
The Texas Chainsaw Massacre 2 (Massacre à la tronçonneuse 2) - Tobe Hooper
Arrow, 2013 (UK)
1.85, couleurs
BD-50, Zone B
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 34844 kbps
English / LPCM Audio / 2.0 / 48 kHz / 2304 kbps / 24-bit
STA, amovibles
Un petit 8/10 côté image, limitée par 2 choses à nuancer : le matériel utilisé en amont par MGM pour générer le master HD n'est pas le négatif original, mais l'interpositif, donc déjà une génération plus loin (une copie tirée de l'original). Couplé au look brut du film, le rendu visuel du Blu Ray est donc forcément limité.
Est-ce bien ? Pas en tant que tel, d'où le "petit". Est-ce mal pour autant ? Non, même si ça n'enterre pas du tout le Blu Ray US paru chez MGM il y a quelques temps déjà. Arrow a pourtant fait quelques petites touches complémentaires sur le master HD, avec l'aide de James White aux commandes (nettoyage complémentaire, surtout, même si des poussières subsistent encore) et David MacKenzie à l'encodage. Le résultat est là : ça permet une image plus propre et très très légèrement plus fine. Pour autant, donc, pas de miracles à attendre de ces menus ajustements : on est face à une palette visuelle très brute, assez peu fine, avec un grain très prononcé la plupart du temps, et une bruit qui remonte facilement dans les scènes sombres. En mouvement, pour autant, ça passe mieux que ce qu'on pourrait imaginer, d'où la note qui pourra sembler un peu généreuse. Le contraste et la luminosité avaient été ajustés en accord avec le directeur de la photo du film, pour un rendu final assez saturé, avec un contraste et des noirs plutôt bien gérés même si ça reste assez variable d'une scène à une autre (rien de gênant pour autant). En l'état, donc, pas de révolution à attendre. Si vous avez déjà le Blu Ray US, et que seul le film vous intéresse, le rachat n'est absolument pas nécessaire.
Par contre, pour les autres, il faut tout de même signaler qu'Arrow a mis les petits plats dans les grands, en reprenant l'intégralité des bonus US, en ajoutant un module vidéo inédit de 20 min autour du film, et en incluant surtout (en combo Blu Ray / DVD, et avec STA sur les 2 films !) les 2 1ers films de Hooper (The Heisters et Eggshells), restaurés en HD sous supervision de Hooper, avec un com' audio sur Eggshells, le tout clôturé par une ITW de Hooper. A cela s'ajoute un livret de 100p très classe, le tout dans une édition cartonnée (digipacks individuels + fourreau) limitée à 10 000 exemplaires (ça fait beaucoup, certes), un certificat numéroté faisant foi. A noter qu'une réédition du film est prévue par la suite une fois les 10 000 exemplaires écoulés. Celle ci ne reprendra pas le combo des 2 1ers films de Hooper ni le livret de 100p (qui devrait revenir dans une forme bien plus courte) (ni évidemment le certificat). Si les 2 1ers films de Hooper vous intéresse, il vous faut donc passer par l'édition limitée.





























Côté sonore, l'unique piste stéréo fait un plutôt bon boulot. Là aussi, pas de miracles à attendre, pour un film résolument 80s, mais les nombreux effets sonores et la musique profite tout de même pleinement d'une piste très propre, très claire et bien ouverte (gare à l'overdose de cris de Caroline Williams...). Le champ sonore est ample et dynamique, et est globalement adéquat par rapport au film.
Image : 8/10
Son : 8/10
Film : 5.5/10Ah oui, mais en fait, c'est presque tout pourri, dites donc. C'est surtout incroyablement mou, et avec une actrice principale insupportable.
Ca réussit une poignée d'instants hystériques vraiment prenants, notamment la scène du visage entre Leatherface et Stretch, mais c'est constamment sabordé par une mise en scène d'une mollesse incroyable et des ajouts complètement à côté de la plaque. Sur le papier, l'humour bien cynique couplé au gore bourrin devait marcher du tonnerre. En réalité, ça ne sait jamais sur quel pied danser, pas aidé pour un sou par des acteurs qu'on a lancé en roue libre jusqu'à devenir insupportables de cabotinage, et un film qui dure 1h40 mais qui parait interminable. C'est dommage parce qu'il y a un production design pas mal du tout, mais pour chaque instant où on peut se dire "ça claque quand même de ce côté là", le plan suivant donne l'impression d'un décor à 2 balles tiré d'un épisode des Power Rangers.
Et le pire, c'est que Hopper est "on fire" pendant tout le film, mais Hooper (p'tain, à une lettre près, on comprend plus rien) n'a visiblement pas compris qui est sa star, et préfère laisser l'écran à un Leatherface en mode gros nounours qui vient de se trouver une copine, Bill Moseley en roue libre totale, et Caroline Williams qui ne sait visiblement pas quoi faire d'un personnage à moitié femme forte à moitié nana qui passe son temps à hurler.
Le film finit donc plus par ressembler à un gigantesque foutoir et un gros gâchis.