haskil a écrit:Dans la pratique selon les typologie des circuits, on peut descendre sous ce rapport : nombre de préamplis aujourd'hui ont des impédances d'entrée de 10 ou 13 ohms et plus de 47 ou 50 ohms comme autrefois aussi car les impédances des sources ont chuté de façon notable. Un vieux tuner peut avoir 1000 ohms et plus d'impédances de sortie, par exemple. ça va marcher correctement.
Ce qui se passe si vraiment on désadapte ? ça influe sur le niveau, tire sur la gueule de l'étage de sortie de la source augmentant ainsi la distorsion de façon notable, c'est aggravé quand il y a un condensateur en sortie de source ou quand la source sort sur un transformateur qui fait 600 ohms...
ON peut ainsi avoir une courbe de réponse qui plonge dans le grave et dans l'aigu, un taux de distorsion qui remonte et un niveau qui chute...
L'impédance d'entrée du préampli Topping est de 2000 ohms annoncés en XLR et 10 kohms annoncés en RCA (pas de pb avec elle)... Il faudra donc employer avec lui des sources ayant une faible impédance de sortie = donc inférieure à 200 ohms, qui n'ait pas un condensateur pour filtrer la composante continue et qui ne soit pas sur transformateur symétriser 600 ohms...
ça écarte des lecteurs de CD pas très bien conçus, des tuners et des matériels anciens et toute source sur transfo 600 ohms et avec condo et qui seraient symétriques ! et certains sur sorties tubes... qui serait symétriques... aussi... Pas fréquent, entre nous...
.
Tout le monde aura compris mais il s'agit de 10k et 47k rencontré habituellement.
2k est bas comme impédance d'entrée mais pas un problème pour la plupart des AOP. Le vieux ne5532 fonctionne idéalement jusqu'à 600 Ohms.
Mais un matériel mal conçu au départ sera effectivement à la peine sur ce type d'impédance.
boXem | audio a écrit:Le problème de ces impédances d'entrées faibles est lié à l'obsession du designer de Topping pour les niveaux de bruit ultra méga bas.
Du coup il n'utilise pas le classique "instrumentation amplifier" en étage d’entrée parce que ça nécessite 2 op-amps qui vont faire deux fois plus de bruit qu'un (et seront 2 fois plus chers aussi, mais il ne faut pas le dire). Ce qui fait que l’impédance d'entrée est liée aux résistances en série avec l'opamp unique. Qui dit résistance en série, dit bruit de Johnson-Nyquist, et comme il y a du bruit, il faut baisser la valeur du réseau de résistances. Et hop, 2k au lieu de 47k.
Tout à fait. Le résultat est la mais c'est effectivement aussi une réduction du coût.
Le bruit n'est pas lié à l'impédance d'entrée, un AOP supplémentaire en entrée aurait permis d'abaisser encore l'impédance des circuits secondaire et donc, réduire le bruit. Avec des AOP performant et couteux.
La technique qui peut être utilisée pour améliorer encore le S/N est de mettre plusieurs AOP en //, baisse de 3dB à chaque doublement et permet de charger encore plus les circuits qui suivent.
La réduction de bruit ne passe d'ailleurs pas par la charge mais par la réduction des impédances série du circuit utiles pour le besoin du schéma (gain). Comme expliqué d'ailleurs.
Cela a un coût effectivement.
Technique utilisée par Douglas Self qui a proposé un étage d'entrée symétrique très faible bruit utilisant 12 AOPs.
http://mnats.net/files/self_input_doc.pdfVous remarquerez que la charge est de 820 Ohms pour chaque AOP (l'impédance vue par chaque AOP n'est pas de 820 Ohms, plus compliqué) et l'impédance d'entrée est fixée à 47k.
Diminuer l'impédance d'entrée ou l'augmenter n'a aucune influence sur le rapport S/N.