eric65 a écrit:TELLOUCK a écrit:Je te conseille comme le suggére Igor Kirkwood et j'ai fai l'expérience chez lui une écoute au casque plus un caisson de basse.
Le caisson ajoute une dimension physique à la musique qui est a mon avis indispensable pour libérer toutes les émotions.
Bonjour, c'est envisageable mais techniquement difficile à mettre en oeuvre.
Je possède toujours deux caissons de basse : le sub Triangle Métor 0.5 et le sub asservi Martin Logan Grotto-i ; cependant, techniquement parlant il existe un écueil, non insurmontable, mais pas évident à régler : je n'ai pas de pré-amplificateur avec sortie pré-out (sortie variable) pour brancher le sub en question. En effet, dés que j'aurais à ma disposition le système Stax Oméga2 (avec le SRM-727 II) il est prévu que j'offre à mon frère aîné le casque Sennheiser HD-600 + ampli casque Matrix M Stage (qui lui possède une sortie Pré-out (niveau variable) contrairement au SRM-727 II qui ne possède qu'une entrée-sortie ligne (RCA) (en parallèle) avec un niveau d'entrée-sortie du signal fixe (celui issu des sorties analogiques RCA du convertisseur)).
Alors comment brancher le caisson de basse sur le système Stax, en l'absence de pré-out ?
Reste la possibilité tout-de même d'utiliser l'entrée-sortie RCA parallèle du SRM-727 (à niveau fixe) : dans ce cas il me faudra utiliser simultanément les deux potentiomètres de volume (celui de l'ampli de casque Stax et celui du caisson de basse) pour ajuster, pour un volume d'écoute donné, le son du casque et du caisson de basse (pas évident).
Techniquement parlant, lequel des deux caissons choisir ? (le sub Triangle est plus rapide et mieux timbré mais descend moins bas (environ 30 Hz) que le sub asservi Martin Logan moins performant (en qualité de timbres) entre 30 et 50 Hz que le sub Triangle, mais plus performant en ampleur et distorsion de l'extrême grave en dessous de 30 Hz par rapport au sub Triangle.
Enfin, à quelle fréquence de coupure utiliser le sub pour une écoute simultanée avec le casque Stax qui lui également descend très bas : 30 , 35 ; 45 ; 55 ; 65 Hz (coupures proposées par le sub Martin Logan ; 50 à 160 Hz : coupures proposées par le sub Triangle) ? Que d'interrogations et de problèmes techniques en perspective !
Cordialement.
Re-bonjour, je viens d’écouter ce matin au casque un CD de Camille Saient-Saëns, la Symphonie N°3 avec Orgue, cette fois-ci avec ou sans un caisson de basse asservi Martin Logan Grotto-i branché en line-in sur la sortie (fixe) tape-out du petit intégré Onkyo ; le casque Sennheiser-HD 600 branché sur la prise casque de ce même intégré (NB : cela nécessite dans ce montage, faute de sortie pré-out (variable) de l’amplificateur, l’utilisation conjointe des deux potentiomètres de volume, celui du petit intégré Onkyo (pour le casque) et celui du sub Martin Logan).
Première remarque, il n’est pas évident de trouver le bon niveau (relatif) de volume du sub par rapport au volume de l’ampli pour le casque, ni même de trouver la fréquence de coupure basse pour le meilleur mix du sub avec le casque. Curieusement, le choix de la phase du sub (0°, 90°, 180° ou 170°) joue moins sur le rendu avec le casque qu’avec une paire d’enceintes, peut-être en raison d’une interférence différente du sub dans les fréquences graves avec un casque collé au oreilles par rapport aux enceintes qui elles interfèrent avec la salle d’écoute avec le sub.
Autre remarque, avec l’écoute au casque, les harmoniques supérieures du sub localisant le sub sont nettement plus facilement identifiables (localisables et finalement gênantes) qu’avec une paire d’enceintes où l’intégration du sub se fait plus facilement. Avec les enceintes, la localisation du sub est indétectable jusqu’à 80-100 Hz, alors qu’avec le casque, les harmoniques supérieures du sub deviennent gênantes même pour le sub coupé à 45 Hz ou au dessus. Le sub Martin Logan devient non localisable pour une coupure basse (minimale) de 30 Hz avec un boost du niveau 25 Hz (sur le sub) de + 10 dB.
Cependant, avec ce réglage du sub Martin Logan, le rumble (bruit de fond grave) de certains enregistrements devient gênant (car trop amplifié) et ma salle d’écoute accepte assez mal de telles fréquences aussi basses. Certes l’extrême grave devient physique (avec le sub branché) sous la forme d’une vibration (comme un mini tremblement de terre) du plancher (léger) de ma Mezzanine et du fauteuil de l’auditeur posé dessus ; cependant cette sensation physique vibratoire de l'extrême grave n’est pas très réaliste car lors d’une écoute en vrai d’un orgue dans une cathédrale, le sol de la cathédrale ne se met pas à vibrer, contrairement à votre cage thoracique et toutes les parties pouvant rentrer en vibration dans votre organisme (c’est là le vrai grave physique).
A noter également un décalage temporel dans la perception de l’extrême grave entre celui transmis par la pièce stimulée par le sub (temps d’établissement du grave avec le sub décalé de quelques fractions de secondes) par rapport à celui perçu directement par le casque (temps d’établissement de l’extrême grave du casque quasi immédiat).
Pour conclure sur ce test comparatif, il me paraît inexacte de dire que le casque ne restitue pas une certaine part du grave physique entendu (et ressenti) en vrai avec un instrument (ou par une paire d’enceintes et/ou un sub, avec les réserves émises ci-dessus pour le rendu physique de l’extrême grave du sub interagissant avec le local d’écoute) ; en effet, lors de l’écoute au casque des fréquences les plus basses à un certain niveau sonore, je ressens parfois physiquement cet extrême grave dans le dos (la colonne vertébrale), comme ci cet extrême grave arrivant aux oreilles par les écouteurs se diffusait dans la colonne vertébrale par transmission solide (osseuse) des os du crâne à tous le rachis. Le thorax lui n'est pas concerné par ce grave "physique" au casque.
Voici mes considérations anatomiques (qui valent ce qu'elles valent) de l’écoute "physique" au casque de l’extrême grave associé ou non à un bon caisson de basse, mais dans une acoustique de salle qui hélas, de nouveau, interfère et dénature la perception du message sonore.
Donc au final, il n'est pas sûr (dans ma configuration et avec ma salle d’écoute) que l’apport d’un sub apporte une écoute plus satisfaisante de l’extrême grave par rapport à celui que me procure un simple casque, moins physique mais peut-être plus naturel, du moins pour l’écoute de cette œuvre symphonique avec orgue.
Cordialement.