Merci Gilles pour ton effort de rédaction et la précision de tes analyses.
Cela retranscrit très bien le déroulement et le cheminement de nos écoutes.
Pour ma part, je garde en mémoire la qualité des sources Esoteric, des JBL en général et du vinyl.
L'écoute du trio de Paolo Fresu (PAF) sur le gros système était remarquable et très certainement la meilleure écoute réalisée en comparaison de l'écoute live
: difficile d'en analyser les causes, mais cela a un rapport avec le fait que chaque instrument et instrumentiste est reproduit independamment des autres, sans aucune intermodulation, avec la bonne hauteur tonale, à l'échelle 1:1, avec aisance et naturel, sans tassement perceptible.
Toujours sur le gros système, l'écoute du vinyl a été une révélation pour moi (et une première en termes de qualité de mise en oeuvre) !
Je n'imaginais pas à quel point le vinyl pouvait restituer avec autant d'aisances, de naturel et de vie un événement musical.
Le Flamenco était impressionnant de vie et le jazz était restitué avec naturel . L'écoute du vinyl est immédiatement compréhensible, et semble en comparaison ne pas nécessiter d'efforts d'intellectualisation, d'effort de comprehension.
A ce titre, le retour sur la même piste de jazz version SACD a été assez cruel et instructive à l'encontre de la galette numérique. L'écoute était de suite plus abstraite et nécessitait de reconstruire le piano à partir des notes perçues. Pour le vinyl, l'ensemble du piano était là.
A noter tout de même quelques timbres qui nous ont surpris sur le disque de Flamenco (le plancher frappé violemment par la danseuse ou les claquements de mains) mais difficile de faire la part des choses entre l'enregistrement et les différents éléments qui contribuaient au résultat global.
Le retour des écoutes sur le plus petit système (X05 + IT + Array 1400) s'est fait en douceur grâce au concours du Lavardin bien servi par la source X05 et les Array.
L'écoute de la même piste de jazz a remis en évidence les qualités de l'IT à retranscrire de manière très naturelle, sans effort de comprehension, la petite formation jazz. L'écoute possédait des similitudes étonnantes avec l'écoute vinyl réalisée juste avant.
Le foot taping y perdait un peu en relatif de ma norme d'écoute ou des écoutes du gros système mais je tends à l'attribuer au mariage avec les Array 1400 ou au fait que celles ci semblent descendre moins bas que les Concorde.
L'écoute de "Paris" de Terrasson était captivante tant le temps semblait s'étirer (le morceau est construit comme cela mais là, cela devenait évident) avec une dynamique très importante, et une richesse des informations.
J'ai retrouvé les qualités des compressions
(dynamique, rapidité et qualité de certains timbres) mais aussi leurs faiblesses à mes oreilles (linéarité moins bonne d'un bout du spectre à l'autre, projection parfois du son, et timbres manquant de naturel parfois notamment sur les cordes frottées).
Il m'a manqué un peu de largeur de la scène mais le système était volontairement épuré par Eric sans optimisation des supports, des cables électriques et des "goodies" accoustiques
.
Je retiens de cet après midi en compagnie de Gilles et Eric des écoutes captivantes, qui pour certaines, nous ont charmé de manière indiscutable.
De manière assez unanime, nous avons Gilles et moi, cru déceler la qualité de la source Esotéric X05 par la richesse, la dynamique et la fluidité dont elle semble faire preuve.
Je retiens aussi l'accueil simple et sympathique d'Eric
qui n'a pas manqué une seule écoute et qui ne masque pas ses problématiques de mise en oeuvre parfois, qui comme tout à chacun ne manquent jamais de nous assaillir
dans nos parcours de mélomanes audiophiles...