Denis31 a écrit:WhyHey a écrit:y a pas de pll sur les CS ??
Si, sur celles qui ont une entrée numérique. On peut alors (parfois) choisir le mode de synchro du flux sortant: soit sur l'horloge interne, soit sur sur le flux entrant.
Toutafé.
Sur la plupart des cartes son, je pense, il y a une horloge dédiée. C'est une petite boîte métallique perdue parmi les autres composants soudés sur la carte. Comme un condensateur, sauf que cela n'a pas la forme d'un condensateur. Il y a un quartz à l'intérieur.
C'est elle qui est maîtresse du timing lorsqu'on joue de l'audio sur PC. C'est ainsi que sur les logiciels de lecture de DVD standards, comme c'est la carte son qui décide de la vitesse de lecture, l'image gagne ou perd une trame de temps en temps, parce qu'elle n'est pas synchronisée avec l'horloge de la carte vidéo. Ce n'est peut-être pas le cas pour les logiciels à compensation de mouvement, qui recréent des images à une cadence différente des originaux, et ce ne sera pas le cas non plus si le son sort directement en HDMI de la carte vidéo, auquel cas la lecture du DVD peut être soumise à la seule horloge de la carte vidéo.
Il est d'ailleurs tout-à-fait possible d'utiliser l'HDMI comme sortie audio numérique si la carte vidéo comporte des drivers audio. C'est une option que l'on n'a pas abordée.
Comme l'indique Denis31, on peut utiliser une configuration un peu tordue : on branche une mécanique CD hifi sur l'entrée numérique de la carte son, et dans le panneau de contrôle de la carte son, on règle l'horloge sur "externe". La carte devient alors esclave du drive externe.
richardpe a écrit:Le juge de paix ne serait il pas tous simplement de mesurer les signaux carré sortant le PCM des SPDIF corréler à une mesure du jitter selon un protocole viable (Dunn ?) ainsi qu' une mesure du ripple et son influence sur les deux autres mesures ?
Juge de paix, non, car ce n'est qu'une mesure intermédiaire. Il faut mesurer le jitter résiduel tout au bout de la chaîne, sur la sortie analogique du DAC.
Pour cela, il faut un ADC de grande qualité (oscillo, carte son...), et se documenter sur les spectres associés au jitter et à la modulation d'amplitude pour interpréter le spectre que l'on va obtenir.
richardpe a écrit:Seconde question et pas des moindres, peut on vraiment déterminer un seuil objectif des mesures reproduites et en tirer un aspect tangible de nos écoutes subjectives ?
Hors sujet pour le moment, à la demande de JAVA Alive.
richardpe a écrit:La logique voudrait que ces mesures précités influencent sur le spectre audible mesuré en FFT sur les sorties analogiques d'un DAC via un analyseur ou quelque chose de voisin avec les critères suivants : dynamique, distorsion harmonique, bande passante, phase.
Bonne question. En fait, le jitter représente une disotorsion à part entière dans le domaine analogique. Un signal analogique peut être pourri de jitter, il n'aura pour autant ni distorsion harmonique, ni distorsion d'intermodulation, aucune limitation de bande passante, une dynamique impeccable etc. Les mesures de phase et de bruit seront impeccables, bien qu'en toute rigueur, un signal avec du jitter, par définition, a une phase instable et comporte un bruit.
Le jitter se mesure tout simplement
en plus des autres critères.