En fait ça dépend des versions d'amplis.
Normalement les Advance distribués en France sont prévus d'office pour le 220V et possèdent des transfos calibrés pour ou réglés comme tel.
Parfois, à l'instar des anciens Technics et d'autres marques, un sélecteur de tension est présent à l'arrière du coffret, via une petite fenêtre rouge ou de couleur.
Je ne me souviens plus si les 406 et 705 possède un tel sélecteur. Les amplis sont lourds et je ne les bouge plus une fois installés...
Si oui, le positionner sur 240V si votre tension dépasse couramment les 220V pour se positionner sur 230V dans les faits.
Pour ce faire, utiliser un voltmètre classique et mesurer...(position AC bien sûr !!!). Faire gaffe à l'échelle bien sûr !
Pour la classe A, les 2 amplis ont un fonctionnement hybride, à savoir que jusqu'à une certaine puissance, généralement le tiers, voire jusqu'à 50% dans certains cas extrêmes, les tensions de polarisation des transistors de sortie assez élevées procurent un mode de fonctionnement assimilé en pure classe A.
Lorsque que ces amplis sont reliés à des enceintes types Haut Rendement, la puissance audio dissipée est très faible, de l'ordre d'une dizaine de Watts en crête, et encore, en "poussant" un peu...
De facto les amplis fonctionnent donc en simili classe A constamment, tout en minimisant les distorsions de croisement, "défauts" couramment rencontrés sur le système en classe dite AB.
Mais faut relativiser, des amplis an classe AB très bien réglés avec d'excellents transistors font subjectivement aussi bien que des pures classe A sous certaines conditions.
Pour mémoire la classe A privilégie l'intégralité des signaux audio par transistor, donc théoriquement aucune distorsion de croisement, mais rendement énergétique très médiocre (80% perdus en chaleur

...).
Ce qui a fait dire à certains que les amplis en classe A étaient plutôt des cuisinières que des amplis

...
La classe dite AB, la plus répandue, sépare le signal audio en 2 parties : Le sinus positif sur un transitor, le sinus négatif sur un second.
Les transistors sont dits alors en "push-pull", comme feu les lampes fût un temps, afin de booster la puissance.
Le problème surgit alors : A chaque passage d'un sinusoïde, il y apparaît une distorsion typique appelée "distorsion de croisement", lors du passage du signal audio d'un transistor à l'autre par le point "0" du sinusoïde.
Dans ce type de fonctionnement le rendement est bien meilleur, le circuit est plutôt "simple" de conception, mais dépend beaucoup de la qualité des transistors et surtout, des réglages de "temps de repos" et du "synchro bias" desdits transistors.
Faute de respects de ces règles élémentaires, un son dur peut apparaître et des aigus de médiocre qualité.
Dans le pire des cas, claquage des transistors assuré, même sans musique et dès la mise en route de l'ampli au bout de quelques secondes...
Un excellent ampli en classe AB ne peut que correctement fonctionner et n'ayant de sens que si tout le "reste" suit et soit de très bonne facture (alimentation, filtrage, qualité des résistances, qualité des pistes et j'en passe...).
En bref, les Advance utilisent des circuits plutôt simples mais éprouvés, avec des choix judicieux de composants + excellente association de marques connues et réputés pour leur musicalité.
Quelque part on retrouve un peu la philosophie de Feu Technics dans la conception générale des électroniques, surtout côté amplification.
Il n'y a pas de recette miracle en amplification : Une grosse alimentation, des capacités de bon aloi et conséquentes, d'excellents transitors et des circuits ad-hoc font généralement un excellent ampli.
Tout le savoir-faire résidant dans le choix des composants et des circuits retenus (classe et schémas d'amplification, Bipolaires ou Mos-Fet, voire UHC Mos maintenant...). Le tout en étant validé par des écoutes longues et assidûes par des oreilles attentives et analytiques.
Certes il y a aussi les nouveaux amplis en classe D (numériques), mais pour l'heure ils sont encore perfectibles côté musicalité et dynamique, notamment dans les Haut médiums et surtout aigus en usage Hi-Fi.
Par contre on en rencontre de plus en plus en sonorisation professionnelle, du fait notamment d'un gain de poids plus que qualitatif eu égard les puissances demandées supérieures au kW / canal.
Et en usage courant, moins c'est lourd, mieux c'est pour les installations de spectacles...
A titre perso j'ai un faible pour les amplis usant de Mos-Fet, sortes de transistors extra terrestres, bénéficiant sous forme solide des fonctionnements assimilés au lampes d'autrefois.
Les Advance en usent sur les étages d'entrées et Drivers, d'où leur musicalité avérées, les transistors de puissance fonctionnant en mode "courant", donc en ampérage, impactant peu sur la qualité globale du signal audio depuis son entrée.
Revenant sur les tensions d'alimentation, si absence de choix derrière les amplis, ne touchez à rien !
Par contre, insérez un stabilisateur de tension ou filtre de qualité à forte capacité en courant, ça fera aussi bien l'affaire...
Me Yoda