WhyHey a écrit:Merci Kerlouan

t'en prends pour moi

Abraham.ctl a écrit:J'ajouterai que le PCM correspond à une représentation temporelle du signal (amplitude du signal à l'instant t). Or, l'oreille est un dispositif qui analyse spectralement le signal, mais qui ne mesure pas très précisément l'amplitude de chaque fréquence (perception logarithmique).
Heuu... l'oreille a une dynamique proche de 120db, donc avec 144, ca suffit 
Le PCM a besoin d'une très grande précision sur l'amplitude pour pouvoir reproduire fidèlement la fréquence (si la transformée de Fourrier est bien réalisée et que l'on ne se contente pas de sortir des paliers
rien compris ! les paliers, le Fourier, la precision: tu peux completer pour que je comprenne : ca c'est pas simple, faut m'expliquer longtemps
). Cette précision est d'autant plus importante que l'oreille cherche les harmoniques.
bis! le lien entre harmonique, oreil, DFT (ou autre, je ne suis pas sectaire) et précision ? M'enfin bon, soit, faut etre précis en PCMLe DSD est très mauvais pour reproduire l'amplitude (si les bits s'additionnent) mais sait bien reproduire les fréquences.
Ah!Résultat : on n'a pas une belle sinusoide mais on a bien un signal de la bonne fréquence et une grande dynamique possible.
Ah! Heuuu pourquoi on n'a pas une belle sinusoide ?Si les bits sont additifs, le cadage
cadage, cadrage ? c'est quoi le cadrage ou le cadage? de l'information n'est pas bonne sur un DSD (on pourrait avoir la même qauntité d'information avec un nombre de bits beaucoup plus faible)
Ah! tu fais comment pour avoir moins de bits et la meme quantité d'info en DSD ?, mais leur lecture est beaucoup plus simple (autre solution : le bit-stream est bien codé avec des mots mais le gain de place est compensé par l'ajouts de bits redondants permettant de faire fonctionner des algorithmes correcteur d'erreur).
ben j'ai pas tout compris mais je suis preneur d'explications , pis je vais essayer de suivre ... et c'est vrai que je ne suis pas doué pour ca

Tcha

Je développe un peu (ça fait qq années que je n'ai plus fait de traitement du signal) :
1. L'oreille analyse très bien les fréquence mais à une perception logarithmique des amplitudes :
Si le niveau global est par exemple de 50dB, tu ne percevra pas du tout un son de 20bB dans une bande de fréquence proche (nb : 50bB+20dB ne font pas 70dB, mais 50 et des poussières). Par contre dans un environnement très calme, on entend un son de 20 dB.
Pour le 144dB dont tu parles, il s'agit du pas de quantification lorsqu'on travaille en 24 bits et on en arrive aux point 2 et 3 :
2. La transformée de Fourrier permet de passer du temps aux fréquences et inversement. Sur un CD en PCM, tu as la valeur de l'amplitude de la pression acoustique (en fait de l'amplitude du signal électrique généré par le microphone, après traitement, mais bon, c'est pareil) codée sur 16 bits tous les 1/44000èmes de seconde.
Pour produire un signal à partir de ce CD, tu peux (comme le font beaucoup de convertisseurs dans d'autres domaines que l'audio) te contenter de sortir des paliers durant 1/44000ème de seconde dont la valeur correspond à celle codée sur 16 bits. Une telle conversion N->A est satisfaisante pour reproduire une onde à 20Hz mais pas celles à 20kHz.
Une autre possibilité (je ne sais pas si elle est utilisée) est de réaliser des calculs à base de transformée de Fourrier afin d'obtenir l'ensemble des fréquences (avec leur amplitude et leur phase) contenues dans le signal et de synthétiser toutes ces fréquences.
Enfin, tu peux, au lieu de faire des bêtes paliers plats, réaliser une interpolation (plus ou moins complexe) entre les valeurs des échantillons successifs. Je crois que c'est ce qui est fait dans les DAC en HiFi, en particulier avec l'oversampling et l'upsampling.
Les 144 dB de pas d'échantillonage sont donc utilisés pour deux 2 choses:
- le niveau sonore (pouvoir distinquer les sons forts des sons piano cf. 1)
- la variation de la pression acoustique lorsqu'elle décrit sa sinusoide (ou tout autre courbe périodique).
3. Le lien avec les harmoniques :
L'oreille veut des fréquences correctes (précision jusqu'à 0.25Hz dans certins cas) surtout lorsque les instruments sont riches en harmoniques.
J'en déduits que la grande précision du PCM (le 144dB dont tu parlais) sont utilisées non pas pour bien positionner le niveau sonore (ce dont on parlait au 1.), mais pour éviter que les différentes fréquences harmoniques ne soient désaccordées après la conversion N->A (ce dont on parlait au 2.).
4. Le reste de tes remarques concernent mon interrogations première :
D'après ce que j'ai compris du DSD, ses bits seraient plutot additifs que multiplicatifs. Je ne comprends donc pas comment il peut donner d'aussi bons résultats.
Additif : 1 = je monte, 0 = je descend.
En 64 bits, tu n'as que 64 niveaux possibles. Car, si je monte puis je descend ça revient au même que si je decend puis je monte.
Multiplicatifs : avec des mots de 16bits, tu as 65000 possibilités. avec des mots de 24 bits, tu as 16.000.000 de possibilité et avec des mots de 64bits, 18*10^18 possibilités.
Conclusion : le DSD ne peut pas être uniquement 1 = je monte et 0=je descend car la précision serait ridicule. Il y a forcément autre chose.
Je disais :
Si les bits ne sont qu'additifs, tu as un bon respect de la fréquence, mais une précision ridicule au niveau de l'amplitude et tu ne peut donc pas recréer une sinusoide.
Mais je ne crois pas à la condition que je pose et j'aimerai savoir comment en échantillonnant à 1 bit à 2MHz on peut obtenir un résultat aussi bon.
Est-ce que le DSD ne serait pas du PCM 16/44 plus du 1bit à 2MHz pour l'espace entre 2 échantillons?
Je ne sais pas si c'est plus clair
