

Me rendant donc dans ce magasin qui était le représentant officiel de cette marque, je demande à tout hasard (sans grande conviction tout de même vu que l’entrée ne paye pas de mine) s’il avait en écoute des ML53. Oui, pas de problème me dit-il. A ce moment, je me suis dit que peut-être mon anglais n’était pas parfait (




Allons y donc pour l’écoute des ML53 :
Les extraits musicaux qui me sont proposés ne me sont pas familiers (vocal jazz asiatique) et je ne peux me faire une idée précise de l’écoute à ce moment là. Ces premières écoutes ont été très plaisantes, avec beaucoup de profondeur et de détails en arrière plan, et un détachement des plans très prononcé, une scène sonore large et très précise pour le placement des voix sans pour autant avoir un sweet-point trop accentué, avec une aisance et une facilité dans la réserve de puissance pour les montées en puissance du signal. On ne ressent aucune crispation et on se dit que là mark levinson a fait fort effectivement. Petite réserve cependant sur les voix qui me paraissait un peu asseptisées.
Je lui demande ensuite de me passer des morceaux que je connaissais tels que diana krall, al di méola … et là, même analyse avec quelque chose qui me gênait un peu car trop précise et trop propre. Je décide de le harceler pour connecter les 33H en insistant que je connais parfaitement ces blocs et que je ne peux me décider. A ma grande surprise, il accepte car très emballé de me faire voir la différence flagrante.
Plage de comparaison : al di méola casino 1ère plage. La différence est immédiate pour moi entre les deux modèles. Il en ressort des deux écoutes plus de naturel sur les instruments, le piano acoustique sonne plus vrai avec plus de « poids » sur les notes, pas comme avec un piano électrique et on sent la peau des percussions car plus « d’épaisseur » avec beaucoup plus de variation dans le grave, sans doute parce que je ressentais plus de bas médium, avec une meilleure articulation … pour les …33H


Voilà ce que j’ai ressenti pour une première écoute avec les 53, ça n’engage que moi.
Et si on devait comparer le 53 au 33, le 53 serait loin derrière pour ayant comparé le 33 du 33H.
Conclusion : J’ai l’impression qu’on a changé de façon d’écouter avec les nouvelles technologies (matériels de reproduction et même d’enregistrement, ça se ressent sur les CD récents) et qu’on veut impressionner par l’excès de détail, au détriment de la musicalité, quitte à détimbrer le signal pour un résultat immédiat, en opposition à une écoute plus naturelle et moins démonstrative qu'on peut écouter des heures sans se lasser. Avec plus de recul maintenant, disons que le type de son que dégage le 53 se rapproche plus de la philosophie du 436 avec un son qui va plus loin en terme de puissance (sans pour autant que ça fasse toutefois effet loupe), de précision et de légèreté (dans le bon sens du terme) comme à l’habitude pour un ML.
L’association était : préampli MC12V5
