Jacques, que le matériel utilisé par les professionnels, au sens standard du terme, soit différent de celui qui est utilisé pour produire le disque lu par les amateurs chez eux soit différent n'est pas en soi bien important.
A part au temps du 78 tours et pendant les tout premiers temps du CD (ou enregistreurs pros et lecteurs domestiques étaient en 16 bit), ça a été la norme. On enregistrait sur bande et on lisait des microsillons.
Ce qui compte, c'est quelque soit le standard, les standards futurs utilisés dans le blue ray, les galettes comportent une piste CD ordinaire en plus des autres. Faudra qu'ils soient hybrides les softs et pas uniquement paramétrables en passant par un écran de TV... sinon l'échec est assuré...
Emile, les chiffres de la RIAA donnés dans ton lien que je n'arrive malheureusement pas à ouvrir, mais on avait lu les anciens ici même, sont étranges en ce qu'ils ne discriminent pas les DVD vidéo ayant une piste audio et les vrais DVD-Audio.
Car, ce qui est étrange, c'est que des DVD-Audio, il n'y en n'a pas les disquaires ou quasi pas.
Quant aux chiffres du SACD, ce qui est encore plus étrange ce serait que l'offre grandissant chaque mois plutot vite (j'en ai reçu une quinzaine sur la bonne cinquantaine sortie ce mois ci), ajoutée au fait que certains disques sortent exclusivement sur ce support en version hybride, le nombre de copies diminuent. C'est matériellement impossible. Le tout étant doublé du fait que le nombre de lecteurs lisant le SACD augmente lui aussi.
Il y a un bug que je ne comprends pas. Le divorce entre les éditeurs de disques et les producteurs de matériels serait si grand que de plus en plus d'éditeurs publient des SACD alors que ça se vend de moins en moins ?
Tout ceci va être passionnant à suivre dans les mois et années qui viennent : si les éditeurs continuent de publier des SACD hybrides et les usines de pressage à investir dans des presses à SACD... que va-t-il se passer ?
Alain
