Je vais reformuler ce que je disais ci dessus:
Ce que dit Cheever est que notre oreille fabrique un spectre assez précis d'harmoniques, avec des taux d'harmoniques 2,3... assez élevés,
taux décroissant régulièrement avec l'ordre des dites harmoniques. Et que notre cerveau traite ça: business as usual.
Si un ampli a un taux de distorsion bas, mais que le spectre des harmoniques générés diffère de celui fabriqué par notre oreille, alors notre cerveau trouve ce son "pas transparent", "pas naturel".
En gros, si un ampli A génère 0.001% d'harmoniques de rang supérieur à 5 avec aussi peu d'harmoniques de rang 2 et 3
et que on le compare à un autre ampli qui génère 1% de distorsion mais dont le spectre est celui de notre oreille,
notre cerveau trouvera le second transparent, et le premier "dur".
Il propose, donc de mesurer la forme du spectre de distorsion harmonique des amplis, et d'attribuer une meilleure note à ceux qui distordent comme notre oreille le fait.
c'est construit et argumenté sur les 79 pages de ladite thèse.
Je ne sais pas si il a raison, mais le raisonnement me semble tenir debout.
Comme le dit Escobar, il est possible de mesurer ce que on veut. Il est donc plutôt facile de faire un test.....
on fabrique un signal sinusoidal pur, on ajoute 10 rangs d'harmoniques au même niveau, et on fabrique un second signal avec le même taux global d'harmoniques mais un dégradé conforme à ça:

taux total, peut être 0.5%, à tester.
et on fait comparer les 2 signaux, en abx, pourquoi pas au signal sinusoidal "pur"...