A La source de la haute fidelite...

» 03 Déc 2006 21:16

cohuelaz , vous etes priez de faire rappliquer cet intervenant de suite

nous avons les moyens de vous faire parler

sinon on dit a tous que bastopole a .....

:mdr:

» 03 Déc 2006 21:24

a quoi???

» 03 Déc 2006 21:27

aye il a peur

:wink:

comme quoi les menaces facon ex union sovietique ca marche encore

:mdr:

si c est la primare ben c est un tres bon choix

cr at work in few time :idee:

amicalement

» 03 Déc 2006 21:30

lone wolf and cube a écrit:aye il a peur

comme quoi les menaces facon ex union sovietique ca marche encore

si c est la primare ben c est un tres bon choix

cr at work in few time

amicalement

Tu m'etonnes d'autant que je suis en train de finir les demons de dostoievsky... et retrospectivement c'est assez destabilisant de lire ce genre de livre pré-revolutionnaires, donc du coup les menaces :evil:

sinon oui c'est la primare cd 21, j'avais avant une rotel 951...

» 03 Déc 2006 21:31

on attend avec impatience ton cr , mon cher

pis les menaces que je proferes sont plus des boutades qu autre chose :mdr:

amicalement

» 03 Déc 2006 22:24

Bastopole a écrit:
lone wolf and cube a écrit:aye il a peur

comme quoi les menaces facon ex union sovietique ca marche encore

si c est la primare ben c est un tres bon choix

cr at work in few time

amicalement

Tu m'etonnes d'autant que je suis en train de finir les demons de dostoievsky... et retrospectivement c'est assez destabilisant de lire ce genre de livre pré-revolutionnaires, donc du coup les menaces

sinon oui c'est la primare cd 21, j'avais avant une rotel 951...

Quand tu auras fini je te conseille La mort du Roi Tsongor de Laurent Gaudé, un petit roman qui emprunte la stucture d'une épopée tragique antique, pas seulement grecque mais qui a une écriture très moderne. Bref un livre qui se lit comme un Classique c'est à dire qu'on peut le relire ensuite...

Cordialement,

» 03 Déc 2006 23:38

Voilà, je me pose ici.

Un verre de verveine en main, je sirote et me rechauffe au melodies sinueuses de ce cher Miles. Le temps s'arrete, et plus rien ne compte desormais que l'instant. Instant eternel, instant fugace ou les pensées se mélangeant aux reves, tourbillonent à loisir vers des contrées magiques et nuageuses. Là où, profitant de la nonchalence de mon etre, mon ame se denoue, se delasse et semble meme rayonner au delà toute matiere, comme une riviere de velours dans un ciel saharien. Je m'evade dans l'obscurité de mes paupieres, bercé par la douceur toute melancolique de couleurs imaginaires et savoureuses, couleur de miel, couleur d'automne, couleur de sable, de mers et de nuages crepusculaires, couleurs aux mille reflets, dans le ciel bleu de mon desespoir...

Est-ce la fatigue? Est-ce la musique? Est-ce la douce saveur de ma tysanne encore fumante? N'est-ce pas ce delicat melange des trois qui m'enveloppe, et me noie dans une etrange, et si langoureuse ivresse? Melange, recette, et autre formule magique, que m'importe, je suis bien, sans meme savoir ou je suis, sans meme savoir si je suis! La magie de l'instant opere, deja je repars vers d'autres mondes, loin, vers d'autres musiques, vers d'autres artistes, vers d'autres hommes...

bien à vous,

» 04 Déc 2006 19:43

Bastopole a écrit:Voilà, je me pose ici.

Un verre de verveine en main, je sirote et me rechauffe au melodies sinueuses de ce cher Miles. Le temps s'arrete, et plus rien ne compte desormais que l'instant. Instant eternel, instant fugace ou les pensées se mélangeant aux reves, tourbillonent à loisir vers des contrées magiques et nuageuses. Là où, profitant de la nonchalence de mon etre, mon ame se denoue, se delasse et semble meme rayonner au delà toute matiere, comme une riviere de velours dans un ciel saharien. Je m'evade dans l'obscurité de mes paupieres, bercé par la douceur toute melancolique de couleurs imaginaires et savoureuses, couleur de miel, couleur d'automne, couleur de sable, de mers et de nuages crepusculaires, couleurs aux mille reflets, dans le ciel bleu de mon desespoir...

Est-ce la fatigue? Est-ce la musique? Est-ce la douce saveur de ma tysanne encore fumante? N'est-ce pas ce delicat melange des trois qui m'enveloppe, et me noie dans une etrange, et si langoureuse ivresse? Melange, recette, et autre formule magique, que m'importe, je suis bien, sans meme savoir ou je suis, sans meme savoir si je suis! La magie de l'instant opere, deja je repars vers d'autres mondes, loin, vers d'autres musiques, vers d'autres artistes, vers d'autres hommes...

bien à vous,

Bien ton texte et bien ta signature, Beckett est un visage que j'ai toujours regretté de n'avoir pu photogaphier, une aspect incisif, un regard qui transperce. Une fois Altman m'a fait le même effet putatif, me sentir nu, heureusement Mastroainni m'a rassuré en me proposant une figure de lutin...

Attention, on rique de voir arriver Dub et ses comparses, ou ses comparses et Dub, préparez vos français et vos zumours...

Cordialement,

» 04 Déc 2006 21:56

tombapic a écrit:il met une douce note de musique dans sa liqueur et s'endort avec...

+ 1

» 05 Déc 2006 23:23

cohuelaz a écrit:
Bastopole a écrit:
lone wolf and cube a écrit:aye il a peur

comme quoi les menaces facon ex union sovietique ca marche encore

si c est la primare ben c est un tres bon choix

cr at work in few time

amicalement

Tu m'etonnes d'autant que je suis en train de finir les demons de dostoievsky... et retrospectivement c'est assez destabilisant de lire ce genre de livre pré-revolutionnaires, donc du coup les menaces

sinon oui c'est la primare cd 21, j'avais avant une rotel 951...

Quand tu auras fini je te conseille La mort du Roi Tsongor de Laurent Gaudé, un petit roman qui emprunte la stucture d'une épopée tragique antique, pas seulement grecque mais qui a une écriture très moderne. Bref un livre qui se lit comme un Classique c'est à dire qu'on peut le relire ensuite...

Cordialement,

J'aime pas laurent gaudé, pour moi, c'est une ecriture tres flatteuse les vingt premieres pages, mais passé la nouveauté, je trouve ca vide, et tres violent, de maniere gratuite... as tu lu salina du meme auteur? c'est une piece de theatre, je n'ai pas pu finir, j'avais envie de vomir...

bref, je me tourne plutot vers une litterature un peu plus douce, et m'en retourne vers la recherche du temps perdu, que j'avais laissé pendant un petit moment...

bonne soirée! :wink:

» 06 Déc 2006 8:18

Bastopole a écrit:J'aime pas laurent gaudé, pour moi, c'est une ecriture tres flatteuse les vingt premieres pages, mais passé la nouveauté, je trouve ca vide, et tres violent, de maniere gratuite... as tu lu salina du meme auteur? c'est une piece de theatre, je n'ai pas pu finir, j'avais envie de vomir...

bref, je me tourne plutot vers une litterature un peu plus douce, et m'en retourne vers la recherche du temps perdu, que j'avais laissé pendant un petit moment...

bonne soirée!

J'aime bien Laurent Gaudé...

De la douceur, certes, il en faut et la recherche du temps perdu est un passage obligé

Bonne lecture

Cordialement

» 11 Déc 2006 21:46

Et bien, ma foi, longtemps, une semaine, que je ne me suis baigné à cette source. J'y vais de ce pas avec vinyles exhumés et Linn Basik. Espérons que propre j'en sortirais !

Cordialement,

» 12 Déc 2006 0:20

Qui dit source de la hifi, dit concert! je rentre de pleyel ou je suis allé ecouter mes petits camarades du conservatoire dans un concert dutilleux, c'(etait reellement magnifique, d'une plenitude d'une vie, j'en reste encore sans voix c'est dire :mdr:

» 12 Déc 2006 7:16

Bastopole a écrit:Qui dit source de la hifi, dit concert! je rentre de pleyel ou je suis allé ecouter mes petits camarades du conservatoire dans un concert dutilleux, c'(etait reellement magnifique, d'une plenitude d'une vie, j'en reste encore sans voix c'est dire

Tu as raison, concert, longtemsp que je n'y suis pas rendu, faut que cela change !

» 13 Déc 2006 1:02

Toujours cette orée de nuit à remplir, cette musique liminaire à franchir
Enjamber le proscenium, se trouver au centre des ondes et réfléchir, se souvenir plutôt …

Quelques rares survivants d’une bien triste histoire se retrouvent tous les ans au fond des terres, près de ces arbres à pain qu’ils ont importés.
Taper, taper sur la peau sèche à peine cerclée, psalmodier de vieux rituels dans une langue oubliée pour croire encore à un passé bien poussiéreux.
Ils sont venus de loin, d’inde, l’abolition de l’esclavage a inventé les engagements décennaux, 10 ans de travaux forcés contre un toit et de la nourriture pour au bout repartir chez eux avec une soulte. Ils voulaient tous repartir ces indiens excommuniés en jaunes par des ex-esclaves contraint de négocier à la baisse leurs prétentions face à cette nouvelle servilité. Ils voulaient tous repartir mais l’engagement fut oublié et ils durent rester. Ils ont interdit leur langue à leurs enfants, contracté moult union pour oublier les «coolies » moqueurs et entendre les « chapés coolies » revanchards.
Taper, taper et encore taper sur les peaux sèches pendant que des jeunes montent sur le coutelas, marchent dans les braises ; les noix de cocos sont décapitées en rythme, le mouton égorgé et les fleurs offertes pendant que l’huile brûle sur les 7 bras.
On vient de loin pour les voir, entendre des mots Tamouls oubliés la bas, dans le pays d’origine. Ils récitent mais ne parlent plus et pourtant leur rituel est célèbre pour avoir 200 années d’ancienneté. De père en fils ils n’ont rien changé, les sens se perdent, mais l’entêtement de se savoir d’ailleurs entretient un cérémonial obsolète.
Taper, taper, encore plus fort taper sur les peaux sèches. Je suis derrière eux, l’œil collé au prisme et je regarde. Mon corps semble ne plus m’appartenir, taper et taper encore au point ou tout m’indique ce coutelas tranchant ou ce lit de braise à embrasser. Il me faut regarder, tout voir et appuyer, déclic fiévreux sur déclic pour résister à cette envie de me prendre pour Agni, ou Vulcain.

J’ai compris, ce jour là, la transe. Un bien mystérieux état dans lequel la musique nous plonge, des rythmes profonds et réguliers qui semblent amollir toute volonté et nous tendre vers un but irrationnel.

J’ai retrouvé ces sensations lors de cérémonies Vaudou ou encore certaines fêtes traditionnelles, celles des chasseurs, en Afrique. Averti, j’ai toujours su y résister et, ma foi, marcher sur la braise il faut plus qu’y croire !

Encore une fois la musique surprend, il semblerait que son action sur notre système nerveux ne soit pas complètement connue. Ici, il y a la musique techno et ses étranges phénomènes mais aussi une musique avec beaucoup d’infragrave. (je sais il y a d’autre raisons plus chimiques…)

Cordialement