Voilà, la suite du CR qui arrive plus tôt que prévu. Mon opinion est faite, et je ne suis sûr d’une chose, le Stello ne quittera pas de sitôt mon système. Ceci dit, je ne prétends pas que le Stello soit le meilleur convertisseur existant – mon expérience en la matière se limitant sur mon système du moins à deux autres convertisseurs. Et il existe tant de bons appareils, et cela à tous les prix, permettant d’écouter pendant de longues heures de la musique. Il en existe aussi de mauvais
. Et si je suis sûr d’une chose, c’est que le Stello n’appartient pas à cette catégorie !
Peut-être aussi passé un certain stade de matériel ne faut-il plus penser du tout en termes de maillons, mais uniquement en terme de système. Donc, quitte à être lourdement insistant, le CR ne porte pas sur le Stello seul, mais sur le Stello dans un système donné, le mien. Ben oui, désolé
C’est aussi ce qui explique ce retard. Une fois le Stello installé, j’ai dû reprendre toute l’après-midi d’hier plusieurs points : le câblage, exit les Litz – peut-être parce qu’il y avait désormais trop d’éléments « transparents » dans mon système (Acrolink, Litz, Stello). Avec le début de la chauffe du Stello, une certaine déception sur des enregistrements dont je suis sûr était apparu (Kovacevich dans les Bagatelles, CD test de PAV). En gros, je l’avais même un peu mauvaise… Qu’est-ce qui clochait ? Je vous passe les détails, mais après écoute du Stello sur un système casque, le problème venait de maillons situés après. Une fois les Litz enlevés et remplacés par d’autres câbles, je retrouvais enfin un piano homogène (bien sûr sans avoir l’extension d’un système à haut rendement, mais un piano qui sonne fidèlement).
Deuxième point, mais là, c’est un work in progress, retoucher un peu la position des enceintes. Là, je pense que je tiens vraiment le bon bout. Tout devrait maintenant se jouer au millimètre.
Bon, enfin, j’y arrive.
Les qualités du Stello ?
- une image pour le coup très proche du 3D.
- Des timbres superbes
- Une définition presque incroyable
- Il ne fait que de la musique sans privilégier une zone du spectre plutôt qu’une autre.
J’avoue ne pas lui avoir trouvé de défauts, mais cela peut provenir des limitations de mon sytème.
Ah enfin les écoutes !
Pour commencer par l’image sonore. Sur les Danses symphoniques de Rachma par Ashknazy, la scène sonore est d’un naturel incroyable (et pourtant il s’en passe des choses entre les bois, les vents et le sax). Je commence à mieux saisir pourquoi le Concertgebouw peut prétendre au titre de plus bel orchestre du monde. Les cordes sont soyeuses, avec beaucoup de matière. Et toujours cette fluidité !!!!!! C’est un disque que j’ai bien dû écouter des centaines de fois et sur de nombreux systèmes passés avant ici, et pourtant j’avais l’impression de le découvrir… Je sais, ça peut paraître exagéré, mais c’est pourtant la meilleure traduction de mon impression.
Pour délaisser le classique (là je vais avoir des années de réécoute en perspective…) sur le disque de Saïd Chraïbi, un des grands cds consacrés à l’Oud (Grand Prix de l’Académie Charles Cros si je me souviens bien), les timbres de l’oud sont plus fins, mieux caractérisés, mais la vraie découverte tient au riqq (un tambourin) de Adel Shams (sur la première plage). Bien sûr je l’entendais avant avec le 3D, mais c’est la première fois qu’il se dégage aussi nettement, en spatialisation, comme dans la variété de son jeu. Si vous aimez l’oud, Saïd Chraïbi est un grand maître et l’enregistrement est superbe. Loin de l’aspect parfois un peu ouateux d’ECM pou son célèbre oudiste.
Autre grand disque, Brel, Les Marquises (comme je n’ai pas réussi à remettre la main sur la remasterisation sur Brel infiniment), j’ai écouté la version « originale ». La voix a aussi gagné en netteté, elle est nettement mieux caractérisée.
Voilà pour le CR intermédiaire.
Cordialement,
Laurent
Créé le 24 Aoû 2008 14:52
