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Discussions sur le matériel Haute-Fidélité

S.Igor Kirkwood:StudioEaubonne+YamahaNS-1000x (by Ohl) FIN

Message » 11 Avr 2016 17:02

C'est une mesure à un seul poînt ,il faudrait faire du multî poînt et moyenné et en plus il y a les 2 enceintes ensembles
La bosse pourrait s'atténuer ,de plus chez moi je ne fait aucune mesure et correction au poînt d'écoute.
spads
 
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Message » 11 Avr 2016 17:11

la correction de l'acoustique par une égalisation :wtf:

cela ne fonctionne pas
Iorn
 
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Message » 11 Avr 2016 17:23

Bien sûr que ça fonctionne quand on sait ce qu'on fait !

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Message » 11 Avr 2016 17:25

Iorn a écrit:la correction de l'acoustique par une égalisation :wtf:

cela ne fonctionne pas

dans une pièce déjà acoustiquement traitée comme celle d'Igor et au sweet spot : si (?)
baldabiou
 
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Message » 11 Avr 2016 17:27

Appliquer un filtre actif est déjà une correction électronique de toute façon, c'est une "égalisation" sélective du haut-parleur.

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Message » 11 Avr 2016 17:36

Iorn a écrit:la correction de l'acoustique par une égalisation :wtf:

cela ne fonctionne pas


Même avis. ça peut très bien fonctionné sans , en écoute de proximité 2,50m pour moi.
Dernière édition par spads le 11 Avr 2016 18:01, édité 1 fois.
spads
 
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Message » 11 Avr 2016 17:41

kazuya a écrit:Bien sûr que ça fonctionne quand on sait ce qu'on fait !


Quand on sait ce que l'on fait on ne le fait pas justement :roll: ou très peu et avec prudence


La correction électronique
L'égalisation simple
L'insertion d'un égaliseur paramétrique ou par 1/3 d'octave, dans la chaîne de reproduction a longtemps été une solution séduisante pour supprimer les colorations. Malheureusement, cette technique pose plusieurs problèmes:
- D'abord, elle ne tient pas compte des composantes temporelles du signal. Les écarts de phase, responsables de la plupart des accidents de la courbe de réponse, ne sont pas pris en compte. Pire encore, la correction introduit des déphasages supplémentaires qui compliquent encore les choses.
- Ensuite, s'il est facile d'atténuer une crête d'amplitude, il est beaucoup moins évident de combler une atténuation. On demande à l'enceinte de délivrer une puissance phénoménale qui risque d'endommager le matériel.
- Enfin, les interférences produisent une multitude de zones de haute et de basse pression. Quand on atténue une fréquence jugée excessive en un point, on atténue également la zone de basse pression qui se trouve quelques centimètres à coté. On déplace le problème, mais on ne résout rien (voir le chapitre sur les modes stationnaires).

Exemple: mesurée en un point de la zone d'écoute, la réponse en fréquence de votre installation audio affiche un large trou de 20 décibels à 170Hz, probablement dû à un mode stationnaire. Un égaliseur acoustique fonctionne toujours en atténuation et vous découvrez qu'au 1/3 d'octave il n'existe pas de bande à 170Hz, mais seulement à 160Hz. Faute de mieux, vous laissez cette bande à son niveau nominal et vous atténuez les autres. Le niveau global devient très atténué et vous cherchez à compenser en tournant le bouton de volume. A partir de cet instant, vous risquez fort de saturer l'amplificateur car une compensation de 20dB équivaut à une élévation de la puissance par un facteur 100! Supposons que votre ampli délivre 4 watts pour une écoute confortable. Introduire une correction de 20dB équivaut à lui demander de produire 400 watts à la fréquence incriminée! Il y de grandes chances pour que l'ampli soit saturé et les enceintes détruites avant que vous n'y parveniez. Et même si c'était possible, vous auriez un niveau colossal 1 mètre plus loin, précisemment là où la correction inverse est nécessaire!
La correction par processeur numérique
Il existe aujourd'hui des systèmes de correction numérique plus sophistiqués (Digital Room Correction). Le principe consiste à prélever un échantillon des paramètres acoustiques de la pièce en mesurant la réponse impulsionnelle pour chaque canal. Les informations recueillies concernent à la fois le domaine temporel et fréquentiel. Ensuite, on applique au programme sonore, une correction équivalente à l'inverse des paramètres enregistrés. La résolution est bien meilleure qu'avec égaliseur classique car elle n'est pas limitée au tiers d'octave. La phase et le temps de propagation sont pris en compte. Ce système donne de bons résultats pour corriger les modes stationnaires et aussi pour compenser les écarts de distance entre les enceintes.
Limites de la correction électronique
Les deux méthodes ont ceci en commun: elles ne sont acceptables que pour une localisation précise. Les fabricants proposent une procédure de mesurage en plusieurs points et l'appareil calcule la correction d'après la moyenne des relevés. Cela fonctionne aux très basses fréquences, mais ne permet pas de corriger par exemple, un filtrage en peigne dont le spectre change tous les dix centimètres! A 500Hz, la distance qui sépare une crête d'une annulation est de 34cm. Deux personnes assises cote à cote n'entendrons pas la même chose.




L'illustration ci-dessus représente un local avec deux enceintes L, R et une zone d'écoute délimitée par le cercle rouge. A l'intérieur de cette zone, on trouve 5 points de mesurage numérotés de 1 à 5. On observe les vagues de pression produites par un mode stationnaire à 100Hz à gauche, à 170Hz au centre et 300Hz à droite. A 100Hz, les points 1, 2 et 3 reçoivent une pression élevée tandis que les points 4 et 5 sont situés dans un creux de pression. A d'autres fréquences l'écart de pression entre les points suit un ordre différent. Les courbes publiées par les fabricants sont toujours optimisées pour un seul point. La correction globale, basée sur une moyenne, ne pourra pas compenser individuellement chaque point de la zone d'écoute. Pour simplifier l'exposé, seules les ondes stationnaires sont représentées. La correction des réflexions précoces est encore plus délicate.

La correction électronique est envisageable quand les longueurs d'ondes sont suffisamment importantes (jusqu'à 120/150Hz environ) et les écarts d'amplitude modestes (8 à 10dB au maximum). Elle fonctionne mieux pour une surface restreinte que pour une zone étendue.Au cours de ma carrière, j'ai eu l'occasion d'égaliser des centaines de studios d'enregistrement et d'utiliser tous les systèmes. Voici mon conseil: avant de se lancer aveuglément dans une correction électronique, explorez d'abord toutes les autres solutions. Un placement judicieux des enceintes et du point d'écoute, peut résoudre une bonne partie des problèmes. Les systèmes électroniques deviennent transparents quand on leur demande une correction modérée. Ceci suppose que les problèmes majeurs soient déjà atténués par un traitement acoustique préalable.

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Message » 11 Avr 2016 17:53

Je connais très bien ce paragraphe de Jean-Pierre Lafont mais ça ne correspond pas vraiment à la situation dont l'on parle.

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Message » 11 Avr 2016 18:00

Et si justement!

Iorn a écrit:
kazuya a écrit:Bien sûr que ça fonctionne quand on sait ce qu'on fait !


Quand on sait ce que l'on fait on ne le fait pas justement :roll: ou très peu et avec prudence


La correction électronique
L'égalisation simple
L'insertion d'un égaliseur paramétrique ou par 1/3 d'octave, dans la chaîne de reproduction a longtemps été une solution séduisante pour supprimer les colorations. Malheureusement, cette technique pose plusieurs problèmes:
- D'abord, elle ne tient pas compte des composantes temporelles du signal. Les écarts de phase, responsables de la plupart des accidents de la courbe de réponse, ne sont pas pris en compte. Pire encore, la correction introduit des déphasages supplémentaires qui compliquent encore les choses.
- Ensuite, s'il est facile d'atténuer une crête d'amplitude, il est beaucoup moins évident de combler une atténuation. On demande à l'enceinte de délivrer une puissance phénoménale qui risque d'endommager le matériel.
- Enfin, les interférences produisent une multitude de zones de haute et de basse pression. Quand on atténue une fréquence jugée excessive en un point, on atténue également la zone de basse pression qui se trouve quelques centimètres à coté. On déplace le problème, mais on ne résout rien (voir le chapitre sur les modes stationnaires).

Exemple: mesurée en un point de la zone d'écoute, la réponse en fréquence de votre installation audio affiche un large trou de 20 décibels à 170Hz, probablement dû à un mode stationnaire. Un égaliseur acoustique fonctionne toujours en atténuation et vous découvrez qu'au 1/3 d'octave il n'existe pas de bande à 170Hz, mais seulement à 160Hz. Faute de mieux, vous laissez cette bande à son niveau nominal et vous atténuez les autres. Le niveau global devient très atténué et vous cherchez à compenser en tournant le bouton de volume. A partir de cet instant, vous risquez fort de saturer l'amplificateur car une compensation de 20dB équivaut à une élévation de la puissance par un facteur 100! Supposons que votre ampli délivre 4 watts pour une écoute confortable. Introduire une correction de 20dB équivaut à lui demander de produire 400 watts à la fréquence incriminée! Il y de grandes chances pour que l'ampli soit saturé et les enceintes détruites avant que vous n'y parveniez. Et même si c'était possible, vous auriez un niveau colossal 1 mètre plus loin, précisemment là où la correction inverse est nécessaire!
La correction par processeur numérique
Il existe aujourd'hui des systèmes de correction numérique plus sophistiqués (Digital Room Correction). Le principe consiste à prélever un échantillon des paramètres acoustiques de la pièce en mesurant la réponse impulsionnelle pour chaque canal. Les informations recueillies concernent à la fois le domaine temporel et fréquentiel. Ensuite, on applique au programme sonore, une correction équivalente à l'inverse des paramètres enregistrés. La résolution est bien meilleure qu'avec égaliseur classique car elle n'est pas limitée au tiers d'octave. La phase et le temps de propagation sont pris en compte. Ce système donne de bons résultats pour corriger les modes stationnaires et aussi pour compenser les écarts de distance entre les enceintes.
Limites de la correction électronique
Les deux méthodes ont ceci en commun: elles ne sont acceptables que pour une localisation précise. Les fabricants proposent une procédure de mesurage en plusieurs points et l'appareil calcule la correction d'après la moyenne des relevés. Cela fonctionne aux très basses fréquences, mais ne permet pas de corriger par exemple, un filtrage en peigne dont le spectre change tous les dix centimètres! A 500Hz, la distance qui sépare une crête d'une annulation est de 34cm. Deux personnes assises cote à cote n'entendrons pas la même chose.




L'illustration ci-dessus représente un local avec deux enceintes L, R et une zone d'écoute délimitée par le cercle rouge. A l'intérieur de cette zone, on trouve 5 points de mesurage numérotés de 1 à 5. On observe les vagues de pression produites par un mode stationnaire à 100Hz à gauche, à 170Hz au centre et 300Hz à droite. A 100Hz, les points 1, 2 et 3 reçoivent une pression élevée tandis que les points 4 et 5 sont situés dans un creux de pression. A d'autres fréquences l'écart de pression entre les points suit un ordre différent. Les courbes publiées par les fabricants sont toujours optimisées pour un seul point. La correction globale, basée sur une moyenne, ne pourra pas compenser individuellement chaque point de la zone d'écoute. Pour simplifier l'exposé, seules les ondes stationnaires sont représentées. La correction des réflexions précoces est encore plus délicate.

La correction électronique est envisageable quand les longueurs d'ondes sont suffisamment importantes (jusqu'à 120/150Hz environ) et les écarts d'amplitude modestes (8 à 10dB au maximum). Elle fonctionne mieux pour une surface restreinte que pour une zone étendue.Au cours de ma carrière, j'ai eu l'occasion d'égaliser des centaines de studios d'enregistrement et d'utiliser tous les systèmes. Voici mon conseil: avant de se lancer aveuglément dans une correction électronique, explorez d'abord toutes les autres solutions. Un placement judicieux des enceintes et du point d'écoute, peut résoudre une bonne partie des problèmes. Les systèmes électroniques deviennent transparents quand on leur demande une correction modérée. Ceci suppose que les problèmes majeurs soient déjà atténués par un traitement acoustique préalable.

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Message » 11 Avr 2016 18:09

"Pas vraiment" signifie qu'une grande partie ne s'applique pas ou qu'il faudrait l'appliquer différemment.
Chacun sa méthode, de toute façon rien est parfait dans la reproduction du son, à commencer par l'acoustique insoluble des salles de taille domestique.
Donc on fait des compromis par-ci par-là pour obtenir un résultat cohérent.
La correction numérique (plus qu'électronique) a aujourd'hui parfaitement sa place pour palier à certains problèmes, mais pas à tous évidemment.

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Message » 11 Avr 2016 18:11

STRA a écrit:Et si justement!

Iorn a écrit:
Quand on sait ce que l'on fait on ne le fait pas justement :roll: ou très peu et avec prudence


La correction électronique
L'égalisation simple
L'insertion d'un égaliseur paramétrique ou par 1/3 d'octave, dans la chaîne de reproduction a longtemps été une solution séduisante pour supprimer les colorations. Malheureusement, cette technique pose plusieurs problèmes:
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- Ensuite, s'il est facile d'atténuer une crête d'amplitude, il est beaucoup moins évident de combler une atténuation. On demande à l'enceinte de délivrer une puissance phénoménale qui risque d'endommager le matériel.
- Enfin, les interférences produisent une multitude de zones de haute et de basse pression. Quand on atténue une fréquence jugée excessive en un point, on atténue également la zone de basse pression qui se trouve quelques centimètres à coté. On déplace le problème, mais on ne résout rien (voir le chapitre sur les modes stationnaires).

Exemple: mesurée en un point de la zone d'écoute, la réponse en fréquence de votre installation audio affiche un large trou de 20 décibels à 170Hz, probablement dû à un mode stationnaire. Un égaliseur acoustique fonctionne toujours en atténuation et vous découvrez qu'au 1/3 d'octave il n'existe pas de bande à 170Hz, mais seulement à 160Hz. Faute de mieux, vous laissez cette bande à son niveau nominal et vous atténuez les autres. Le niveau global devient très atténué et vous cherchez à compenser en tournant le bouton de volume. A partir de cet instant, vous risquez fort de saturer l'amplificateur car une compensation de 20dB équivaut à une élévation de la puissance par un facteur 100! Supposons que votre ampli délivre 4 watts pour une écoute confortable. Introduire une correction de 20dB équivaut à lui demander de produire 400 watts à la fréquence incriminée! Il y de grandes chances pour que l'ampli soit saturé et les enceintes détruites avant que vous n'y parveniez. Et même si c'était possible, vous auriez un niveau colossal 1 mètre plus loin, précisemment là où la correction inverse est nécessaire!
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très peu et avec prudence oui tout à fait.

On ne fait de toute façon pas de la correction électronique d'un local en temps que telle
Quand il s'agit de problème acoustique une égalisation ne les règle pas , au mieux elle les déplace
Iorn
 
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Message » 11 Avr 2016 18:13

Je vous rappelle quand même que sans correction numérique, le système d'Igor est carrément inécoutable ! :D :ko:

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Message » 11 Avr 2016 18:21

kazuya a écrit:"Pas vraiment" signifie qu'une grande partie ne s'applique pas ou qu'il faudrait l'appliquer différemment.
Chacun sa méthode, de toute façon rien est parfait dans la reproduction du son, à commencer par l'acoustique insoluble des salles de taille domestique.
Donc on fait des compromis par-ci par-là pour obtenir un résultat cohérent.
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Dans ce sens la on est tout à fait d'accord :thks:
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Message » 11 Avr 2016 18:21

kazuya a écrit:Je vous rappelle quand même que sans correction numérique, le système d'Igor est carrément inécoutable ! :D :ko:



oui si on part de très loin , on est plus à ça près non plus :ko:
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Message » 11 Avr 2016 18:30

+1 Iorn et Kazuya.

La correction numérique des modes ne regle aucun probleme, jamais, elle diminue simplement l'audibilité et l'effet de masque sur les frequences voisines....le trainage temporel est toujours present.

Puisqu'il semble y avoir un seul mode genant a 30hz il pourrait être intéressant d'utiliser les enceintes arrieres pour qu'elles produisent une impulsion a cette frequence en opposition de phase du signal des enceintes frontales...
STRA
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