zeroundemi a écrit:Scytales a écrit:Mais quel est le rapport entre le fait qu'un amplificateur soit sans contre-réaction (feedback) et sa "compatibilité" avec son utilisation en bi-amplification passive?
Feedback global : le signal présent sur la sortie vers les HPs est comparé à celui qui arrive sur l'entrée de l'ampli : s'il y a écart entre les 2, l'ampli corrige
Si l'ampli est utilisé en bi-amp passive : à la sortie vers les HPs, en passant par le filtre passif, on n'est plus en full range ; il y a un écart avec ce que l'ampli devrait faire ; on ne sait plus distinguer la part "normale" de cet écart, qui doit être corrigée, et la part "anormale" liée à la bi-amp. L'ampli corrige tout, sans discernement
Alors, là, les bras m'en tombent!
Je vais te poser une question qui devrait te permettre de saisir immédiatement le peu de pertinence de ton explication :
Où ce trouve le point à partir duquel est pris le signal qui est contre-réactionné?
Scytales a écrit:Et qu'est-ce qu'un ampli "très rapide en bas" selon le critère discuté au début de cette filière?
Sur des enceintes que l'on dit "difficiles à driver", en clair : équipées de gros boomers, il faut une amplification performante pour "tenir" les HPs, sans quoi le grave sera qualifié de "baveux", "lent", etc.
En amplification "linéaire", celà conduit à utiliser des amplis trés puissants (c'est-à-dire : essentiellement trés bien alimentés)
En amplification "à découpage", PWM, on atteint plus facilement de bosn résultats
Cela ne répond pas à ma question.
Je vais tenter d'y répondre moi-même:
Scytales a écrit:C'est quoi le temps de monté d'un signal sinusoïdal de 200 Hz ?
A peu près cent-vingt millisecondes (un peu moins du quart de la période), non ?
Le temps de montée de l'ampli se mesure plutôt en microsecondes (µs) : on applique à l'entrée un signal carré (c'est-à-dire avec un front trés raide) et on regarde à l'oscillo comment est la sortie de l'ampli, la sortie met un "certain temps" (= temps de montée) pour atteindre le sommet du signal carré, puis oscille un peu (dépend du facteur d'amortissement "damping factor" DF)
Ce test est révélateur des qualités de rapidité d'un ampli
Cent vingt millisecondes, c'est cent vingt mille microsecondes, si tu préfères
Le temps se mesure en seconde, dans le système internationale d'unités. Myriaseconde, milliseconde, microseconde, picoseconde, décaseconde, mégaseconde, femtoseconde, etc... ne sont que les dénominations de multiples entiers d'une seconde...
Ces mots remplacent parfois avantageusement les expressions chiffrées respectives : 10 000s; 0,001 s; 0,000 001 s; 0,000 000 000 001 s; 10 s; 1 000 000 s; 0,000 000 000 000 001 s.
Ou mieux : 1x10^4 s, 1x10^-3 s, 1x10^-6 s, 1x10^-12 s, 1x10^1 s, 1x10^6 s, 1x10^-15 s.
En quoi un
temps (exprimé en seconde), est-il révélateur d'une
vitesse (exprimée en une
quantité par seconde) ?
Je pense qu'il y a maldonne dès le début de cette filière, parce que des termes sont utilisés à tort et à travers.
Un temps de montée (cela se mesure comme tu le décris, avec cela je suis d'accord) ne reflète en rien une vitesse. Seulement... un temps.
Cela est une autre façon d'exprimer la bande passante d'un amplificateur (une fréquence, c'est bêtement l'inverse d'un temps).
Et, oui, un amplificateur qui a un temps de montée même d'un peu plus de 120 000 microsecondes en réalité, a une bande passante suffisante pour reproduire un signal de 200 Hz à un niveau inférieur ou au moins égal à celui du signal carré utilisé pour mesurer le dit temps de montée.
On fait rarement une mesure de temps de montée en fort signaux (tendant vers ou au niveau maximum que peut reproduire un ampli). Je pense que c'est tout simplement parce qu'on lui demande rarement un niveau important à des fréquences très élevées. On fait plus souvent des mesure de temps de montée en petit signaux.