Test HCFR des Sony IER-Z1R, intras & DMP-Z1, baladeur THDG

Test HCFR des Sony IER-Z1R, intras & DMP-Z1, baladeur THDG

Unboxing DMP-Z1

 

 

Tout comme le IER-Z1R, le DMP-Z1 profite d’un packaging qui place la barre très haut. La boite en carton déjà classieuse dispose d’un capitonnage interne en feutrine au toucher velours. Il y a donc une forte similitude sur les deux nouveaux produits de la Série Signature et une évolution par rapport à ce qui a été fait précédemment. Ces deux nouveaux arrivants constituent bien une deuxième génération. Dès son ouverture la boîte dévoile le vrai contenant du DMP-Z1, une superbe valisette rigide recouverte de cuir noir.

 

Cette valisette dispose d’une poignée et d’un dispositif à double fermeture éclair. Cet accessoire est indispensable au transport du DMP-Z1 qui fait presque trois kilos et dont le gabarit n’en fait pas un DAP ordinaire bien que sa technique correspond parfaitement à ce type d’appareil.

 

Nous découvrons donc le fameux baladeur le plus cher au monde qui bénéficie des meilleures avancées technologiques proposées par SONY. Un compartiment sur le côté droit contient le chargeur et les câbles secteurs nécessaires.

 

Avec le DMP-Z1 il faut être observateur. En effet le reste des accessoires est contenu dans une boite parfaitement encastrée dans le couvercle supérieur du packaging. Nous y trouvons un câble USB, un chiffon de nettoyage et les documentations.

 

Peu d’accessoires en définitive, mais le DMP-Z1 n’a pas besoin de plus. En effet si la machine bénéficie d’une finition et d’une construction parfaitement irréprochable, l’accent a été porté sur la simplicité et l’autonomie. On branche le casque sur le DMP-Z1 et tout s’y passe sans le recours d’un autre appareil, bien qu’il y est une option de fonctionnement DAC. Le DMP-Z1 n’a donc besoin de presque rien pour fonctionner.

 

Au sujet de la finition du DMP-Z1, nous touchons à l’exceptionnel. Le mariage du noir brillant aux dorures s’harmonise avec la continuité visuel de l’écran et du hublot qui laisse voir une partie de l’imposant bouton de contrôle de volume. Chaque pièce est usinée à la perfection et finie à fleur des faces, rien ne dépasse, le DMP-Z1 a un aspect monolithique presque parfait. Le choix des éléments dorés me rappelle l’esthétique des appareils très haut de gamme Steinway Lyngdorf, comme quoi cette harmonie des couleurs et des matériaux nobles a des précédents et n’est pas une faute de goût. Du reste si le contrôle de volume impose par sa taille et tranche le noir par sa couleur dorée, il permet aussi d’harmoniser l’ensemble avec le visuel des connecteurs et du logo Hi-Res Audio de dominante jaune.

J’évoquais la simplification de conception, la notion est relative car l’essentiel du contrôle du DMP-Z1 se fait via l’écran tactile et l’OS Sony spécifique aux DAP. Dans ce cas les options sont nombreuses. Néanmoins la connectique et les touches ont été réduites au strict minimum, plus ne serait d’ailleurs pas indispensable ni très utile.

 

Nous trouvons sur la face avant le contrôle de volume, le bouton marche / arrêt ainsi que les sorties audio jack TRS 3,5mm asymétrique et Pentaconn TRRRS 4,4mm symétrique. Sur le dessus uniquement trois touches : saut de plage arrière, touche lecture/pause et saut de plage avant. Il s’agit globalement du même dispositif présent sur les NW-WM1A et 1Z. Le côté gauche dispose d’une trappe qui cache les deux lecteurs de carte mémoire SD et qui permet, en théorie, d’accroître le stockage jusqu’à 2To. Il faut dire que les 256Mo de mémoire interne seront vite saturés surtout si on désire utiliser le DMP-Z1 avec des fichiers DSD.

 

Enfin, l’arrière de l’appareil présente la prise USB destinée au transfert de fichier à partir d’un ordinateur et au mode DAC. La dernière prise est bien évidemment la prise du chargeur en 19,5V.

 

Côté software et ergonomie, le DMP-Z1 hérite directement des acquis des NW-WM1A et 1Z comme d’autres DAP de la marque. L’OS SONY dédié à l’audio a fait ses preuves en terme de facilité de prise en main et en exhaustivité de fonctionnalités. Des fonctionnalités et des processings qui seront communs ou spécifiques à ce nouveau produit, comme le Vinyle Processor qui a été également ajouté aux autres DAP Série Signature. User d’un OS maison n’est pas surprenant chez SONY qui aime exploiter les solutions propriétaires, l’innovation étant la marque de fabrique qui domine toujours la stratégie de la firme nippone. Les avantages sont multiples et se justifient par une efficacité et une ergonomie quasiment parfaite avec en prime une optimisation qui vise la qualité du son. Certains concurrents, faute de pouvoir développer leur propre OS, adoptent l’environnement logiciel Android. Une option pertinente mais limitative sur certains points. Notamment le DMP-Z1 propose un remastering DSD et des processings propriétaires issus des DAP et du DAC sédentaire déjà présent dans la Série Signature. Il n’est pas dit qu’un OS « clé en main » puisse permettre toutes ces intégrations maison.

 

– lien vers le sujet HCFR dédié aux Sony IER-Z1R : https://www.homecinema-fr.com/forum/casques-haute-fidelite/sony-ier-z1r-hybrides-t30089655.html

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au Sony DMP-Z1 : https://www.homecinema-fr.com/forum/dap-amplificateurs-nomades/sony-dmp-z1-t30089960.html

 

 

 

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