons de test de ce très bel appareil multifonctions essaieront l’ensemble de ses fonctionnalités et parce que je ne suis plus vraiment au fait de toutes les plus récentes évolutions techniques du domaine de l’image, je n’ai donc utilisé que la partie réservée à l’écoute de la musique avec casque ou écouteurs.

J’ai toutefois effectué de multiples comparaisons avec un RME ADI-2 DAC.

Zidoo et RME étant tous les deux alimentés en musique par des lecteurs REGA (Jupiter et Planet) et la plateforme QOBUZ.

La fonction Bluetooth a été testée à partir d’un Notebook ASUS de la série TUF Gaming, ainsi qu’à l’aide d’un PC hybride Samsung Galaxy Tab PRO S et des baladeurs audio Astell & Kern AK70, SHANLING M0 et HIDIZS AP-80 PRO.

Si les casques et écouteurs PHILIPS Fidelio X2HR, EARSONICS S-EM6 V2 et AKG K3003i ont permis d’étendre le champ des écoutes avec le Zidoo Neo X, c’est avec le FOCAL Utopia qu’ont été essentiellement réalisés les essais, les évaluations et les comparaisons, au travers de la sortie asymétrique 6,35mm.

Cependant, si le câble d’un casque est déjà doté d’un jack XLR, la sortie symétrique Pentaconn – balanced – peut tout aussi bien être utilisée avec un adaptateur XLR > 4,4mm.

 

 

 

Les appréciations esthétiques et pratiques

J’ai bien aimé la sobriété et la qualité générale de fabrication du Zidoo NEO X. Ainsi que la facilité d’accès aux différentes fonctions, même si je me dois quand même de souligner que la vidéo de présentation HCFR du menu réalisée par Karim_mirak (lien) m’a grandement simplifié la tâche et que cette commodité sera  certainement très appréciée par les futurs acquéreurs.

Tous les accessoires utiles au bon fonctionnement de toutes les fonctions sont à disposition et l’usage de l’écran tactile ou de la télécommande n’a posé aucun problème.

Installé sur une table audio-vidéo en verre, le NEO X est toujours resté à peine tiède au cours de mes utilisations exclusivement dédiées à la musique avec casque.

L’appairage avec les PC, ainsi qu’avec les DAP Astell & Kern AK70 en mode aptX et Shanling M0 et Hidizs AP-80 Pro en mode LDAC a été instantané et la liaison est demeurée très stable dans tous les cas.

Je trouve que cette possibilité est très pratique et qu’elle a gagné en attractivité depuis que les codecs les plus récents offrent des débits qui ne sont plus très inférieurs à celui du CD. En particulier le LDAC développé par SONY qui culmine à 990 Mb/s.

C’est d’ailleurs pour cette raison et parce qu’il est dorénavant possible de pouvoir envisager des écoutes de qualité avec des casques très performants par l’intermédiaire de la liaison Bluetooth, que j’ai équipé récemment mes casques électrostatiques STAX SR-009 et OK3D TE V3 s5 d’un amplificateur/DAC (Sabre ESS9018) OK3D AEL-V6 doté de ladite fonction Bluetooth (v.5/aptX-HD/LDAC).

En revanche, s’il ne s’agissait pas d’une première pour le FOCAL Utopia puisque certains des amplificateurs/DAC testés précédemment par HCFR comportaient également la fonction Bluetooth, celle du Zidoo a permis de confirmer le côté très pratique et attachant de ce moyen de transmission sans fil, avec lequel les excellentes qualités de reproduction musicale du casque FOCAL Utopia ont toujours été maintenues à un excellent niveau de performance par la NEO X.

Transparence, neutralité, équilibre, résolution, énergie, rien ne manque au moment de l’inventaire Bluetooth.

Bien que je n’aie pas pu l’utiliser, car mes sauvegardes furent effectuées sur des SSD et parce que je ne dispose plus d’un disque dur de 3,5″ qui m’aurait permis d’essayer la fonction bibliothèque audio disponible sur ce surprenant NEO X, je trouve que cette fonction accessible à partir du menu Music > Music player > DAC internal player, est également fort attractive et que la présence d’un port pour HDD d’une capacité maximale de 16 Go ajoute un autre très bel attrait aux nombreux agréments pratiques et techniques déjà énumérés.

Sinon et comme dans mon cas pour la raison signalée, le recours à un disque dur externe (HDD ou SSD) est bien évidemment possible via USB In.

 

 

 

Les écoutes

Do, ré, mi, fa, sol, la, Zidoo : le NEO X et la musique.

 

La première des raisons qui m’ont incité à débuter par de la guitare classique est que j’écoute très souvent le magnifique album – Essences baroques – (Bach/Couperin/Scarlatti) du label Ad Vitam, superbement interprété par Arkaïtz Chambonnet, dont le talent est particulièrement bien mis en valeur par la qualité de la réalisation technique de Jean-Yves Labat de Rossi (enregistrement HDRS recording) et de Julien Reynaud pour le montage numérique (digital mastering) également à la direction artistique, que nous avions eu le plaisir et la bonne fortune de pouvoir compter au sein du staff de l’univers du casque HCFR pendant quelques années.

 

 

La seconde raison se nomme Thibault Cauvin dont j’avais le CD illustré (Sony classical) qui réunit des pièces de quatorze compositeurs, car j’assisterai au récital qu’il donnera au début du mois de décembre

Ces deux excellents artistes et enregistrements seront certainement très appréciés par ceux qui pratiquent ou qui aiment entendre un des instruments parmi les plus populaires et les plus répandus.

Les écoutes successives dans les conditions précitées ont été tout à fait ravissantes avec le Zidoo NEO X, permettant de bien différencier le choix des artistes et équipes techniques, avec une présentation très naturelle qui place l’auditeur à un peu de distance d’Archaïtz Chambonnet ou très près de Thibault Vidal.

Ce que confirme l’aria des Variations Goldberg de J-S Bach qui clôt le CD Sony Music qui a manifestement enregistré la guitare au plus près de ses cordes.
Quoi qu’il en soit des préférences que pourrait avoir l’utilisateur d’un NEO X, les deux options sont très bien adaptées aux capacités de reproduction du Zidoo qui les restitue avec fidélité, franchise, rythme, ciselure et délicatesse.

 

 

J’ai réécouté deux pièces de ce CD seulement quelques minutes après le terme du concert du Trio Talweg auquel je venais d’assister.
En premier lieu la transcription du lied de Schubert – Auf dem Strom – (D.943) effectuée par le trio Talweg lui-même qui venait de l’offrir en bis au public très nombreux en cette fin de soirée de septembre 2021.

Avec douceur et souplesse, les glissandi initiaux du violoncelle sont superbement reproduits avant que n’intervienne l’éloquence du violon qui remplace la voix de la composition initiale.
Comme au concert, ces deux instruments équilibrent leur discours que le piano vient enrichir dans une excellente représentation fusionnelle de ce que doit être la musique de chambre.

Puis, le Notturno (D.897) du même Schubert qui avait été interprété au même endroit par le Trio Wanderer caractérise à nouveau parfaitement l’esprit et la communion à laquelle parviennent les artistes lorsqu’ils atteignent l’union totale à laquelle ils aspirent. Bien qu’ils n’en soient pas responsables, car c’est indubitablement du côté de la prise de son qu’il faut se tourner dans ce cas, les pizzicati n’ont pas la même présence qu’au concert et leur représentation manque légèrement de richesse.

 

 

J’avais acheté ce CD après avoir écouté la version de Fanny Clamagirand du concerto pour violon et orchestre – Tala gaisma – du compositeur letton Peteris Vask au cours d’une des émissions dominicales – La tribune des critiques de disques – de France Musique.

Cependant, comme il comporte également celui de L. van Beethoven, c’est donc par cet opus 61 que j’ai commencé l’écoute de ce CD qui se caractérise par une très bonne séparation des pupitres d’un orchestre qui bénéficie d’une belle assise générale, d’une bonne ampleur et de beaucoup d’énergie.

La douceur des cordes de l’orchestre est très appréciable et le charme opère immédiatement dès l’entrée de la soliste.
Les notes les plus aiguës passent sans encombre, tout en douceur, en finesse,  même en poussant le niveau sonore.
La subtilité est exacte au rendez-vous dans les passages variés de la cadence avant que l’orchestre ne gronde avec la force, le rythme et la vigueur nécessaires.

Bien que le violon évolue souvent dans des fréquences supérieures dans la pièce  composée par P. Vask, les cordes restent à nouveau délicieusement douces bien que très bien définies. La cadence se déroule comme une caresse dans un climat intemporel.

 

 

Je commencerai l’évocation de la reproduction du piano avec ce CD Debussy de Philippe Bianconi dont j’utilise régulièrement celui consacré aux Préludes auquel avaient été décernés plusieurs prix et distinctions au début de la décennie précédente (2012).
Toutefois, c’est parce que j’ai très récemment assisté à un récital de ce pianiste français dont le programme, entamé par la sonate n°31 de L. van Beethoven, comportait des études de Debussy à la fin de la première partie et des pièces de Frédéric Chopin après l’entracte, que j’ai choisi ces deux-là .

Si nous convenons d’emblée qu’il est illusoire de prétendre pouvoir reproduire totalement un grand piano de concert au travers d’un système casque, nous pouvons probablement nous accorder sur le fait que les performances de certains casques, pas forcément excessivement chers, apportent une réponse très satisfaisante à nos envies et besoins de pouvoir écouter de la musique chez soi, en toute intimité et décontraction vestimentaire.

C’est particulièrement le cas avec l’association Zidoo NEO X et FOCAL Utopia qui fait l’objet de ce commentaire, parce que la lecture lumineuse, remarquablement énergique et limpide de Philippe Bianconi qui relève aisément le redoutable défi technique de ces études pour piano de Claude Debussy dédiées à Chopin, ne manque pas non plus de poésie et de couleur qui sont particulièrement bien retranscrites par le casque FOCAL Utopia dont la transparence et la neutralité s’accordent particulièrement bien avec la musique du compositeur français et l’amplificateur/DAC NEO dont nous effectuons le test.

 

 

Si le matériel haute-fidélité ne peut prétendre reproduire complétement l’ensemble de ce qui fait que le concert représente un moment unique qui n’est pas forcément identique au précédent ni à celui à venir, puisque le « talent d’écoute » du public, son enthousiasme, peuvent modifier la relation qui s’établit entre la scène et la salle et immanquablement avec la musique, si l’engagement des artistes peut être modifié en certaines circonstances, le Zidoo NEO X offre la possibilité de conserver le caractère chantant ou épique, l’intensité émotionnelle et l’intimité contenues dans chacune des notes des Préludes et de la Barcarole op.60 de Frédéric Chopin qui s’écoulent agréablement de la source physique ou dématérialisée, en transitant par les excellents NEO X et FOCAL Utopia, jusqu’aux oreilles du mélomane.

 

 

Encore un orchestre symphonique, mais avec piano cette fois et avec une interprétation magistrale du lauréat de la seizième édition 2019 du concours Tchaïkovski, avec son père Jean-Jacques qui dirige un orchestre qui dispose d’une belle assise.
C’est franc, net dans le grave, jamais désagréable à l’oreille.
Les notes du piano sont égrenées avec le rythme, la vigueur et la netteté qui conviennent à ces concertos de Camille Saint-Saëns, dont j’ai pu entendre le second interprété par Cédric Tiberghien et l’orchestre régional il y a deux semaines.

 

 

La reproduction de ce CD nécessite de la puissance, de l’énergie et de l’ampleur, que le Zidoo NEO X offre sans sourciller lorsqu’arrive le moment de reproduire le tutti du grand orchestre symphonique et de souffler vigoureusement dans les tuyaux du grand orgue.

 

 

 

La musique électronique composée par les musiciens Arnaud Rebotini et Christian Zanesi débute par une pulsion qui se déploie essentiellement dans le grave avec – Riding the Rails -, le bas médium, ainsi que l’aigu qui bien que descendant monte quand même jusqu’à 16 kHz. Puis, avec des pointes énergiques autour de 100 Hz et au-delà de 10 kHz dans – Hymn III -. La complexité du message, le frétillement électronique général est parfaitement retranscrit par le Zidoo NEO X, ainsi que l’orage musical qui en est la conclusion.

Hymn I démarre dans un foisonnement aigu parfaitement détaillé et net avec le duo constitué avec le casque FOCAL Utopia, comme cela avait d’ailleurs déjà été le cas au cours de la lecture de – 12345678 -, – Heaven III – et Frontier – au cours desquels le Zidoo NEO X a pu montrer toute la force et l’énergie permises par une construction très sérieuse et éprouvée.

 

 

Cet excellent CD avec lequel nous avons rendez-vous montre un très bel équilibre dans la présentation des quatre instruments dont aucun n’est véritablement  placé en avant si ce n’est, bien évidemment, le piano, riche en harmoniques, net, détaillé, au clavier confortablement étalé en largeur, ou le violon lorsque c’est leur tour de se mettre en valeur, bien que ce dernier conserve une place légèrement en retrait du piano.
Le grain présent sur les notes du violon est sûrement dû à l’enregistrement puisqu’on ne le retrouve pas sur les autres extraits musicaux précédents, plus récents, de violon.

 

 

Ces deux illustrations ne sont qu’une très petite partie des écoutes menées à partir de CD et d’extraits des excellents enregistrements effectués par le label Passavant.
En commençant donc par celui dont est proposée l’image qui est particulièrement bien réussie, avec une voix captée de très près qui reste toujours très naturelle, dont on perçoit parfaitement toute la souplesse des intonations, un très beau piano, également assez proche, au grave profond et aux aigus très agréables.

 

 

Le son de clarinette de Maxim Saury a beaucoup de présence, de la chaleur, de la rondeur et de la souplesse. Le piano y ajoute de la netteté pour finalement parvenir à un enregistrement qui ne dépareille pas au sein des références actuelles.

 

 

 

Le traditionnel extrait de rock-blues du CD de test n°4 de l’ancienne revue Prestige Audio Vidéo, enregistré sans compression, offre énormément de présence, de détails. Les impacts de la batterie sont secs, puissants et francs pour un résultat très jouissif du début à la fin des excellents extraits musicaux de jazz, de musique classique et de musique du monde qui le composent.

 

 

Bien que nous connaissions ces deux CD – Blue Coast Collection – depuis quelques années, dont la prise de son a été réalisée en DSD (procédé ESE), technique brevetée, sans trucage numérique,  mise au point en collaboration avec J.C Reynaud, ne boudons pas notre plaisir de les réentendre à nouveau avec le Zidoo NEO X qui en reproduit parfaitement toute la dynamique, toute la richesse des nuances et des harmoniques, l’équilibre spectral et la dynamique avec le casque FOCAL Utopia et très certainement tous les autres modèles qui lui seront proposés.

 

 

Particularité que l’on retrouve à nouveau, le NEO X offre la possibilité de pousser le son à des niveaux très importants sans que le son ne devienne désagréable ou criard.

 

 

 

 

C’est avec la version CD de cet ultime disque 33 tours de l’auteur-compositeur belge que j’ai comparé les casques Philips Fidelio X2HR et Focal UTOPIA, en rappelant tout d’abord que l’enregistrement qui s’était déroulé à Paris, au cours de séances étalées sur plusieurs jours, a toujours eu la réputation de ne pas avoir une qualité homogène.

C’est ainsi que cette sorte de scintillement sonore qui affecte notamment les premiers titres disparaît sur d’autres et que les derniers sont d’un tout autre niveau de qualité que – Jaurès – par exemple.

Toutefois, si l’on retrouve cet excès de brillance avec les Zidoo NEO X et RME ADI-2 DAC, et s’il est exacerbé par le Philips Fidelio X2HR, il est moins aveuglant lorsque la voix de Jacques Brel est transmise par l’amplificateur/DAC chinois et l’est à un degré encore moindre lorsque que le Focal Utopia entre en scène.

Car, le casque français montre plus de franchise et de netteté dans le grave, ainsi qu’une maîtrise globale bien plus importante que le Fidelio, dont l’amplitude sonore ample à défaut d’être supérieure, apporte cependant quelque consolation.

Si la voix de Grand Jacques est belle dans les deux cas, c’est quand même celle reproduite par le Focal qui réveille le souvenir que j’ai gardé des récitals auxquels j’avais pu assister. A noter que c’est avec l’UTOPIA que les difficultés respiratoires du chanteur qui ne disposait plus que d’une partie d’un seul de ses deux poumons sont le plus perceptibles.

 

 

Ce CD de Vivaldi consacre la valeur audio du Zidoo NEO X qui fait une nouvelle démonstration de ses importantes capacités d’adaptation à tous les styles de musique.

En particulier avec le hautbois qui n’est jamais nasillard mais teinté d’une agréable chaleur, les timbres des instruments sont très plaisants. Ils paraissent également justes avec une consistance qui peut parfois faire défaut dans d’autres cas.

Assise instrumentale, netteté, présence palpable, richesse harmonique sont dans le prolongement des écoutes précédentes dont la résultante aurait bien pu nous faire oublier qu’il est temps de faire parvenir le NEO X au suivant de la liste de ceux qui vous proposent ce nouveau test HCFR.

 

 

 

Conclusion

Au terme du long essai qu’il m’a été possible de faire de ce très bel amplificateur/DAC, et plus encore, Zidoo NEO X, ainsi que des nombreuses écoutes comparatives avec le RME ADI-2 DAC qui n’est là que pour reproduire la musique telle qu’elle est produite et pas pour l’agrémenter de quelque façon que ce soit, je dois dire que celles proposées par le NEO X ont toujours été très convaincantes, quel que soit le nombre de décibels employés.

D’aucuns trouveront qu’il y a plus d’espace entre les musiciens avec le RME ADI-2 DAC, tandis que d’autres estimeront que l’espace est plus rempli avec le Zidoo NEO X et les notes légèrement teintées d’une douce et très belle chaleur.

En tout cas, l’essai du NEO X m’a permis de constater et d’entendre que le Zidoo NEO X ne s’impose pas seulement par sa taille qui est déjà relativement conséquente, bien que moins imposante que certains des très gros amplificateurs à lampes avec lesquels il m’est arrivé d’écouter l’UTOPIA, mais surtout par le talent qu’il met pour reproduire la musique, toutes les musiques, avec une qualité de tout premier ordre.

 

 

André_ajr
HCFR – Octobre 2021.

 

– lien vers le sujet HCFR dédié à la Zidoo Neo X (Ampli Casque/DAC/Préampli/Mediaplayer) : https://www.homecinema-fr.com/forum/amplificateurs-casques/zidoo-neo-x-ampli-casque-dac-preampli-mediaplayer-t30115024.html

 

 

 

 

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