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Les Lecteurs CD & SACD

Lecture des SACD en DSD avec lecteur blu ray et DAC externe

Message » 20 Fév 2021 14:23

Je ne serai pas aussi catégorique sur cette dernière édition, ça dépend des opéras. Disposer d'une meilleure source ne veut pas toujours dire meilleur résultat au final, certains travaillent mal et je ne comprends pas cette volonté d'avoir parfois mis trop la voix en avant en perdant l'équilibre avec l'orchestre, mais c'est une question de goût comme toujours.
Cette dernière édition est disponible au Japon en sacd et là encore les résultats sont inégaux souvent meilleurs que les CDs dans un esprit parfois différent.
Mais je retourne rarement aux enregistrements studio de la Callas tellement je la préfère en live, sauf pour sa Rosine bien mieux enregistrée en studio.
EMi a utilisé la même mauvaise source pour sa réédition de la Traviata de Lisbonne alors qu'il existe une bande à la qualité sonore exceptionnelle transférée par Myto à prix réduit. La redécouverte de cette bande est passionnante et connue de tous les fans, mais non EMI persiste et signe...
Ha-Dê
 
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Message » 20 Fév 2021 14:32

Pour le Ring de Solti, la question n'est pas de savoir si du 96kHz aurait apporté beaucoup plus que du 48kHz.
Parler du 48kHz permet de savoir à quelle remastérisation on se réfère et du fait donc qu'on ne pourrait plus revenir en arrière sur certains choix de l'époque... jusqu'à la réapparition donc de ces copies japonaises.
Ha-Dê
 
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Message » 20 Fév 2021 15:41

Ha-Dê a écrit:Je ne serai pas aussi catégorique sur cette dernière édition, ça dépend des opéras. Disposer d'une meilleure source ne veut pas toujours dire meilleur résultat au final, certains travaillent mal et je ne comprends pas cette volonté d'avoir parfois mis trop la voix en avant en perdant l'équilibre avec l'orchestre, mais c'est une question de goût comme toujours.
Cette dernière édition est disponible au Japon en sacd et là encore les résultats sont inégaux souvent meilleurs que les CDs dans un esprit parfois différent.
Mais je retourne rarement aux enregistrements studio de la Callas tellement je la préfère en live, sauf pour sa Rosine bien mieux enregistrée en studio.
EMi a utilisé la même mauvaise source pour sa réédition de la Traviata de Lisbonne alors qu'il existe une bande à la qualité sonore exceptionnelle transférée par Myto à prix réduit. La redécouverte de cette bande est passionnante et connue de tous les fans, mais non EMI persiste et signe...


J'ai une copie que je n'ai pas le droit de communiquer à quiconque de la Traviata de Lisbonne captée par la radio lisboète. Ce n'est donc pas un enregistrement de studio. Il n'est pas dans ce coffret là. il est dans le coffret des live.

Mais c''est une tout autre histoire à rechercher dans l'origine de la bande employée pour la première édition - compliquée -, des live lisboète par EMI... qui n'a jamais été clair sur le sujet... EMI a eu des problèmes avec l'INA pour avoir utilisé un enregistrement de la RTF en le créditant d'une mystérieuse fondation Callas qui s'est révélé être dans un paradis fiscal et autres joyeusetés impliquant EMI : il y a eu un procès à Paris... que j'ai suivi en son temps de près étant celui qui a découvert la supercherie et l'a signalée à l'INA avec qui je travaillais sur une édition de bandes de concerts parfaitement légales elle...

Callas studio :
Je les connais tous les opéras en question dans leurs différentes éditions CD réunies en intégrale par EMI et pas mal aussi en LP : je suis catégorique.
Ils n'ont justement pas mis la voix en avant dans la dernière édition, ils sont repartis des bandes originelles (et une seule équipe s'en est chargé épaulée par les techniciens qui avaient participé aux séances originelles) : conservées et ont sans cesse comparé :

- D'abord la bande originelle avec son clone numérique droit pour valider la copie.

- Puis le clone numérique droit avec la version restaurée pour chaque correction - les stations de montage mixage permette cela avant de valider -, afin de ne pas s'éloigner du résultat originel mais juste d'en proposer une version nettoyée de ces défauts : clics de micros, drop out, montage audible, souffle important et parfois ronflette secteur et ses harmoniques... toutes choses inaudibles sur un LP...

Ainsi, ce sont les anciennes éditions trafiquées par des égalisations de fréquences diverses et variées qui avaient englué la voix de Callas dans une masse sonore orchestrale parfois très sale ou au - contraire lui avait donné une bosse de présence car elle était trop engluée dans la mauvaise qualité des copies de copies de copies modifiées...

Et ont été très honnête dans les explications données pour cette réédition : en couvrant leur tête de cendre au sujet des précédentes éditions... D'une façon d'ailleurs fort imprudente sur le plan légal, car ils ont vendu des produits qui ne correspondait pas à leur description...

Récemment j'ai participé à la restauration de documents sonores de la pianiste Clara Haskil pour une édition en Suisse : on a toujours comparé chaque correction avec l'originel pour faire des choix : c'est la procédure habituelle. Et le tout a été écouté sur des matériels et une acoustique au top. Enceintes PSI audio trois voies actives renversantes à la fois de précision des plans sonores et par la qualité de leurs timbres.

Les versions japonaises des opéras de Callas en SACD sont tirées de quelle source ? Toujours pareil :

- Soit d'une copie des bandes mères originelles envoyées en leur temps à un de ceux qui ont édité les enregistrements EMI au Japon du temps du LP (notamment Toshiba-EMI), mais pas des bandes mères originelles qui ne sortent pas des archives... mais peut-être d'une copie droite des bandes numériques restaurées faites par EMI pour la dernière édition en date. EMI qui vend sur Qobuz les bandes en Flac 24/96... la Tosca de Sabata par exemple ou le CD héroïnes de Puccini sont méconnaissables par rapport aux précédentes éditions CD et même LP... Une mono avec des plans sonores assez étonnants en profondeur... que les autres éditions passent sous silence...

Mais on voit surgir des rééditions qui sont parfois juste la copie pure et simple de disques du commerce ou de fichiers mis en vente sur Qobuz et autres... Ils sont bien sur numériquement marqués par leur éditeur originel d'un filigrane numérique inaudible mais bien présent...
Qu'à cela ne tienne : une copie droite en analogique efface le watermark, une petite égalisation spectrale modifie la bande et le tour est joué pour faire passer pour sui generis une simple copie... Beaucoup de petits éditeurs opportunistes pratiquent ainsi...
haskil
 
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Message » 20 Fév 2021 15:53

Ha-Dê a écrit:Pour le Ring de Solti, la question n'est pas de savoir si du 96kHz aurait apporté beaucoup plus que du 48kHz.
Parler du 48kHz permet de savoir à quelle remastérisation on se réfère et du fait donc qu'on ne pourrait plus revenir en arrière sur certains choix de l'époque... jusqu'à la réapparition donc de ces copies japonaises.


Je réagissais au propos du gars dont tu a donné l'article en lien.

Bien sur qu'on peut toujours revenir en arrière : en refaisant une copie numérique des bandes originelles analogiques pour les restaurer de nouveau... Travail que Decca n'a pas voulu refaire car il est très très coûteux en raison du nombre d'heures nécessaires. En prétendant, ce dont plusieurs observateurs doutent - cf. l'article -, qu'elles sont abimées... entre 97 et 2012 aucune raison qu'elles se soient abimées toutes seules... Mais l'espérance de ventes de la quatrième ou cinquième mouture d'une intégrale qui fut plus vendue qu'elle ne l'est désormais ne méritait pas qu'on mettre quelques dizaines de milliers d'euros sur la table pour la restaurer une fois encore..

Mais les choix faits par Decca en 1997 étaient-ils en soit critiquables : donc utiliser Cedar pour atténuer le souffle de bande. Rien n'est moins certain...

Ce qui peut être questionné, mais ce n'est pas un choix, de Decca, c'est une limite technique propre à l'époque à laquelle cet éditeur a été confronté : c'est la qualité intrinsèque des convertisseurs analogiques vers numériques - ADC -, employés en 1996-1997 et des filtres anti-repliement nécessaires lors d'une copie numérique d'une bande analogique, pour être certain de ne pas convertir le moindre bruit situé très haut en fréquence et qui serait inaudible en analogique mais provoquerait des erreurs de quantification numérique. Dans ces deux domaines : convertisseurs et filtres des progrès très important ont été faits.
haskil
 
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Message » 20 Fév 2021 18:41

L'édition sacd japonaise est officielle, issue du même remastering récent EMI, seulement au Japon car il existe encore un marché la bas.
https://www.google.com/search?q=sacd+ca ... =572&dpr=3
D'ailleurs il faut bien lire car à première vue, pas toujours facile de discerner l'édition sacd... Le prix ne trompe pas en revanche.
De toute façon je préfère les enregistrements live même si inégaux, la Callas pas toujours à la même distance du micro, pas toujours parfaite, parfois sidérante aussi et surtout captivante toujours. Comme déjà dit BJR laisse les bandes aussi brutes que possible et c'est ainsi qu'on apprécie le mieux le phénomène Callas à mon avis.
Ha-Dê
 
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Message » 20 Fév 2021 19:47

La bande "lisboète" n'a rien de secret, là encore il faut lire l'article d'E. Seletsky, qui n'est certainement pas un "gars" comme les autres, mais un vrai passionné, ce que je ne suis certainement pas, et qui partage son expérience à toute la "communauté callassienne", ainsi que certains reports BJR dont il a pu retrouver des bobines ("reel to reel") pour enrichir l'héritage mis à disposition des amateurs.
https://muse.jhu.edu/article/194922
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Message » 20 Fév 2021 19:53

Le Ring de Solti est donc disponible en haute résolution sur au moins 3 supports physiques actuellement.
Même si je n'écoute plus cet enregistrement régulièrement, il m'a marqué et accompagné dans la connaissance du Ring de Wagner, donc je le recommanderai toujours. Toutefois je place l'édition "officielle" DECCA sur blu ray pure audio, derrière les 2 versions japonaises sur sacd, chacune ayant ses atouts (Esoteric précise et chaleureuse et la plus récente, transparente et détaillée).
Ha-Dê
 
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Message » 20 Fév 2021 20:12

Ha-Dê a écrit:L'édition sacd japonaise est officielle, issue du même remastering récent EMI, seulement au Japon car il existe encore un marché la bas.
https://www.google.com/search?q=sacd+ca ... =572&dpr=3
D'ailleurs il faut bien lire car à première vue, pas toujours facile de discerner l'édition sacd... Le prix ne trompe pas en revanche.
De toute façon je préfère les enregistrements live même si inégaux, la Callas pas toujours à la même distance du micro, pas toujours parfaite, parfois sidérante aussi et surtout captivante toujours. Comme déjà dit BJR laisse les bandes aussi brutes que possible et c'est ainsi qu'on apprécie le mieux le phénomène Callas à mon avis.


Donc le SACD japonais a pour origine un fichier en PCM 24/96. 8) Autant acheter le fichier HD en Flac.

BJR-Divina c'est une autre histoire : ils publient des Live dont l'origine des documents peut être d''origine privée : ce que l'on appelait autrefois un "pirate" qui enregistrait un concert, un opéra avec les moyens du bord... ou enregistrait systématiquement les diffusions radios quand il y en avait. Ou peut provenir des Pyral que de nombreux théâtres enregistraient pendant les années 1950. Il y avait à Paris, dans les années 1980, une dame qu'on appelait entre nous "Madame Pirate" qui avait des listes dactylographiée avec des listes et des listes d'enregistrements live hors commerce. Chez elle, elle avait magnétophones à bandes, tuner et magnétophones cassettes pour faire des duplications qu'elle vendait sous le manteau : il y avait tout un réseau de gens comme elle qui s'echangeaient les enregistrements pour les vendre dans plusieurs pays...

Tout ceci existe toujours mais sur le net : j'ai un ami qui publie - mais il ne vend rien -, quantité de documents live ou numérisations de LP et 78 tours rarissimes - je lui en ai donné pour qu'il les publie -, qu'il trouve généralement sur des sites privés russes, hongrois et pas que... il y a un réseau hongrois absolument stupéfiant qui a enregistré, personne ne sait comment, des récitals du pianiste Nelson Freire donnés au Brésil et diffusé à la radio dans son pays, dans les années 1970... perdus au Brésil... mais qui ont ressurgi en Hongrie... Ces échanges underground sont étonnants... et font découvrir des choses insensées : personne ne savait que Clara Haskil avait enregistré avec Beecham un Konzertstück très virtuose d'Emile Blanchet pour un hommage privé à ce compositeur... celui qui avait les acétates les as fait mettre en ligne...


BJR-DIvina fait un un travail de préservation qu'il faut louer absolument et n'a rien à voir avec le travail d'un éditeur officiel : le public est plus restreint, les documents plus nombreux. J'achète des enregistrements pirates depuis bien avant la sortie des CD. Des LP qui parfois n'avaient pas de pochette illustrées, mais juste une pochette noire, grise ou bleue sans mention d'un éditeur réel avec juste une étiquette collée à la main... des disques que j'achetais dans un bouclard parisien du 19e arrondissement disparu aujourd'hui ou faisait venir des Etats-Unis ou du Canada... des disques dont certains étaient tirés à 300 exemplaires...
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Message » 20 Fév 2021 20:20

Je suis toujours impressionné par tes anecdotes.

Il faudrait qu’on puisse les compiler quelque part ici car c’est vraiment passionnant et très très utile d’un point de vue historique.
Et désolé si cette intrusion de ma part n’est pas à propos.
:thks:
Dernière édition par Nicolas95 le 20 Fév 2021 21:07, édité 1 fois.
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Message » 20 Fév 2021 20:33

Ha-Dê a écrit:La bande "lisboète" n'a rien de secret, là encore il faut lire l'article d'E. Seletsky, qui n'est certainement pas un "gars" comme les autres, mais un vrai passionné, ce que je ne suis certainement pas, et qui partage son expérience à toute la "communauté callassienne", ainsi que certains reports BJR dont il a pu retrouver des bobines ("reel to reel") pour enrichir l'héritage mis à disposition des amateurs.
https://muse.jhu.edu/article/194922


Il ne s'agit plus aujourd'hui de secret, mais quand elle a été éditée la première fois sur LP, il y avait des mystères autour de cet enregistrement qui n'était pas du domaine public, rappelons-le, et EMI le publiait sans autorisation de la radio portugaise pourtant obligatoire... donc en utilisant une bande qui ne venait pas officiellement des archives de la radio portugaise - celle du ténor Alfredo Krauss -, EMI s'en sortait... Aujourd'hui, la bande est dans le domaine public.

La version CD de 1997 est effectivement médiocrissime : faite avec un mauvais master déjà trituré et mal et retrituré... La réédition de 2017 est d'un tout autre niveau...

La même entourloupe que quand le même éditeur EMI a publié la soirée donnée à l'Opéra de Paris en 1959 par Callas devant le président Coty et diffusé en direct par la télévision française... EMI a crédité "fondation callas" ce qui était en fait la copie faite par eux de la bande son d'un DVD publié pourtant auparavant par EMI avec licence de l'INA... 8) EMI a affirmé pour sa défense que sa source était autre : manque de bol, Jean-François Pontefract le restaurateur de l'INA a comparé le DVD et le CD : même source malgré des différences : c'est lui qui avait restauré la bande de l'INA il savait ce qu'il avait fait pour le DVD... Devant la mauvaise fois d'EMI, l'INA a fait un procès et l'a gagné...


De la même façon, EMI a vendu pendant 30 ans un enregistrement prétendument de concert du Concerto en mi mineur de Chopin par Dinu Lipatti... qui aurait été capté en 1948... J'ai émis plusieurs fois le doute à la radio et par écrit que ce puisse être la vérité, pour une simple raison : la prise de prise de son mono est excellente, faite sur bande et pas acétate - et en 1948 aucune radio européenne n'enregistrait sur bande les concerts de sauvegarde -, aucun bruit d'applaudissements ou de toux... rien... un beau disque de studio des années 1950...

FInalement le pot aux roses a été découvert par un auditeur de la BBC qui a trouvé lui, qui jouait... car il avait un vieux LP tchèque chez lui qu'il connaissait bien... et qu'il a reconnu... Prévenant la BBC qu'elle avait fait une erruer d'annonce : mais non, pas d'erreur d'annonce, nous avons bien diffusé le disque de Dinu Lipatti et Ansermet...
En fait c'était Halina Czerny Stefanska dirigeé par Smetacek !!! disque qui n'était pas distribué à l'Ouest au moment de la découverte :siffle: de l'enregistrement inédit de Lipatti en concert... mais seulement en tchécoslovaquie...

Et le plus étrange de l'histoire : Madeleine Lipatti était vivante quand le disque est sorti. Elle savait que Lipatti ne l'avait pas joué cette année là... bref, on va dire, que personne n'a vérifié chez EMI :siffle:

Même histoire avec le dernier récital donné à Besançon... publié par EMI... qui encore fait de la tambouille avec les bandes sans regarder de près... au moins c'est bien Lipatti... Mais Mark Ainley le grand spécialiste de Lipatti a bien démêlé tout ça...


Moi plus modestement, j'ai quand même en plus du Callas copié de l'INA fait du bruit au Brésil avec grande interview dans O Globo car j'ai pisté dans une série des Grands pianistes brésiliens du XXe siècle un nombre important de faux... piqués dans les disques de Clara Haskil (!), Sviatoslav Richter, Daniel Barenboim... des faux live piqués dans des disques de studio d'Anna Stella Chic et de Magda Tagliaferro...
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Message » 04 Mar 2021 18:13

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Message » 09 Mar 2021 16:17

Bonjour,

Je cherchais, afin de savoir si un sujet traité de mon potentiel souci... Je m'arrête ici, en espérant avoir vu juste ?

Voici ma question :

J'utilise mon lecteur Bluray Sony UBP800M2 pour lire mes SACD, et un ampli Advance Paris A10 pour les écouter.
Lors de l'écoute de mon SACD de Dire Straits, Brothers in Arms, je vois sur ma TV : SACD 2ch DSD 2.8Mhz/1bit et sur mon ampli , je vois affiché : PCM 44.1Khz

Je précise que je passe par la sortie HDMI audio 2 de mon lecteur et j'arrive sur le HDMI audio IN de mon ampli... Le son passe bien, mais je me dis qu'il y un souci dans la chaine ou dans la conversion :wtf:

Est-ce qu'une personne avisée, aurait une idée du problème rencontré, ici ?
fembarek
 
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Message » 09 Mar 2021 16:31

Si le lecteur te dit que tu as du DSD qui sort et ton ampli sort du son, c'est que a priori c'est bon, l'ampli décode bien le DSD
(le manuel ne dit rien sur ce qui est accepté par l'entrée hdmi :roll: )

Maintenant pour être sûr, au niveau du lecteur :
- est ce que la prise hdmi est bien configurée pour sortir du dsd sur les SACD
- si tu appuies sur Display de la télécommande du X800, il doit te dire 1) ce qui est lu 2) ce qui sort par la prise hdmi

Parce que comme le principe du hdmi, c'est que les appareils discutent entre eux, l'ampli peut dire "moi je ne suis que compatible pcm 48 kHz max" et dans ce cas le lecteur enverra (même si tu lui as demandé du dsd) du PCM 44.1.

Normalement, le Dsd convertit en PCM, c'est du 24 bits à 88,2 ou 176,4 kHz

La configuration dans mon profil


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Message » 09 Mar 2021 19:12

Salut, même si on est hors sujet, à mon avis si l'amplificateur intégré indique 44.1 c'est que tu as peut être sélectionné sur ton lecteur Sony, sortie SACD en PCM. Si cela n'est pas le cas et que tu as bien sélectionné DSD, c'est au niveau de l'ampli qu'il faut regarder. Et Advance Paris n'indiquant pas les flux pris en compte par les entrée HDMI, possible que ces dernières ne traitent pas le DSD. Et l'Advance ne prendrait en charge que du PCM.

Mais et là suis d'accord avec Domin, logiquement tu devrait avoir du 24/88.2 et non du 44.1.

Contacte Advance, qui doit pouvoir t'indiquer la procédure à suivre, si les entrées HDMI prennent bien en charge le DSD.

Charon
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Message » 10 Mar 2021 0:33

OK merci des vos conseils... il y a bien quelque chose qui cloche ici.
Le lecteur me dit bien qu'il envoie du DSD... Je vais investiguer sur l'ampli pour comprendre qui à appeler Advance pour avoir leur aide.

Bonne soirée
fembarek
 
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