papinova a écrit:Pour moi, rien à foutre du burkini, c'est une énième provoc... en revanche, il ne faut rien céder par rapport aux menus spéciaux dans les cantines et encore moins sur les femmes qui ne veulent pas de toubibs hommes pour les soigner, qu'elles se démerdent. C'est leur choix.
De toutes façon, y'aura toujours des porcs dans les cantines, c'est immuable ça !
Pour le burkini, oui c'est du bruit et de l'espace médiatique pour rien. Idem pour les menus des cantines, ce qui importe c'est la qualité des produits, leur fraîcheur et pas si c'est du halal, du casher ou du végétarien. D'autant que dans la pratique, les maires, les directeurs d'écoles, de cantines qui veulent "bien faire" et faire plusieurs menus ont une attitude au final peu républicaine puisque le nombre de menus sans porc se font sur des critères comme les noms ou prénoms à consonance arabe ou israélite, pour d'autres les élèves sont fichés selon la pratique religieuse et pour d'autres il faut que les parents décident en début d'année le type de repas que son enfant va manger, etc. On aboutit à du n'importe quoi. La cantine n'est pas obligatoire. Ceux qui le souhaitent peuvent amener leur repas et manger du fait maison. Il faut laisser le pouvoir aux maires de gérer ces problèmes et les laisser instaurer un repas unique dans les cantines scolaires. Idem pour le burKini, si localement ça pose un problème il faut laisser le maire pouvoir décider de l'interdire sur sa commune dans les plages publiques ou piscines publiques. Si c'est privé alors c'est au dirigeant de cet établissement de décider de la tenue vestimentaire. Inutile d'en faire des tonnes et d'inonder les médias avec ça. Il y a un arsenal législatif suffisant pour légiférer sur la plupart des cas. Une circulaire du ministère de l'intérieur en 2011 a rappelé que la cantine scolaire est un « service public administratif facultatif » soumis « au principe de la libre administration des collectivités territoriales ». La seule contrainte imposée aux établissements est de permettre aux enfants d'amener leur repas s'ils le souhaitent et leur permettre de le conserver au frais pour assurer la sécurité alimentaire des enfants. Rien de plus. Il est donc inutile d'en faire des tonnes là dessus. L'arsenal législatif donne toute latitude au maire et plus généralement aux collectivités territoriales de décider d'un repas unique s'il le souhaite, Les repas de substitution, qu'ils soient halal, casher ou végétarien, n'ont aucun fondement juridique.
http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pd ... r_1678.pdf
Au final, ce qui est vraiment hallucinant, c'est la caisse de résonance médiatique donnée au burkini.