
Antiviral - Brandon Cronenberg
TF1, 2013 (FR)
BD-50, Zone B
1.77, couleurs
1080p, AVC, débit vidéo moyen : 26378 kbps
English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 1942 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
French / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 3764 kbps / 24-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
STF, forcés
Légère différence de format : le film est normalement cadré en 1.85, mais est présenté ici en 1.77. Ouvert sur les bords supérieurs et inférieurs ou rogné sur les côté ? Bonne question, mais l'écart reste de toute manière plus que mineur. Hormis cela, la présentation est très efficace côté image : c'est précis, l'encodage tient parfaitement la route côté compression et les nombreux arrière plans blancs (et tous les autres objets, costumes, décors blancs) n'ont pas de problème visible (notamment côté banding ou compression, tant c'est typiquement le genre de choses qui peuvent être problématiques en HD). Ce sont surtout les nombreux gros plans qui profitent à la HD, convoyant les détails des peaux, yeux, cheveux etc avec une belle précision. Par contre, pour un film tourné en 35mm, la palette est assez lisse, comme numérique, et on peut supposer un gros travail en post production du film pour arriver à ce résultat.
Côté son, la VO est encodée en 16-bit, contrairement à la VF (avec évidemment un débit moitié inférieur). Cependant, les 2 pistes se valent (même si le doublage VF laisse à désirer) : des ambiances assez légères, pour un film très peu démonstratif (même la musique est rarement soutenue). Les dialogues sont clairs, et bien équilibrés avec le reste des pistes. La poignée de séquences où la musique prend le dessus (dans le club de Levine) montre une reprise des basses assez efficace et une spatialisation agréable mais assez retenue. En clair, le film étant ce qu'il est, c'est adéquat, et sollicitera donc assez peu les enceintes.
Image : 9/10
Son : 8.5/10
Film : 6.5/10De très bonnes idées, tant visuelles que scénaristiques, mais étirées comme pas permis sur 1h45. Voilà comment on pourrait résumer Antiviral, où Cronenberg fils marche sans hésitation dans les pas de Cronenberg père. Sur une sombre histoire de trafic de virus de célébrités (on en arrivera bien là d'ici peu, va), Cronenberg brasse les modifications physiques et mentales qui ont si longtemps plu à son père (et donner ses meilleurs films).
Visuellement, c'est ultra maîtrisé : cadre, décors, palette chromatique. Y a pas à dire : Antiviral a de la gueule.
Le problème, c'est que derrière les belles idées et jolies images qui surgissent à intervalles réguliers, y a un script anémique comme rarement, et des personnages complètement superficiels et monodimensionnels. C'est dommage car, du coup, le film manque de chair, de corps, et semble se débattre longuement pendant que le spectateur se demande où tout cela veut aller. Le revirement vers le "film d'enquête" (si un tel terme peut s'appliquer ici) en milieu de film n'aide pas non plus l'ensemble à ne pas être plus bancal qu'il ne l'est déjà.
C'est dommage car il y a vraiment des concepts intéressants dans Antiviral, mais c'est juste trop long.