Emmanuel Piat a écrit:Contrast Ratio.
La démo illustre l'inutilité de la course à des CR on/off de folie à la mode depuis qq années, car ce n'est pas ce paramètre qui influe sur la sensation de contraste dans les faibles IRE. Seul le contraste ansi et le démarrage de la courbe gamma jouent un rôle majeur. Le contraste on/off est simplement un indicateur de la lumière résiduelle émise par le projo. Rien d'autre. Dire qu'un projo est + contrasté parce qu'il a un CR on/off de folie est de la malhonnêteté intellectuelle pour des sources avec un luma encodé entre 16 et 235 avec une réso de 8 bits.
Bonjour Emmanuel je ne suis pas totalement d'accord avec votre démonstration, j'avais répondu sous votre post sur cinetson mais je n'ai pas eu de retour de votre part (THXRD m'a cependant répondu que je n'avais pas tort)
je vous remets donc ici ma réponse au juste de votre démonstration :
"je suis en grande partie d'accord avec ce que vous précisez dans vos posts précédents, par contre je ne vois pas l'intérêt de mettre en avant que le ratio de contrast en partant du niveau 17 à 235 pour un VP avec 1 000 000:1 est quasiment le même que pour un VP avec 3000:1...
Le contrast on/off est un calcul entre le niveau 16 et 235
Si l'on démarre à partir de 17 c'est n'est plus du on/off. Votre calcul met simplement en évidence que lorsque l'on compare 2 vidéoprojecteurs calibrés à la norme, entre chaque niveau de gris à partir de 17 le ratio de contrast a une valeur défini (normal ils respectent la norme).
Comme le dit Roland le contrast on/off s'il s'avère mesuré "vrai" trouve tout de même son importance. Il met en évidence la lumière résiduelle à 16.
Il faudrait mettre en évidence le ratio de contrast entre les niveaux 16 et 17 pour mettre en "lumière" la notion de contrast on/off.
Si la norme dicte un ratio de contrast défini entre chaque niveau de gris à partir de 17, elle ne précise rien entre 16 et 17.
En effet ce qui conditionnera le contrast entre 16 et 17 c'est la techno utilisée, la puissance lumineuse, le réglage de la correction gamma pour l'attaque des premiers niveaux de gris et bien d'autres critères.
Le niveau 16 a son importance, dans des films sombres il occupe un part non négligeable dans beaucoup de scènes. Plus la lumière résiduelle est faible et plus l'amplitude sera grande entre le niveau 16 et les autres qui lui sont proches. La lecture des détails dans les bas IRE sur fond 16 sera bien plus performante.
Mais comme dit Roland ce genre de performance n'est attribué qu'au VP ayant une faible puissance lumineuse (en écartant les VP avec leur mode expanseur).
Le contrast ANSI élevé permet toutefois "d"oublier" la lumière résiduelle "visible et plus ou moins gênante pour certains" car elle permet de donner une dynamique qualitative dans l'image et cela même dans les très bas IRE.
Il n'y a pas longtemps je suis allé voir "Contagion", pour le VP c'était du Christie TRI DLP la lumière résiduelle était visible mais grâce à la dynamique de l'image cela ne m'a pas gêné, pourtant je tourne avec du tritube.
Cordialement"
Au plaisir de vous lire.
Cordialement