Yoann44 a écrit:J'ai juste indiqué au conditionnel que lorsque des personnes à l'audition déficiente (jeune, pas jeune peu importe en l'occurrence) utilisent des superlatifs pour exprimer certaines différences, il est possible de s'interroger autour de la véracité de leurs propos étant donné que leur perception peut être flouée par ces pertes.Robert64 a écrit:Certes, mais on peut se poser la même question pour n'importe qui, même avec un audiogramme fréquentiel parfait, beaucoup de défauts, non liés à l'âge n'y apparaissant pas forcément.
Amuse toi à faire des écoutes en aveugle avec des enfants assez petits. Ils ont une audition parfaite à l'audiogramme (jusqu'à 22 Khz, pour ma petite fille de 4 ans, ce qui n'a rien d'exceptionnel)
Eh bien, pour distinguer de petites différences (timbre, disto...), ils sont assez mauvais: pas de "culture musicale"
A+
Je suis entièrement d'accord avec ta remarque sur la culture musicale et l'entrainement du couple oreille/cerveau. Pour les enfants, ce n'est pas un problème de perception mais bien d'éducation, comme n'importe quel élément demandant un apprentissage (langage, la cuisine, faire du vélo, de la peinture, du ski, ce que tu veux). En revanche, le défaut est bien perçu et très certainement mieux que nous. J'ai la chance de ne pas avoir de trous/bosses pour le moment et d'entendre encore jusqu'à 16/17kHz mais cela se réduit d'années en années, hélas. Mes enfants me surpassent allègrement dans ce domaine et c'est bien normal (5 et 10ans). Ils ne savent pas décrire précisément ce qu'ils entendent mais ils savent indiquer la présence de quelque chose. Un ami du même âge que moi vient de passer aux prothèses auditives (je pourrais lui demander le modèle) et il redécouvre de nombreuses choses qu'il ne percevait plus.
Même avec une audition en parfait état, les superlatifs utilisés par certains audiophiles pour différencier deux DAC, des cordons secteurs, des câbles modulation, RJ45, USB, haut-parleur, des alimentations de course, des conditionneurs de courant... me font toujours douter non pas de la véracité de leurs propos, car rien ne me permet de douter de leurs sensations, mais juste de la réalité des différences qu'ils ont entendues pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'audition.