Un Cr bien intéressant du forum "d'en face" que j'ai envie de vous faire partager.
Bonne lecture,
Pascal
"Bonjour à tous.
Voici la première partie du Cr sur l’écoute de la Clock du Puccini faite chez NewMusic.
Tout d’abord il faut savoir que j’étais parti avec un certain apriori par rapport à cette clock externe.
Simplement par le fait qu’il est quasi impossible de trouver de témoignages précis et complet sur le net mais aussi parce que l’on m’avait, et ceci à plusieurs reprises, prévenu que cette clock était, venant de chez DCS, un simple « jouet ».
Principalement par rapport à ce que fait la concurrence. Concurrence qui propose des Clock pouvant coûter presque aussi cher que le lecteur Puccini. Le choix est donc important et varié.
Enfin soit, cela faisait un bout de temps que j’attendais cette arrivée et comme promis les gens de chez NewMusic m’ont prévenu dès qu’elle a été dispo au magasin.
Rendez-vous est donc pris avec José Loro et nous débarquerons en compagnie de Jigé, quelques jours plus tard, pour un après-midi découverte.
Dans un premier temps, nous ferons quelques écoutes sur base d’un système composé de Focal Scala, de l’XP10 de chez Pass Labs et de leur bloc X.250.5. Bloc que nous avions déjà pu écouter à plusieurs reprises et que nous affectionnons tout particulièrement dans cette gamme de produit.
L’écoute sera très agréable par le biais d’une écoute au profil « musical ». Nous ne cachons pas notre impatience et nous passons très rapidement à la connexion des deux 801D ainsi qu’a l’installation des câbles HP Analysis Plus que j’avais pris soin d’apporter avec moi. Nous débranchons aussi le lecteur de CD pour le remplacer par le Puccini et son horloge.
Au départ nous devions faire cette écoute sur un des systèmes référence du magasin. Les 801D, un jeux de Pass X.600.5, l’Halcro DM8 et évidemment l’ensemble Puccini.
Mais, l’XP-10 ainsi que l’X.250.5 se débrouillant excellemment bien sûr les 801D nous décideront de faire notre test sur base de ces électros. Cela nous évitera de perdre du temps ainsi que de l’énergie à déplacer les monstrueux Pass 600 pourtant en chauffe depuis la veille.
Ces écoutes comparatives se feront principalement sur de la musique classique ainsi que sur du Jazz, 1 CD d’instrument acoustique et 1 CD de guitare en live…
Hélène Grimaud, Bach. En Deutsche Grammophone.
Le Sacre du Printemps d’Esa Pekka Salonen aussi en deutsche Grammophone.
Mémoire of a Geisha de John Williams avec Yo-Yo Ma et Itzhak Perlman en Sony Classical.
Bobo Stenson, Goodbye de chez ECM.
Jazz at the Pawnshop vol.2.
Paris-Istanbul-Shanghai de Joël Grare de chez Alpha.
Et Nils Lofgren, Acoustic Live que beaucoup d’entre vous connaisse.
Voilà, pas une tonne de Cds, mais de bonne référence afin de cerner le cas échéant le potentiel de cette nouvelle horloge.
Les premières écoutes se feront sans l’horloge afin de nous remettre cette config en mémoire et de pouvoir faire le comparo sur de bonne base.
Et bien ce qui étonne toujours c’est le potentiel du lecteur Puccini seul. Nous retrouvons cette écoute purement analogique de la restitution. C’est bien sur cette base que j’ai décidé au final de garder ce lecteur. Oui, oui, vous avez bien lu, j’ai bien failli le revendre !
Que je vous raconte…
Lors de la finalisation de mon système, j’avais demandé un lecteur Nagra CDP en près pour comparaison avec le Puccini. Et j’avais été vraiment surpris de la très grande qualité du Nagra. Au point que je trouvais que sur certains critères il allait légèrement plus loin que le DCS sur mon système et dans ma pièce d’écoute.
Mais c’était sans compter, heureusement pour moi, sur une autre écoute faite à Anvers sur base de Wilson Audio Maxx2.
Cette écoute m’a rappelé que j’avais chez moi un grand lecteur. Je dirais même un très grand lecteur. Lecteur aux timbres exceptionnels mais toujours par le biais d’une écoute très analogique. Je pense même que c’est le lecteur HDG à la restitution la plus analogique que je connaisse.
La deuxième révélation se fera lors d’une écoute comparative entre le DCS Puccini et ma nouvelle platine vinyle Clearaudio Champion level II. La différence entre la platine vinyle sur d’excellentes galettes et le Puccini sur des Cds venant du même master me ferons prendre conscience du travail conséquent des ingénieurs de chez DCS pour obtenir une telle restitution.
Nous voilà donc près à écouter le Puccini avec sa clock.
José Loro va devoir rester près de l’installation car la seule façon de switcher, entre l’écoute avec et sans la clock, est de déconnecter le câble reliant les deux éléments entre eux.
Nous commencerons les écoutes avec Hélène Grimaud et le reste suivra au point que nous ne verrons pas les heures défilées.
Et bien on ne va pas tourner très longtemps autour du pot.
La clock est un outil qui me semble réellement indispensable.
Ce qui nous a instantanément séduit dans l’écoute c’est la faculté par l’apport de la clock à « alléger » le signal. Tout semble plus aérien, l’écoute semble plus liquide, plus évidente.
En fait c’est comme si un très léger voile avait disparu.
Ce qui est plus étonnant c’est que les timbres, tant apprécié de ce lecteur, n’ont pas du tout disparu. Il sont bien là mais de manière plus limpide.
Ce qui va impressionner dans un premier temps c’est l’effet sur l’espace des instruments mais aussi le ressenti de la salle où a été enregistrée la bande-mère.
Un effet tridimensionnel c’est installé dès la connexion de la clock par le biais d’une belle aération entre les musiciens dans l’espace. Les différents plans sont très précis. Tant en largeur qu’en hauteur et surtout en profondeur.
Une très grande précision c’est installée dans l’écoute mais jamais de manière chirurgicale.
En fait l’effet de la clock me rappelle cette sensation que j’avais découverte lors de ma première écoute vinyle à la maison. Ce côté matte et naturel de l’écoute.
Il y a une disparition totale de toute crispation et cela se ressent par une écoute plus onctueuse. Je le répète, mais les termes qui me viennent à l’esprit sont décrispation, limpidité, aération, étagement des plans.
Nous pourrions dire qu’avant il y avait un silence entre chaque note, maintenant il y a un vide absolu. Cela donne une autre dimension à la restitution.
Ce qui fut très surprenant c’est que sans cette horloge le Pass 250 nous semblaient peut être un peu limite sur les grosses orchestrations. Une fois l’horloge en fonction nous avons eu cette sensation que tout était plus simple pour lui. Comme si le signal envoyé au bloc lui facilitait la tâche. Bon ce n’est que notre ressenti et c’est assez difficile à exprimer.
Je dirais que ce qui nous a vraiment frappé en premier c’est la manière dont est restitué les grosses orchestrations. Les différents plans sont vraiment visualisables dans l’espace. Sans la clock, nous perdons un peu cette magie.
Donc, afin d’être certain de ces premiers ressentis d’écoutes, j’ai organisé une nouvelle batterie de tests mais cette fois ci à la maison et sur mon système en compagnie de Cyrus, Jigé et Bill.
Je sais que mon système à une très très légère faiblesse du côté de l’aération des grosses orchestrations. Comme je l’ai déjà dit, il me manque 1 mètre de chaque coté des enceintes et ceci peu en être la cause. Je me demande donc ce que pourrais apporter la clock sur ce point tout en sachant que sa grande force est l’apport d’une très belle ouverture des plans.
Nous verrons et un deuxième CR devrait suivre suite à cette nouvelle écoute.
Fred."
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