C est vrai, je n ai pas achete le Michel Sardou ...
Plaisanteries mise à part, pour moi l avenir, est de pourvoir telecharger, contre paiement, divers enregistrements. Je trouve que le choix de CD deja trop limite ( combien d enregistrements historiques ont disparu lors du passage au CD) et le choix de DVDA et SACD ridicule.
Je comprends bien les problematiques des editeurs ( stocks, coûts) et des distributeurs ( stocks, surface,...). L ideal n est il pas le telechargement? Les coûts de stockage sont nuls. Ceux de distributions ridicules. Et à nous la possibilite de comparer 30 interpretations de la meme oeuvre. Sans compter la protection du patrimoine culturel.
C'est un autre problème que celui lié à la qualité des supports et à l'intitulé de ce post.
Dont nous avons maintes fois parlés. Et ce ne peut-être une dérobade
Le téléchargement est à la fois l'avenir pour une partie de la production et pas pour une autre partie, si l'on se place dans un avenir proche : car pour ce qui est du lointain, qui sait comment la musique enregistrée sera commercialisée en 2020 dans le monde ? Et que veut dire le monde... Il fonctionne à tant de vitesses différentes, le monde. Et de tout cela nous sommes d'accord, mais cela n'a rien à voir avec le schmilblick !
En revanche, tu te trompes sur un point et pas qu'un peu : il y a beaucoup plus d'enregistrements historiques reportés en CD qu'il n'en existait du temps du microsillon ! Mais alors, beaucoup plus, et pas qu'un peu !
Car les enregistrements publiés en 1952 sont dans le domaine public depuis janvier 2004. Soit 50 ans après la fin de l'année civile qui suit la mise sur le marché de l'enregistrement originel ou après sa mise à disposition du public dans le cas d'une radiodiffusion ! Ce qui fait qu'en jazz, chanson, musique classique et une partie de la musique populaire américaine qui allait donner le rock est dans le domaine public ! Elvis Presley commence à tomber dans le domaine public !
sauf aux Etats-Unis où la protection est plus longue : encore qu'un jugement rendu en faveur de Naxos vient d'écorner cette loi. EMI vient d'être débouté de ses prétentions ! Le tribunal a reconnu que le travail de restauration et de réédition fait par Naxos ne pouvait être assimilé à la réédition pure et simple d'un disque EMI de Menuhin... dans le domaine public ailleurs dans le monde.
Du reste, les éditeurs officiels eux-mêmes exploitent beaucoup plus leur fonds de catalogues de nos jours qu'ils ne le faisaient du temps du LP. Et ils sont tellement confrontés à ce problème de rééditions des enregistrements historiques qu'ils tentent d'augmenter la période de protection et qu'EMI vient de lancer une collection supplémentaire pour faire la pige aux éditeurs spécialisés dans la réédition historique (dont certains de taille mondiale, comme Naxos !) en baissant leurs prix et en simplifiant la présentation...
JE peux ajouter que du temps du LP : quasi seul le jazz a fait honneur à son patrimoine historique d'une façon raisonnée, encyclopédique... mais le CD a amplifié ce phénomène, y compris dans le jazz !
Je ne vois pas d'où tu tires une telle constatation ! Je peux même ajouter qu'il a fallu attendre le CD pour voir quantité de 78 tours réédités pour la première fois depuis leur premiere publication !
Par ailleurs, si le catalogue de DVD-A est assez restreint, particulièrement en 24/192, celui de SACD grandit de jour en jour. Certes, ce n'est rien face au CD dont environ 300 références différentes sont, grosso modo, mises sur le marché chaque mois en France (dont une très forte proportion de rééditions, plus forte de nos jours qu'il y a 20 ou 30 ans), mais le catalogue grossit en ce moment d'une façon notable sous forme de disques hybrides. Et pas que Sardou !
ça pourrait être mieux, ce serait du reste une chose dont on n'aurait pas à se plaindre qualitativement parlant, car DVD-A et SACD sont incontestablement meilleurs comme système que le CD !
Alain