Ben dit dont, Fabi c'est le printemps... sensualité exacerbée sortie de l'hiver.
Je rejoint les avis sur le Dracula de coppola et In the Mood for Love. Surtout pour le dernier, la musique et la lumière très particulières de ce film y sont pour beaucooup AMHA. Mais sachant que j'ai pas vu 70% de vos autres propositions... j'ai du chemin à faire dans le trouble.
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Cinéma et sensualité...
- Sorent
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7ème Art semblait en hibernation ce week-end. Donc je me suis dit: printanisons tout ça, hop hop hop...
- Fabi
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Les prédateurs / The hunger
Réalisé par : Tony Scott (1983)
"Miriam est une femme-vampire née en Egypte il y a 4000 ans. Elle possède le don de l'immortalité et de la jeunesse. Elle vit,désormais, à New York, avec son compagnon
John depuis 300 ans. John est alors frappé d'un processus accéléré de vieillissement. Afin de tenter de le sauver, Miriam rencontre la séduisante Sarah, docteur spécialiste des
mécanismes du vieillissement, sur laquelle elle jette son dévolue... "
Allociné.
Encore le mythe du vampire et de la vie éternelle...
[youtube]6850CjhIzrY[/youtube]
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Cracks (comédie dramatique)
Réalisé par : Jordan Scott (2009)
Dans un pensionnat pour jeunes filles retiré du monde, Di et ses amies s'adonnent à des jeux fantaisistes, insolents et parfois cruels, encouragées par leur professeur de plongée, miss G, qu'elles idolâtrent.Miss G est une très belle femme, charismatique, cultivée, et pleine de surprises. Elle les fait rêver en leur contant ses nombreux voyages exotiques et ses liaisons passionnées.Fiamma, une nouvelle élève arrivée d'Espagne, vient bousculer le quotidien des jeunes filles et provoquer à son insu leur jalousie...
Allociné.
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In the mood for love
Date de sortie: 8 novembre 2000
Durée : 1h 38min
Réalisé par : Wong Kar-Wai
Avec : Tony Leung Chiu Wai, Maggie Cheung, Rebecca Pan
Genre : Romance, Drame
Nationalité : Chinois, français, hong-kongais
Photographie: Christopher Doyle
Collaborateur fidèle de Wong Kar-Wai, Christopher Doyle a travaillé sur tous les films du réalisateur.
Mais il est aussi le directeur photo sur :
Synopsis : "Hong Kong, 1962. M. et Mme Chow emménagent dans leur nouvel appartement le même jour que leurs voisins, M. et Mme Chan. Sans comprendre comment cela a commencé, Chow Mo-wan et Chan Li-zhen apprennent que leurs époux respectifs ont une liaison. Cette découverte les choque mais les rapproche. Ils se voient de plus en plus souvent mais le voisinage commence a s'en apercevoir. Il semble n'y avoir aucune possibilité pour eux de vivre une relation amoureuse."
[youtube]fC7_QdLwcJw[/youtube]
Au Panthéon des petits plaisirs de ma vie, aux côtés d'Haneke, Dumont, Lanners, Von Trier, et autres Malick, il y a un magicien de la sensualité, du temps et des couleurs : Wong Kar Waï.
Il est le réalisateur de films merveilleux dont certains auxquels je voue un culte sans faille :
"In the Mood for Love"... ou la musicalité du désir
Mrs Chan et Mr Chow emménagent le même jour dans deux appartements voisins.
Deux êtres esseulés, trahis, que les doutes d'abord et la passion ensuite vont rapprocher pour un pas de deux étourdissant.
Au fil des jours, de promenades en dîners au restaurant, une tension érotique jaillit de leurs regards échangés, de leurs frôlements brefs, de tête-à-tête furtifs dans l'exiguïté presque étouffante d'un couloir, d'un escalier...
Mais Mrs Chan, portée par ses idéaux, résiste, de toute la force de ses convictions.
Au travers d'une réalisation élégante et d'images d'une extrême beauté, presque irréelle, Wong Kar Waï s'impose ici comme un maître de la musicalité.
Les ralentis fabuleux sur la démarche féline de Mrs Chan, les cadrages serrés sur son long cou gracieux, le travail éblouissant des couleurs, la subtile correspondance des costumes aux décors, les violons mélancoliques de Shigeru Umebayashi, sont comme les notes d'une mélodie aux accents douloureux.
La mise en scène subtile, élégante, sensuelle, nous plonge au coeur de l'intime, au plus profond de la tension amoureuse, et rend palpables le désir, la passion et les élans retenus de ce couple triste et déchiré, sublimement interprété par Maggie Cheung et Tony Leung, devenus pour moi l'un des plus beaux couples du cinéma.
Wong Kar-Wai signe ici un film d'une sensualité rare, envoûtante, et exquise.
Et lorsque s'achève la dernière séquence, il subsiste pour l'éternité la mélopée triste d'un amour et d'une oeuvre exceptionnels.
10/10
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Date de sortie: 8 novembre 2000
Durée : 1h 38min
Réalisé par : Wong Kar-Wai
Avec : Tony Leung Chiu Wai, Maggie Cheung, Rebecca Pan
Genre : Romance, Drame
Nationalité : Chinois, français, hong-kongais
Photographie: Christopher Doyle
Collaborateur fidèle de Wong Kar-Wai, Christopher Doyle a travaillé sur tous les films du réalisateur.
Mais il est aussi le directeur photo sur :
Synopsis : "Hong Kong, 1962. M. et Mme Chow emménagent dans leur nouvel appartement le même jour que leurs voisins, M. et Mme Chan. Sans comprendre comment cela a commencé, Chow Mo-wan et Chan Li-zhen apprennent que leurs époux respectifs ont une liaison. Cette découverte les choque mais les rapproche. Ils se voient de plus en plus souvent mais le voisinage commence a s'en apercevoir. Il semble n'y avoir aucune possibilité pour eux de vivre une relation amoureuse."
[youtube]fC7_QdLwcJw[/youtube]
Au Panthéon des petits plaisirs de ma vie, aux côtés d'Haneke, Dumont, Lanners, Von Trier, et autres Malick, il y a un magicien de la sensualité, du temps et des couleurs : Wong Kar Waï.
Il est le réalisateur de films merveilleux dont certains auxquels je voue un culte sans faille :
"In the Mood for Love"... ou la musicalité du désir
Mrs Chan et Mr Chow emménagent le même jour dans deux appartements voisins.
Deux êtres esseulés, trahis, que les doutes d'abord et la passion ensuite vont rapprocher pour un pas de deux étourdissant.
Au fil des jours, de promenades en dîners au restaurant, une tension érotique jaillit de leurs regards échangés, de leurs frôlements brefs, de tête-à-tête furtifs dans l'exiguïté presque étouffante d'un couloir, d'un escalier...
Mais Mrs Chan, portée par ses idéaux, résiste, de toute la force de ses convictions.
Au travers d'une réalisation élégante et d'images d'une extrême beauté, presque irréelle, Wong Kar Waï s'impose ici comme un maître de la musicalité.
Les ralentis fabuleux sur la démarche féline de Mrs Chan, les cadrages serrés sur son long cou gracieux, le travail éblouissant des couleurs, la subtile correspondance des costumes aux décors, les violons mélancoliques de Shigeru Umebayashi, sont comme les notes d'une mélodie aux accents douloureux.
La mise en scène subtile, élégante, sensuelle, nous plonge au coeur de l'intime, au plus profond de la tension amoureuse, et rend palpables le désir, la passion et les élans retenus de ce couple triste et déchiré, sublimement interprété par Maggie Cheung et Tony Leung, devenus pour moi l'un des plus beaux couples du cinéma.
Wong Kar-Wai signe ici un film d'une sensualité rare, envoûtante, et exquise.
Et lorsque s'achève la dernière séquence, il subsiste pour l'éternité la mélopée triste d'un amour et d'une oeuvre exceptionnels.
10/10
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- Fabi
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Mes gamines ont récupéré 27 robes via leurs copines. Verdict : nullissime. Nanard féminin intégral à la puissance 1000.
- Emmanuel Piat
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Emmanuel Piat a écrit:Mes gamines ont récupéré 27 robes via leurs copines. Verdict : nullissime. Nanard féminin intégral à la puissance 1000.
Ben tu t'es gouré de topic là !
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- opbilbo
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Flûte ! Erreur de clic. Je le recopie ds le bon
- Emmanuel Piat
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With every heartbeat
Voici un des meilleurs films sensuels vus ces dernières années; cette oeuvre suédoise réalisée par Alexandra Therese Keining regorge quelques et magnifiques scènes dont la sensualité respire pleinement.
- M-patrick
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Fabi a écrit:ogobert a écrit:Je trouve ca triste que quand on parle de sensualité ca dérive invariablement vers le porno plus ou moins soft
Alors qu'il y a tellement de bijoux de sensualité, y compris dans le cinéma français, par exemple :http://www.cinema-francais.fr/images/affiches/affiches_l/affiches_leconte_patrice/le_mari_de_la_coiffeuse.jpg
[youtube]GbSvxAZ4xeQ[/youtube]
La sensualité peut se trouver aussi dans du porno plus ou moins soft. L'un n'exclut pas l'autre. Mais ce qui serait dommage c'est d'oublier celle dont tu parles. Et je suis infiniment contente que tu cites Le Mari de la Coiffeuse qui figure parmi mes 10 ou 15 films préférés. Il s'en dégage une sensualité magnifique! Certaines scènes de ce film sont très troublantes. Je l'adore!
Je n'ai pas vu ce film mais la façon dont vous en parlez me donne envie de le voir.
La clé m'avait bien plus dans le genre, encore qu'un peu plus léger mais un qui m'avait particulièrement marqué c'est "Portier de nuit" avec Charlotte Rampling, jeune avec ses cheveux courts... Wouahou, où va se nicher la libido... Il y avait aussi dans mes souvenirs qui datent "le rempart des Beguines" et "souffle au coeur" de Louis Malle, palme d'or à Cannes, je crois. Il y a des fois, pourtant, je me dis que ces films ont sans doute vieilli et que la sensualité n'a plus la même définition entre aujourd'hui et hier...
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J'ai établi une entente de co-existence pacifique avec le temps : il ne me poursuit pas, je ne le fuis pas. Un jour nous nous rencontrerons. (Mario Lago)
- papinova
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La scène de Mulholland drive entre les deux actrices sont d'un sensualité.
- maxbond
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- Inscription Forum: 06 Déc 2007 21:19
takeshi29 a écrit:SONTRACTEUR a écrit:Pour moi, la sensualité, la vraie, c'est "Il Maestro del culo" TINTO BRASS.
Si vous aimez les fesses les fesses les fesses les fesses, ses films sont pour vous !
Stefania Sandrelli dans "La Clef", ma libido lui doit beaucoup...
Je trouve ses films d'une vulgarité sans nom,il faut qu'il filme toujours en dessous de la ceinture ses actrices,il n'y a que cela qui l'interrésse et ca deviens très lourd a la longue ,c'est devenu d'ailleur de pire en pire de films en film !
Même des réalisateurs de films X n'ont pas forcément cette vulgarité
L’intérêt de la Clé viens de son actrice principale Stefania Sandrelli ,je me demande comment une actrice aussi connue a l'époque a pu se laisser filmer sous certains angles!
Ref : sur le méme sujet !
Il y a ce probléme de ces films francais récents (Q & Chroniques sexuelles d'une famille d'aujourd'hui qui une version X ) qui demandent a leur jeune acteurs et actrices de ne pas simuler, ça risque d'avoir une répercussion sur la suite de leur carrière,nombres d'actrices dans le passé on été poursuivi a cause de scènes assez hot et pourtant soft si compare a ce qu'on fait depuis
Soit disant que les films X sont mal filmés,mais on dirait surtout que ces réalisateurs les envient tout en les dénigrant,comme
- jhudson
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Fabi a écrit:papinova a écrit:Et la moiteur du "dernier tango à Paris"... Rooohhhh...
Ooooooh oui, bien beau
Maria Schneider a été marqué a vie par ce role,des personnes n’arrêtaient pas de lui dire "passe moi le beurre"
Elle a fini par regretté ce rôle et en a voulu a son réalisateur,comme l'a fait Sharon stone avec basic instinct,mais Maria était bien plus jeune et pas forcément préparer a la méchanceté ambiante
Sur Wiki ils disent que c'est a cause de cette scéne ,mais j'ai vu un reportage ou on disait que c'est plutot a cause de la réactions des gens qui ont vu le film et cette scène,ce qui est quand même différent
le regard des autres est difficile encore plus dans des pays ultra puritain,et c'est la raison qu'une bonne partie d'actrices US refusent ne serait d'enlever le haut ,c'est même souvent marquer en tout lettre dans les contrats de leur films !
- jhudson
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- Inscription Forum: 27 Mar 2006 15:52
Tout en respectant ton analyse, je ne suis absolument pas d'accord avec ta définition de la vulgarité. La vulgarité, elle est partout dans notre société et elle va bien au-delà de ces films-là qui ne reflètent ou illustrent qu'un des aspects des tabous, des fantasmes de nos contemporains. Ta définition est très réductrice quand elle ne se limite qu'à stigmatiser le haut de l'iceberg de nos états d'âme et de nos perversions animales révélés par le cinéma. Nous sommes des animaux, je n'en ai jamais douté. Encore faudrait-il l'admettre sans hypocrisie et puisque nous nous targuons d'être plus évolué, il serait temps d'en admettre certaines particularités communes. L'hypocrisie est pour moi la principale vulgarité de l'être humain et elle est, hélas, universelle... quant à penser que le dessous de la ceinture est plus vulgaire que le dessus, je te laisse la responsabilité de tes propos. Et pour faire dans le grivois qui pourra être interprété comme vulgaire, quand j'ai le kul qui me démange, je ne me gratte pas l'oreille, je le fais juste plus discrètement qu'un animal.
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J'ai établi une entente de co-existence pacifique avec le temps : il ne me poursuit pas, je ne le fuis pas. Un jour nous nous rencontrerons. (Mario Lago)
- papinova
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J'aime les extrêmes parce qu'elles font partie de la diversité humaine... le blanc et le noir, la violence et la tendresse, la grossièreté et la mondanité, bref, tout ce qui provoque l'ordre établi, la bienséance, tout ce qui force à la réflexion, à s'interroger sur soi-même. Je ne suis pas amoral pour autant. J'ai des valeurs et je les revendique et notamment celle de respecter autrui. C'est pour moi la principale, le reste fait partie de la supputation, du respect qu'on a de soi et des autres, de sa dignité. L'homme ne parvient à se libérer, à se révéler que dans l'amour, le reste du temps, il triche et c'est ce que le cinéma arrive parfois à nous communiquer. Laissons-le s'exprimer.
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J'ai établi une entente de co-existence pacifique avec le temps : il ne me poursuit pas, je ne le fuis pas. Un jour nous nous rencontrerons. (Mario Lago)
- papinova
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