
La rivière rouge (Red River) - Howard Hawks
Wild Side, 2012
BD-50, Zone B
1.37, N&B
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 17381 kbps
English / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 836 kbps / 16-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 16-bit)
French / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 864 kbps / 16-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 16-bit)
STF, amovibles
Parce que c'est toujours plus facile de lister dans ce sens là, je vais commencer par les faiblesses flagrantes (mais parfois inévitables) du Blu Ray.
- Avec la présence de 4h20 de film (2h06 + 2h12), et vu que la version courte a été reconstruite à partir de la version longue, on aurait pu s'attendre à l'utilisation de seamless branching afin d'optimiser l'espace disque. Killer Elite n'en avait pas, La rivière rouge n'en aura pas non plus. Résultat : le débit vidéo du film est assez limite, à 17381 kbps. En théorie et vu le contenu du disque, en seamless branching, on aurait pu atteindre les 30000 kbps minimum, voire le maximum autorisé par le support. Dommage. Qui plus est, malgré ces 4h20 de film, le disque n'est utilisé qu'à 38 Go, soit environ 80% de ses capacités. Heureusement, au vu du rendu, cela ne semble pas générer de problèmes de compression visibles.
- Comme expliqué dans le livre, sur Internet et dans le documentaire de 16 min de l'édition (que de communication, dites donc), il y a des différences notables entre les plans SD utilisés dans la version courte et le reste du film. Ces plans SD sont parfois, mais rarement, trouvables en HD dans la version longue et y sont bien plus beaux. Ils apparaissent tout au long de la version courte, et sont environ au nombre de 12. Leur durée varie entre quelques images (2 à 5 secondes) et 30 secondes, la plupart font environ 20 secondes. Au sein même de ces plans en SD, la qualité varie : certains sont vraiment moches et possèdent un fort aliasing, d'autres sont simplement passables. Dans tous les cas, la différence avec le reste du film, autrement plus fin et beau, est flagrante. A noter que ces inserts concernent les génériques de début et de fin.
- Comme trop souvent chez Wild Side, les pistes sons sont proposées en 16-bit seulement.
Ces points "noirs" notés, le reste du film est présenté dans un état agréablement surprenant. De très nombreux plans dégagent une sensation de finesse et de détails très agréable, ainsi qu'un look naturel, vierge de dégrainage ou autres bidouillages. Le film possède malheureusement de nombreuses fluctuations en qualité, que ce soit à travers la subsistance de rayures, fluctuations de luminosité, hétérogénéité de netteté, ainsi que divers petites choses de ce genre (comme, par exemple, ces étranges traits horizontaux à 22 min 15 sec). Aussi, certains plans ont un aspect assez étrange dans les mouvements, comme s'ils avaient du ghosting. Enfin, si la plupart des séquences de nuit sont bien rendues, celle située autour d'1h35 souffre plus que les autres, et possède un rendu bien plus fin. Cependant, l'apport HD est bel et bien présent, et le tout est regardable dans des conditions plus que confortables.
Pour le son, c'est un poil moins enjoué, mais là aussi, au vu des réserves notées dans le livret, du bon boulot. Aucun souffle audible n'est à déplorer, mais la piste tend à assez facilement saturer quand ça s'emballe, et les dialogues sont tour à tour un peu sourds et étouffés ou criards. Cependant, un rapide tour sur la VF suffit à comprendre l'efficacité du travail effectué, tant la VO lui est immensément supérieure.
Image : 8/10
Son (VO 1.0) : 7.5/10
Film : 9/10