padcost a écrit:
Si l'enjeu est explicitement posé et expliqué dans toutes ses dimensions — espace, timbre, dynamique —, lors d'une une écoute comparative collective, un consensus s'établira rapidement, quelque soit les "goûts" de chacun. Que l'on ait affaire à des "pros" ou non. Il n'y aura pas une opinion par personne, c'est faux.
Tu te trompe, si tu fais un test sur un jugement de dégustation de gâteaux, tu auras autant de réponses que de goûts différents, évidement l'enceinte pourrie à la mesure sera dernière, mais le choix entre les bonnes sera compliqué (c'est ce qu'explique Igor en reprenant les tests scientifiques de Tooles qui a expérimenté le sujet.
padcost a écrit: Ce qui sépare deux enceintes : la musicalité (capacité de reproduire fidèlement les sons de la musique, CNRTL).
Le but, ce n'est pas de reproduire fidèlement les sons de la musique (qu'est ce que ça veut dire ?) mais le timbre / l'équilibre global donné au mix par l'équipe ingénieur du son / artiste de l'oeuvre enregistré sur un support, diffusé et mis à disposition de clients - auditeurs
Si ce duo décide de faire sonner un violoncelle comme une guitare ou un tamtam comme une grosse caisse, c'est le son que l'enceinte devra reproduire dans son environnement acoustique.
Comme ce mix est posé / vérifié " à distance utilisateur dans un studio d'enregistrement sur des grandes enceintes "plate en condition anéchoiques, à réponse étendue de 20 à 20kHz", l'idéal théorique serait de réunir les mêmes conditions qu'en studio sur les enceintes de controle.
Le standard imposé dans tout les studio d'enregistrement du monde est sensiblement le même, le modèle est celui d'enceintes mesurées plates en chambre sourde, placés dans un environnement acoustique neutre et linéaire, le plus bas possible en fréquence.
Hélas, on écoute dans des pièces domestiques / salons, mais on ne peut pas demander au studios de recréer les défauts de nos salons, chaque salons ayant des défauts différents, c'est donc à nous de régler les défauts les plus lourds / flagrants et visibles à la mesure et à l'écoute, par le réglage, la mise en oeuvre et un placement optimisé.
padcost a écrit: C'est aussi ce qui peut séparer deux câbles, aussi étrange que cela paraîtra à celui qui ne jure que par les mesures...
Ouverture HS > Comme la mesure rejoint l'écoute et que le domaine de l'audio est un sujet maitrisé scientifiquement, si tu notes des différences audibles à l'écoute entre 2 cables de même *section / conductivité / résistivité, c'est que c'est scientifiquement démontrable, donc qu'il existe des différences entres 2 câbles corrects.
Fais nous savoir quels sont ces câbles si magiques dont des différences seraient perceptibles à l'oreille, déjà qu'il faut des instruments de mesures bien maitrisés pour en différencier la conductivité / effet de peau... à moins que ton oreille soit un modèle bionic, issus d'une célèbre et ancienne série américaine, l'homme qui valait 3 milliards ...
Nota *section / conductivité / résistivité pour le cas de câbles d'enceintes sont liés par la résistivité du matériaux et de son diamètre, ainsi un conducteur en argent n'est pas meilleurs que celle d'un fil de fer, seul le diamètre entre les 2 conducteurs variera pour trouver une conductivité identique...
Reste l'effet de peau, résolut par un diamètre de brin unitaire assez faible, un isolant correct autour et c'est fini (rappel, ce n'est pas de la musique qui passe dans un câble d'enceinte, mais un simple courant alternatif)
> Fin du HS sur les câbles pour moi.