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Les installations HiFi des forumeurs de HCFR.

Mon installation évolue

Message » 01 Nov 2021 13:29

Salut l'ami Indien. Que le Grand-Manitou t'inonde toujours de cette inspiration providentielle que j’ai trouvée dans le texte que je viens de lire. Car, grâce à toi, je viens de franchir un nouveau pas (peut-être décisif, il est trop tôt pour l'affirmer définitivement) dans ma quête mythique vers la réalisation d'une installation qui me permette de toujours mieux écouter de la vraie musique tout en haut dans mon grenier.

Après t'avoir lu, j'ai fait une modification dans mes réglages qui peut paraître infime mais qui semble, dans mes premières impressions du moins, avoir transformé assez profondément l'écoute de l'ensemble de l'installation. Une évolution de plus donc.

Cette modification toute simple a consisté à changer la pente des filtres IIR Linkwitz-Riley qui séparent à 700 c/s la demi Voie du Théâtre (mise sadiquement en doublet acoustique) (HP Lansing 515B) des pavillons Altec 1505B (avec moteur TAD 2‘’). J’utilisais jusqu’à présent une pente de 48 db/octave. Le petit changement (avec semble-t-il des conséquences décisives) a été de réduire la pente à 24 db/octave.

Et là, ça m’a paru miraculeux. Par exemple, les symphonies londoniennes de Joseph Haydn interprétées par Harnoncourt à la tête du Concertgebouw (des disques CD que je connais bien) sont devenues un feu d’artifice de rythme, de couleurs instrumentales, de subtilités dans le traitement des cordes, de profondeur de champs dans les interventions des différentes parties de l’orchestre, dans l’incroyable précisions de la batterie, enfin une restitution comme je ne l’avais jamais entendue ; et tout cela pour un simple réglage ( accompagné il est vrai de quelques modifications légères dans l’un ou l’autre filtres passe-bande de la réponse en fréquences). L’admirable interprétation de la symphonie dite « l’Horloge », avec le rythme si particulier de son mouvement lent, a fait se dresser mon capteur « pilométrique». Tout cela, je le dois à ton conseil avisé, l’Indien. Un grand merci.

J’ai aussi recherché une confirmation de ma première impression dans l’écoute des grands motets de Bach, une œuvre austère, voire âpre, sans concession dans la flagornerie auditive, dans l’interprétation dépouillée de Herreweghe (deux chanteurs par partie). La difficulté est de percevoir le double-chœur dans l’intervention spatiale des chanteurs, avec la souplesse dans le phrasé et surtout harmonieusement, sans duretés et sans effets de gorge rocailleuse comme il s’en produit souvent dans la restitution des aigus mal proportionnée et comme mon installation la faisait entendre parfois auparavant.

J’ai accompagné ce changement de pente du cross à 700 c/s par une modification de l’ambitus de restitution des demi VOT qui est passée de 300 -700 c/s à 200-700 c/s, soit à près de deux octaves. Je crois savoir que la distance acceptée entre les pôles émissifs des deux H.P. à l’intérieur d’un cross est d’autant plus grande que la fréquence de recoupement du filtre est basse. Or, le distance entre le centre du Lansing de la demi VOT et celui du RCF 18’’ des graves (dans son baffle de 250l) est relativement importante ; d’où l’intérêt de cette seconde modification qui, elle aussi, a probablement contribué à l’inattendue amélioration globale de l’installation.


Après l’audition ce matin de quelques autres disques particulièrement difficiles à bien reproduire, la nette amélioration de toute l’installation se confirme. Je reviendrai sur la poursuite de mes auditions prochainement.

Ce n’est que mon avis

Cordialement Olivier

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Le daim
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Message » 02 Avr 2022 18:29

Bonjour à tous,

Peu après la mise en place du SW, Olivier m’avait invité à découvrir le résultat. L’apport de ce dernier était indéniable mais l’intégration au reste de l’installation ne m’avait pas totalement convaincue. Sur certains disques, la perfection était proche. Sur d’autres, la cohérence ne semblait pas totalement au rendez-vous.

Entre temps, les Behringer ont laissé place à un miniDSP et un lecteur CD/SACD remplace le PC comme source principale. Le descriptif a largement été présenté et commenté, je n’y reviendrai pas. Sur base des témoignages enthousiastes de Robert, me voilà de retour pour une nouvelle écoute.

Les deux premiers extraits musicaux sont repris d’un CD DIAPASON consacré au preneur de son Nicolas Bartholomée. Il y a plus de 25 ans, j’ai eu l’occasion de rencontrer ce dernier dans son studio bruxellois. Après des échanges aussi chaleureux que passionnants, j’étais sorti fort enthousiaste de cette visite. Le CD publié par Diapason fut, dès lors, accueilli avec beaucoup d’intérêt. J’avoue avoir été quelque peu déçu. Sur l’installation d’Olivier, le malaise ressenti à l’époque est toujours présent.

Le disque suivant est un SACD édité par Northstar. Il s’agit d’un trio pour piano, violon et violoncelle de Beethoven par le VAN BAERLE TRIO. Il est à signaler que, pour reproduire les SACD, Olivier passe par un chemin détourné. Le signal, analogique au sortir du lecteur, est redigitalisé par un Behringer SRC2496. C’est sous cette forme qu’il rejoint le miniDSP. Disons-le franchement, cette écoute ne m’a pas plu du tout. Aucune cohérence, des timbres peu naturels, des instruments manquant de matière… Après les récits enthousiastes de Robert, je suis vraiment déstabilisé.

Pour la plage suivante, retour au CD (via la sortie digitale du lecteur) : Madrigaux du huitième livre de Claudio Monteverdi par le Concerto Italiano sous la direction de Rinaldo Alessandrini édité par l'OPUS 111 en 1993. Et là… la claque ! J’ai entendu quantité d’installations de haut niveau dans ma vie d’audiophile et la mienne eut son heure de gloire mais ce à quoi j’ai été confronté ce dimanche, je ne l’avais jamais entendu. Matière, timbres, focalisation, spatialisation… tout est là avec un caractère palpable qui donne aux voix et aux instruments une sensation d’absolue vérité. Après le caractère décevant du début de séance, comment expliquer un tel revirement ? Hasard d’une complémentarité heureuse entre la prise de son et l’installation ? Que me réserve la suite ?

La sonate pour piano et violoncelle opus 5 n°2 de Beethoven interprétée par Rostropovitch et Richter et éditée par PHILIPS en 1963 ainsi que les études n°3 à 5 de Chopin jouées par Nikolaï Lugansky et éditées par ERATO en 2000 sont, heureusement, dans l’exacte lignée du Monteverdi. Sublime…

Après l’expérience malheureuse du SACD, nous décidons d’écouter la couche CD des Saisons de Haydn dans la version de René Jacobs, SACD/CD édité par HARMONIA MUNDI en 2004. Les plages choisies forment, pour nous, une référence archi connue, écoutée des dizaines (peut-être des centaines) de fois sur des installations diverses. En particulier sur les chœurs, il est très difficile d’éviter une pointe d’acidité dont nous avons toujours considéré qu’elle était inhérente au disque. Plus rien de cela ici. Tant sur les grandes envolées chorales que sur les voix individuelles, c’est magnifique de présence, de douceur et de subtilité. Par rapport à nos souvenirs, un léger effet de lissage suscite, toutefois, l’interrogation. Nos écoutes habituelles faisaient appel à un ripage de la couche SACD reproduite par le PC (via une carte Lynx). Nous demandons à Olivier de modifier sa configuration pour alimenter le miniDSP par ce signal bien connu. La différence saute aux oreilles. Quelques informations gommées lors de l’écoute précédente retrouvent droit de cité. Ce minuscule supplément se paie, cependant, par un caractère bien plus « digital ». L’écoute du CD est clairement plus agréable et si nous n’avions pas, à ce point, l’écoute de la couche SACD inscrite dans nos mémoires, nous n’aurions aucune objection à émettre.

Les plages écoutées jusque-là sollicitaient peu les capacités de l’installation dans le grave. Rien de négatif à signaler mais rien de très difficile à reproduire non plus. Count Basie dans Warm Breese et Barber dans Nightclub nous permettent de mesurer le chemin parcouru. C’est propre, cohérent, dynamique. Parce que plus « vrai », c’est peut-être un peu moins démonstratif que ce que j’ai ressenti lors de la dernière écoute. Ici, les soubassements donnent, par une présence parfaitement calibrée et une vraie profondeur, le juste poids dont les notes ont besoin pour s’épanouir et donner du corps à l’ensemble.

Il aura fallu des années, oserai-je dire des décennies, pour que Robert et moi parvenions à convaincre Ollivier que le plus beau building du monde n’est rien sans de solides fondations. Le grave du système a, enfin, retenu toute l’attention qu’il mérite et la musique, dans ce qu’elle vous touche au plus profond de vous-même, en est la grande bénéficiaire.

Une installation qui atteint les sommets se révèle particulièrement exigeante vis à vis de la matière sonore qu’on lui demande de reproduire. L’exceptionnel peut être atteint mais le moindre défaut est mis en lumière avec une cruauté toute particulière. Olivier nous a concocté une authentique formule 1 de la haute-fidélité : aucun équivalent pour battre le record du tour mais la sortie de route peut survenir à chaque virage.

D’où viennent les progrès engrangés récemment ? Quels sont les mérites respectifs des nouveaux tubes 300B MESH PLATE, du miniDSP comparé aux deux Behringer, de l’ajout d’un SW ? Pour ce dernier, l’apport ne fait aucun doute mais pour le reste… Et si, à force de triturer sans cesse les réglages, il avait atteint la formule magique ? « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage » dit le proverbe et, pour notre hôte du jour, mille fois s’approcherait davantage de la vérité.

Bravo Olivier
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Message » 02 Avr 2022 18:41

Merci Paul :wink:
Ce fil est un thriller… :ane:

J’ai eu la chance d’écouter la chaîne d’Olivier deux fois, á chaque fois une expérience enrichissante et “bâtisseuse de repères”.’
Si c’est encore meilleur qu’avant…. :o
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Message » 07 Avr 2022 15:16

jfacoustics a écrit:Pour la plage suivante, retour au CD (via la sortie digitale du lecteur) : Madrigaux du huitième livre de Claudio Monteverdi par le Concerto Italiano sous la direction de Rinaldo Alessandrini édité par l'OPUS 111 en 1993. Et là… la claque ! J’ai entendu quantité d’installations de haut niveau dans ma vie d’audiophile et la mienne eut son heure de gloire mais ce à quoi j’ai été confronté ce dimanche, je ne l’avais jamais entendu. Matière, timbres, focalisation, spatialisation… tout est là avec un caractère palpable qui donne aux voix et aux instruments une sensation d’absolue vérité. Après le caractère décevant du début de séance, comment expliquer un tel revirement ?

Salutations à Olivier :D et à jfacoustics :D (cela fait un certain temps que l'on s'est rencontré afin d'entendre ta propre installation, et celle d'Olivier.).
Suis venu écouter l'installation d'Olivier 2 fois, et pour chaque écoute j'ai été subjugué :love:
Si on s'interroge sur la très rare qualité de la chaine Haute Fidélité d'Olivier; la réponse est simple, cette qualité sonore s'épanouit gracie à un fabuleux local d'écoute 350 m3 épaulé par un traitement acoustique sérieux.
Quand j'écris, avec persévérance, que la pièce maitresse d'une installation Haute Fidélité c'est le local.... j'ai vraiment commencé à le penser après avoir entendu cette chaine d'Olivier.
De façon décisive cette écoute chez Olivier m'a amené à penser que les 55 m3 de mon Studio d'Eaubonne c'était trop petit.
D'où le choix lors de ma réinstallation des 130 m3 (un minimum) avec plafond cathédrale du Studio de Briare.
Il est fort intéressant qu'in fine nous aboutissons tous les deux à une écoute en triangle équilatéral de 3 m.
Certainement jfacoustics au début de ta séance d'écoute, médiocre, du SACD l'assemblage des électroniques ne convenaient pas .
A propos de volumes du local d'écoute il convient que celui ci ne soit pas trop grand non plus. J'ai exploré la salle de thxrd de 800 m3 avec un triangle d'écoute de 10 m: pour les Orchestres parfait, mais la ponctualisation de petites sources comme la guitare ou le violon s'avère très imparfaite, ces instruments semblant alors immenses de façon fort peu réaliste.
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Message » 12 Avr 2022 18:17

jfacoustics a écrit:Bonjour à tous,

Peu après la mise en place du SW, Olivier m’avait invité à découvrir le résultat. L’apport de ce dernier était indéniable mais l’intégration au reste de l’installation ne m’avait pas totalement convaincue. Sur certains disques, la perfection était proche. Sur d’autres, la cohérence ne semblait pas totalement au rendez-vous.

Entre temps, les Behringer ont laissé place à un miniDSP et un lecteur CD/SACD remplace le PC comme source principale. Le descriptif a largement été présenté et commenté, je n’y reviendrai pas. Sur base des témoignages enthousiastes de Robert, me voilà de retour pour une nouvelle écoute.

Les deux premiers extraits musicaux sont repris d’un CD DIAPASON consacré au preneur de son Nicolas Bartholomée. Il y a plus de 25 ans, j’ai eu l’occasion de rencontrer ce dernier dans son studio bruxellois. Après des échanges aussi chaleureux que passionnants, j’étais sorti fort enthousiaste de cette visite. Le CD publié par Diapason fut, dès lors, accueilli avec beaucoup d’intérêt. J’avoue avoir été quelque peu déçu. Sur l’installation d’Olivier, le malaise ressenti à l’époque est toujours présent.

Le disque suivant est un SACD édité par Northstar. Il s’agit d’un trio pour piano, violon et violoncelle de Beethoven par le VAN BAERLE TRIO. Il est à signaler que, pour reproduire les SACD, Olivier passe par un chemin détourné. Le signal, analogique au sortir du lecteur, est redigitalisé par un Behringer SRC2496. C’est sous cette forme qu’il rejoint le miniDSP. Disons-le franchement, cette écoute ne m’a pas plu du tout. Aucune cohérence, des timbres peu naturels, des instruments manquant de matière… Après les récits enthousiastes de Robert, je suis vraiment déstabilisé.

Pour la plage suivante, retour au CD (via la sortie digitale du lecteur) : Madrigaux du huitième livre de Claudio Monteverdi par le Concerto Italiano sous la direction de Rinaldo Alessandrini édité par l'OPUS 111 en 1993. Et là… la claque ! J’ai entendu quantité d’installations de haut niveau dans ma vie d’audiophile et la mienne eut son heure de gloire mais ce à quoi j’ai été confronté ce dimanche, je ne l’avais jamais entendu. Matière, timbres, focalisation, spatialisation… tout est là avec un caractère palpable qui donne aux voix et aux instruments une sensation d’absolue vérité. Après le caractère décevant du début de séance, comment expliquer un tel revirement ? Hasard d’une complémentarité heureuse entre la prise de son et l’installation ? Que me réserve la suite ?

La sonate pour piano et violoncelle opus 5 n°2 de Beethoven interprétée par Rostropovitch et Richter et éditée par PHILIPS en 1963 ainsi que les études n°3 à 5 de Chopin jouées par Nikolaï Lugansky et éditées par ERATO en 2000 sont, heureusement, dans l’exacte lignée du Monteverdi. Sublime…

Après l’expérience malheureuse du SACD, nous décidons d’écouter la couche CD des Saisons de Haydn dans la version de René Jacobs, SACD/CD édité par HARMONIA MUNDI en 2004. Les plages choisies forment, pour nous, une référence archi connue, écoutée des dizaines (peut-être des centaines) de fois sur des installations diverses. En particulier sur les chœurs, il est très difficile d’éviter une pointe d’acidité dont nous avons toujours considéré qu’elle était inhérente au disque. Plus rien de cela ici. Tant sur les grandes envolées chorales que sur les voix individuelles, c’est magnifique de présence, de douceur et de subtilité. Par rapport à nos souvenirs, un léger effet de lissage suscite, toutefois, l’interrogation. Nos écoutes habituelles faisaient appel à un ripage de la couche SACD reproduite par le PC (via une carte Lynx). Nous demandons à Olivier de modifier sa configuration pour alimenter le miniDSP par ce signal bien connu. La différence saute aux oreilles. Quelques informations gommées lors de l’écoute précédente retrouvent droit de cité. Ce minuscule supplément se paie, cependant, par un caractère bien plus « digital ». L’écoute du CD est clairement plus agréable et si nous n’avions pas, à ce point, l’écoute de la couche SACD inscrite dans nos mémoires, nous n’aurions aucune objection à émettre.

Les plages écoutées jusque-là sollicitaient peu les capacités de l’installation dans le grave. Rien de négatif à signaler mais rien de très difficile à reproduire non plus. Count Basie dans Warm Breese et Barber dans Nightclub nous permettent de mesurer le chemin parcouru. C’est propre, cohérent, dynamique. Parce que plus « vrai », c’est peut-être un peu moins démonstratif que ce que j’ai ressenti lors de la dernière écoute. Ici, les soubassements donnent, par une présence parfaitement calibrée et une vraie profondeur, le juste poids dont les notes ont besoin pour s’épanouir et donner du corps à l’ensemble.

Il aura fallu des années, oserai-je dire des décennies, pour que Robert et moi parvenions à convaincre Ollivier que le plus beau building du monde n’est rien sans de solides fondations. Le grave du système a, enfin, retenu toute l’attention qu’il mérite et la musique, dans ce qu’elle vous touche au plus profond de vous-même, en est la grande bénéficiaire.

Une installation qui atteint les sommets se révèle particulièrement exigeante vis à vis de la matière sonore qu’on lui demande de reproduire. L’exceptionnel peut être atteint mais le moindre défaut est mis en lumière avec une cruauté toute particulière. Olivier nous a concocté une authentique formule 1 de la haute-fidélité : aucun équivalent pour battre le record du tour mais la sortie de route peut survenir à chaque virage.

D’où viennent les progrès engrangés récemment ? Quels sont les mérites respectifs des nouveaux tubes 300B MESH PLATE, du miniDSP comparé aux deux Behringer, de l’ajout d’un SW ? Pour ce dernier, l’apport ne fait aucun doute mais pour le reste… Et si, à force de triturer sans cesse les réglages, il avait atteint la formule magique ? « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage » dit le proverbe et, pour notre hôte du jour, mille fois s’approcherait davantage de la vérité.

Bravo Olivier



Mon cher Paul. C’est un plaisir toujours renouvelé de te recevoir dans mon grenier et de lire à chaque fois le compte-rendu de tes impressions d’écoute, impressions qui ont jalonné l’évolution de mon installation sur d’autres forums d’abord, sur celui-ci ensuite ; tout comme j’avais suivi et commenté tes propres réalisations au fil du temps. J’espère sincèrement que, dès que tu auras pu dégager ta pièce-auditorium du fourbi qui l’encombre à présent après les travaux dans ton immeuble, ton installation sera à nouveau en état de nous apporter le même plaisir d’écoute dont se souvient Igor et aussi d’autres audiophiles qui t’avaient rendu visite et en avaient témoigné.

Au fur et à mesure que je te lisais, j’ai ressenti la satisfaction d’avoir enfin réalisé à la fin de ma vie ce que je cherchais depuis tant d’années. Je suis d’autant plus heureux que cela n’avait pas toujours été le cas par le passé.

Ma très grande satisfaction en te lisant me laisse par conséquent la liberté de discuter librement avec toi de ce qui t’avait sans doute moins convaincu parmi les différents œuvres que nous avons écoutées.

Nous avions entendu la Folia dans la version composée par Corelli de ce célèbre thème portugais. Une œuvre somme toute très connue dans une interprétation souvent admirée, celle de Savall. J’ai donc été étonné de ta réaction. C’était la première œuvre que je te faisais entendre et cela ne débutait pas trop bien.

Si je t’ai bien compris, ta réticence concernait moins la qualité de la restitution que la prise de son de Nicolas Bartholomée pour laquelle tu as retrouvé à cette occasion le sentiment mitigé qu’elle t’avait inspiré autrefois. Je dois avouer que je ne partage pas ton jugement et que, si j’avais choisi cette œuvre pour ouvrir l’audition et créer une première prise de contact avec l’installation, c’est bien par ce que je la trouvais à la fois très abordable par sa simplicité toute baroque, très joliment interprétée par les musiciens d'Hesperion XXI, et aussi parce que je pensais qu’elle était bien mise en valeur par un enregistrement que je trouvais lumineux. Apparemment, Cela n’a pas été ton avis et il faudrait donc peut-être que j’en comprenne mieux les raisons.

Après la Folia, j’avais mis sur mon lecteur CD, le Trio pour piano, violon et violoncelle de Beethoven dans une version sans doute peu connue, celle du Van Baerle Trio. Cette interprétation ne t’a vraiment pas plu ; c’est le moins que l’on puisse en juger. Tu as trouvé la restitution des trois instruments peu convaincante, maigrichonne, pour ne pas dire asthmatique, et en tout cas sans beaucoup de relation avec la sensualité sonore naturelle de ces instruments.

J’ai probablement eu tort de choisir cet enregistrement dans le cadre d’une audition audiophile qui portait avant tout sur l’appréciation des qualités d’une installation. Il est vrai que l’exécution du Van Baerle Trio et la manière dont elle a été captée par l’ingénieur du son n’ont rien de démonstratif ni de vraiment séduisant au premier abord. Les trois musiciens de ce trio ne sont peut-être pas des concertistes de grande envolée ; en tout cas, ils ne cherchent pas à briller par la magnificence sonore qu’ils pourraient tirer de leur instrument ; ce sont avant tout des chambristes dont le talent s’exprime dans la subtilité des nuances, où chacun joue sa partition dans l’écoute des deux autres, où les thèmes chatoyants que sa jeunesse a inspiré au jeune Beethoven passent d’un instrument à l’autre, en se répondant, en se chevauchant, en se colorant de sonorités mélangées, dans une certaine modestie qui fait le charme de cette exécution. C’est surtout vrai pour le pianiste qui joue sur un instrument spécialement conçu pour la musique de chambre, moins expansif que les pianos modernes faits pour remplir pleinement l’acoustique des salles de concert, à la sonorité intime d’autrefois qui permet de dialoguer avec le violon et le violoncelle sans les écraser. Cela me plait beaucoup mais je comprends que l’on puisse préférer une exécution plus immédiatement magistrale.

Magistral, c’est le terme que l’on peut utiliser pour qualifier l’exécution de la sonate pour piano et violoncelle du même Beethoven dans le très bel enregistrement que lui ont consacré Rostropovitch et Richter, deux géants cette fois dans la mise en valeur de leur instrument. Les écouter avec fidélité, c’est effectivement sublime. Il en va de même pour le piano souverain de Nikolaï Lugansky dans les études de Chopin ; un grand concertiste qui s’épanouit dans la maitrise de son instrument et cela nous l'avons bien entendu je crois

Le moment plus captivant de notre audition fut probablement les madrigaux de Monteverdi dans l’extraordinaire réalisation du Concerto Italiano. C’est à l’écoute de ce disque que je possédais depuis longtemps sans l’avoir considéré particulièrement que j’ai pris conscience que mon installation avait atteint un niveau de perfection qu’elle n’avait jamais approchée jusqu’à présent. La façon avec laquelle les différentes voix se répondent, en soliste ou en chœur, est un spectacle auditif que je n’avais jamais entendu auparavant. Les intonations des chanteurs, l’accentuation des voix, le prononcé des mots, les entrées du souffle des chanteurs, tout cela t’a donné ce que tu appelles « une claque » et c’est moi qui en rougis de plaisir.

Ce n’est que mon avis.

Pour ceux que ça pourrait intéresser, voici les pochettes des CD qui ont été discutés

Le Trio pour piano de Beethoven
Pochette Van Baerle Trio.jpg
Pochette Van Baerle Trio.jpg (42.71 Kio) Vu 995 fois



Le huitième livre de madrigaux de Monteverdi
Pochette Monteverdi madrigaux 8ème livre.jpg
Pochette Monteverdi madrigaux 8ème livre.jpg (62.38 Kio) Vu 995 fois



Les études de Chopin
Pochette Luganski.jpg
Pochette Luganski.jpg (25.46 Kio) Vu 995 fois



Les sonates pour violoncelle et piano de Beethoven
Pochette Rostropovith.jpg
Pochette Rostropovith.jpg (37.71 Kio) Vu 995 fois



Cordialement Olivier

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Message » 14 Avr 2022 10:03

roland_de_lassus a écrit:Merci Paul :wink:
Ce fil est un thriller… :ane:

J’ai eu la chance d’écouter la chaîne d’Olivier deux fois, á chaque fois une expérience enrichissante et “bâtisseuse de repères”.’
Si c’est encore meilleur qu’avant…. :o



Mon cher Dimitri. Il arrivera peut-être un moment où je deviendrai un tueur en série. Si tu veux risquer une mort par étouffement d’admiration, tu es évidemment le bienvenu. Plus sérieusement, je crois que mon installation a atteint un certain stade de perfection et que cela vaudrait la peine de venir l’écouter. Mais ai-je raison de le penser sans retenue ? Ne serait-ce pas qu’un peu de forfanterie ? A toi de juger éventuellement. Cordialement Olivier

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Message » 15 Avr 2022 9:17

Merci Olivier :bravo:
C’est vrai que maintenant que Mme Covid s’est calmée, on peut l’envisager plus sereinement :wink:
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Message » 16 Avr 2022 10:58

Igor Kirkwood a écrit:
jfacoustics a écrit:Pour la plage suivante, retour au CD (via la sortie digitale du lecteur) : Madrigaux du huitième livre de Claudio Monteverdi par le Concerto Italiano sous la direction de Rinaldo Alessandrini édité par l'OPUS 111 en 1993. Et là… la claque ! J’ai entendu quantité d’installations de haut niveau dans ma vie d’audiophile et la mienne eut son heure de gloire mais ce à quoi j’ai été confronté ce dimanche, je ne l’avais jamais entendu. Matière, timbres, focalisation, spatialisation… tout est là avec un caractère palpable qui donne aux voix et aux instruments une sensation d’absolue vérité. Après le caractère décevant du début de séance, comment expliquer un tel revirement ?

Salutations à Olivier :D et à jfacoustics :D (cela fait un certain temps que l'on s'est rencontré afin d'entendre ta propre installation, et celle d'Olivier.).
Suis venu écouter l'installation d'Olivier 2 fois, et pour chaque écoute j'ai été subjugué :love:
Si on s'interroge sur la très rare qualité de la chaine Haute Fidélité d'Olivier; la réponse est simple, cette qualité sonore s'épanouit gracie à un fabuleux local d'écoute 350 m3 épaulé par un traitement acoustique sérieux.
Quand j'écris, avec persévérance, que la pièce maitresse d'une installation Haute Fidélité c'est le local.... j'ai vraiment commencé à le penser après avoir entendu cette chaine d'Olivier.
De façon décisive cette écoute chez Olivier m'a amené à penser que les 55 m3 de mon Studio d'Eaubonne c'était trop petit.
D'où le choix lors de ma réinstallation des 130 m3 (un minimum) avec plafond cathédrale du Studio de Briare.
Il est fort intéressant qu'in fine nous aboutissons tous les deux à une écoute en triangle équilatéral de 3 m.
Certainement jfacoustics au début de ta séance d'écoute, médiocre, du SACD l'assemblage des électroniques ne convenaient pas .
A propos de volumes du local d'écoute il convient que celui ci ne soit pas trop grand non plus. J'ai exploré la salle de thxrd de 800 m3 avec un triangle d'écoute de 10 m: pour les Orchestres parfait, mais la ponctualisation de petites sources comme la guitare ou le violon s'avère très imparfaite, ces instruments semblant alors immenses de façon fort peu réaliste.



Mon cher Igor, je te salue avec amitié. Je me souviens très bien de tes visites, et plus spécialement de la dernière pour laquelle tu t’étais entouré d’une pléiade d’amis audiophiles. Je suis également par deux fois allé chez toi à Eaubonne avec mes amis Paul et Robert. Il est dommage que la distance qui nous sépare aujourd’hui, après ton déménagement, rende très difficile de semblables et fructueuses rencontres, d’autant plus que, de depuis le temps, nos installations ont grandement évolué, plus particulièrement la tienne à cause du lieu où elle est désormais installée, les nôtres à tous les deux par les profondes évolutions dans l’électronique de leurs éléments. La tienne comme la mienne sont devenues certainement méconnaissables et nous aurions eu, toi comme moi, le plus grand plaisir à apprécier le chemin parcouru.

Il est certain que le lieu où l’on plante son installation est primordiale pour la réussite de ce qu’on en tire. Il faut, ou bien pouvoir vivre avec ses appareils et aménager son lieu de vie avec et autour d’eux comme tu sembles l’avoir réalisé, ou bien dénicher dans sa maison un lieu qui leur soit uniquement consacré et le transformer en auditorium comme je l’ai fait avec mon grenier, un grenier que le bâtisseur de ma maison il y a plus de cent ans, étant sans doute colombophile, avait aménagé en un vaste pigeonnier. Il a fallu que je transforme un sous-toit rempli de cacas de pigeon en un temple de la musique enregistré.

Je ne partage absolument pas le jugement sévère de Paul sur l’enregistrement des trios de Beethoven par le Van Baerle Trio ; ce sont au contraire de très beaux disques hybrides qu’à mon avis il vaut mieux écouter dans leur couche SACD, même au prix d’une inévitable conversion supplémentaire. Je viens de comparer les deux formes de numérisation et pour moi il n’y a pas d’hésitation à avoir, le SACD est de loin supérieur.

L’expérience m’a appris qu’il fallait respecter les dimensions de l’espace d’écoute pour lequel la prise de son a été normalement conçue, généralement un triangle équilatéral de 3 m de côtés, même dans les grands auditoriums comme le mien ou énorme comme celui de Thxrd. Je crois qu’une belle dimension de l’image sonore ne s’obtient pas nécessairement en hifi par un plus large espacement latéral entre les enceintes mais par la reproduction fidèle de ce qui a été enregistré dans toute son ampleur virtuelle, sans que l’étroitesse du lieu ne vienne la rapetisser ou que la grande scène des enceintes ne l’étire artificiellement.

Ce n’est que mon avis.

Cordialement Olivier

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Message » 19 Avr 2022 23:27

roland_de_lassus a écrit:Merci Olivier :bravo:
C’est vrai que maintenant que Mme Covid s’est calmée, on peut l’envisager plus sereinement :wink:


Ce sera un plaisir pour moi de te recevoir et d'écouter ensemble quelques belles oeuvres musicales. Quand tu veux si le coeur t'en dit. Contacte-moi éventuellement par MP. Cordialement Olivier

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Message » 27 Avr 2022 18:11

Mon Cher Olivier.

Nous avons échangés de nombreuses, fois sur le thème de la Haute Fidélité ou des Prises de Son avec des idées souvent convergentes. :D

Toutefois mon gout (immodéré :oops: ) pour l'Opéra :wink: m'a poussé à envisager, non seulement une belle qualité sonore pour la reproduction de la musique avec peu de compromis, mais y ajouter l'image .

Donc de passer d'une installation Haute Fidélité à une installation Home Cinéma, tout en gardant la même qualité pour la Haute Fidélité .

J'avais déjà, dans le passé, installé une télévision (Pioneer 60 pouces) et 2 enceintes surrounds (Yamaha NS 1000x "de série") dans mon Studio d'Eaubonne (55 m3) un peu comme toi en ce moment me semble il ? :-?

Afin de profiter d'une véritable installation Home Cinéma il fallait une enceinte centrale réelle et une disposition compatible HiHi et HC.
Si on examine les différences entre les normes "Cinéma" (THX,Dolby, SMPTE...) Vs les "normes HiFi", ne vois aucun obstacle à une compatibilité, totale pour une installation "mixte" HiFi/HC:
-L'angle frontales/auditeur, dans les 2 cas est de 60°et 110° pour les surronds
-Pour les enceintes 2 surrounds arrière la différence angulaire est de 110° comme en HC. De surcroit le SACD exige 5 enceintes identiques
-le RT 60 étant de 0,2 s pour le HC Vs 0,35 s pour la Hifi (mais je préfère le 0,2 secondes)
Le SACD (ou Super audio CD) ignore les dispositifs de type Dolby Atmos
Pour réaliser une telle installation mixte Hi Fi / HC j'ai du, pour des raisons financières, ne pas équiper les surrounds en triamplification active + tweeter Focal Be.
-J'ai donc gardé une paire d'enceinte Yamaha de NS 1000x passives "de série" en surrounds moins bonnes que les 1000x actives mais au timbre proche
-Pour "l'enceinte centrale" ne pouvant à l'évidence caser une Yamaha NS 1000x au centre, notre JLO a mis au point une enceinte centrale active très originale :love: à base de 4 HP coaxiaux Q 900 de Kef.
Un réglage très fin du processeur QSC autorise un timbre très voisin des 2 frontales . Une EQ sophistiquée rapproche le tout.

Dès lors Olivier une suggestion (un peu couteuse il est vrai !) pour ta chaine, serait d'acquérir un vidéo projecteur , qui dans un premier temps serait utilisé avec une enceinte centrale virtuelle .


Je t'assure alors que le rendu du" Farinelli" de Gérard Corbiau serait exceptionnel dans ton local

FARINELLI.jpg
Igor Kirkwood
 
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Message » 01 Mai 2022 17:40

Igor Kirkwood a écrit:Mon Cher Olivier.

Nous avons échangés de nombreuses, fois sur le thème de la Haute Fidélité ou des Prises de Son avec des idées souvent convergentes. :D

Toutefois mon gout (immodéré :oops: ) pour l'Opéra :wink: m'a poussé à envisager, non seulement une belle qualité sonore pour la reproduction de la musique avec peu de compromis, mais y ajouter l'image .

Donc de passer d'une installation Haute Fidélité à une installation Home Cinéma, tout en gardant la même qualité pour la Haute Fidélité .

J'avais déjà, dans le passé, installé une télévision (Pioneer 60 pouces) et 2 enceintes surrounds (Yamaha NS 1000x "de série") dans mon Studio d'Eaubonne (55 m3) un peu comme toi en ce moment me semble il ? :-?

Afin de profiter d'une véritable installation Home Cinéma il fallait une enceinte centrale réelle et une disposition compatible HiHi et HC.
Si on examine les différences entre les normes "Cinéma" (THX,Dolby, SMPTE...) Vs les "normes HiFi", ne vois aucun obstacle à une compatibilité, totale pour une installation "mixte" HiFi/HC:
-L'angle frontales/auditeur, dans les 2 cas est de 60°et 110° pour les surronds
-Pour les enceintes 2 surrounds arrière la différence angulaire est de 110° comme en HC. De surcroit le SACD exige 5 enceintes identiques
-le RT 60 étant de 0,2 s pour le HC Vs 0,35 s pour la Hifi (mais je préfère le 0,2 secondes)
Le SACD (ou Super audio CD) ignore les dispositifs de type Dolby Atmos
Pour réaliser une telle installation mixte Hi Fi / HC j'ai du, pour des raisons financières, ne pas équiper les surrounds en triamplification active + tweeter Focal Be.
-J'ai donc gardé une paire d'enceinte Yamaha de NS 1000x passives "de série" en surrounds moins bonnes que les 1000x actives mais au timbre proche
-Pour "l'enceinte centrale" ne pouvant à l'évidence caser une Yamaha NS 1000x au centre, notre JLO a mis au point une enceinte centrale active très originale :love: à base de 4 HP coaxiaux Q 900 de Kef.
Un réglage très fin du processeur QSC autorise un timbre très voisin des 2 frontales . Une EQ sophistiquée rapproche le tout.

Dès lors Olivier une suggestion (un peu couteuse il est vrai !) pour ta chaine, serait d'acquérir un vidéo projecteur , qui dans un premier temps serait utilisé avec une enceinte centrale virtuelle .


Je t'assure alors que le rendu du" Farinelli" de Gérard Corbiau serait exceptionnel dans ton local

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Ce serait sans doute une évolution supplémentaire dont je serais fier, mon cher Igor, celle de parfaire ma chaine HIFI par une installation HC et de rendre ainsi mon grenier polyvalent. Mais voilà, à mon âge, je n’ai plus un esprit d’entreprise suffisant pour construire deux nouveaux ensembles de baffles à très haut-rendement semblables à ceux que je possède. Et je ne voudrais pour rien au monde me séparer de mon système à pavillons dont je n’ai jamais rencontré l’équivalent, malgré le fait que j’en suis réduit à la simple stéréophonie.

Je partage ton engouement pour l’opéra mais pas celui pour le cinéma et encore moins pour le home-cinéma. Pour les productions cinématographiques, la télévision familiale me suffit.

Si j’ai placé un écran de télévision au-dessus de mon installation, c’est effectivement pour y projeter des DVD d’opéra; mais là encore, c’est moins pour jouir d’une mise en scène qui bien souvent n’apporte rien à la musique sinon la détruit par une parodie de modernité gesticulante et graveleuse, comme si enlaidir l’art le rendait contemporain !

Si je désire voir aussi le spectacle sur un écran plutôt que d’en écouter simplement la musique, c’est pour suivre ce qui est dit en chantant car, à l’opéra, le texte fait partie intégrante de l’expression.

Ce n’est que mon avis

Cordialement Olivier

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Message » 02 Mai 2022 11:09

Le daim a écrit:
Igor Kirkwood a écrit:...



Ce serait sans doute une évolution supplémentaire dont je serais fier, mon cher Igor, celle de parfaire ma chaine HIFI par une installation HC et de rendre ainsi mon grenier polyvalent. Mais voilà, à mon âge, je n’ai plus un esprit d’entreprise suffisant pour construire deux nouveaux ensembles de baffles à très haut-rendement semblables à ceux que je possède. Et je ne voudrais pour rien au monde me séparer de mon système à pavillons dont je n’ai jamais rencontré l’équivalent, malgré le fait que j’en suis réduit à la simple stéréophonie.

Je partage ton engouement pour l’opéra mais pas celui pour le cinéma et encore moins pour le home-cinéma. Pour les productions cinématographiques, la télévision familiale me suffit.

Si j’ai placé un écran de télévision au-dessus de mon installation, c’est effectivement pour y projeter des DVD d’opéra; mais là encore, c’est moins pour jouir d’une mise en scène qui bien souvent n’apporte rien à la musique sinon la détruit par une parodie de modernité gesticulante et graveleuse, comme si enlaidir l’art le rendait contemporain !

Si je désire voir aussi le spectacle sur un écran plutôt que d’en écouter simplement la musique, c’est pour suivre ce qui est dit en chantant car, à l’opéra, le texte fait partie intégrante de l’expression.

Ce n’est que mon avis

Cordialement Olivier


Je partage cet avis et je ne suis pas le seul. Heureusement, les visuels de l'opéra ("art total"), sont appréciés (ou subis ?) par un public suffisant en nombre pour lui permette de vivre (et peut être de proposer des versions moins "ridicules" de temps en temps ?). Pour ma part, j'ai la chance d'apprécier les oratorios, qui par définition, et hors regrettable exception ne donnent pas lieu à une mise en scène.
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Message » 03 Mai 2022 9:36

Et, parmi les oratorios, le magnifiques passions de J.S. Bach par la Philharmonie de Berlin sous la direction de Simon Rattle. Ce qui est extraordinaire, c'est qu'il y a une mise en scène là où on ne l'attendait pas. J'ai trouvé que ce qui pourrait passer pour une incongruité dans la mise à l'opéra d'une oeuvre sacrée destinée à l'église me donnait au contraire une meilleure compréhension du déroulement voulu par Bach de la représentation de la mort du Christ. Cordialement Olivier

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Message » 03 Mai 2022 10:56

Cher Olivier

La passion selon Saint Mathieu de J.S. Bach par la Philharmonie de Berlin sous la direction de Simon Rattle est un chef d'œuvre à ma connaissance quasiment unique.

Non seulement la mise en scène Sellars de Peter est géniale ; mais elle révolutionne les méthodes de prises de son.

Pour un Opéra enregistré "normalement" le cameraman zoome sur certains instrument, le son de l'Oratorio lui ne changeant pas.
Il y a "distorsion" entre ce qui est vu et ce qui est entendu
Dans la passion de Simon Rattle au zoom sur image correspond généralement un zoom sur le son.
Par exemple une pièce avec chanteur et quelques instrument va être totalement "sortie "de la formation orchestrale et mise au premier rang devant celui ci. Et là miracle :ohmg: il y a un parfait ajustement son et image.

Pas de projets pour I'mage Olivier ?
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Message » 05 Mai 2022 11:18

Igor Kirkwood a écrit:Cher Olivier

La passion selon Saint Mathieu de J.S. Bach par la Philharmonie de Berlin sous la direction de Simon Rattle est un chef d'œuvre à ma connaissance quasiment unique.


j'ai mis la version 3 CD dans mon panier, inspiré par vos commentaires éclairés et les photos de présentation montrant une réalisation sobre et inspirée (selon mon goût). :bravo: :bravo: :bravo:

Je ne vois pas de CD ou SACD pour lire en HIFI (le DVD, ce sera surtout pour l'image). Mon lecteur HIFI ne lit pas le BR (seul le lecteur branché sur la télé le fait)
Dernière édition par sax.tenor le 05 Mai 2022 12:31, édité 1 fois.
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