yijing a écrit:
Ce qui m'aurait intéressé c'est la traduction en écouteur final. Sur la dynamique par exemple on m'a toujours donné l'exemple suivant : c'est l'aptitude de reproduire et d'entendre simultanément un son fort et un son faible : le triangle dans un ensemble symphonique au moment ou les violons s'emballent... car "variations de courant entre le plus faible et le plus fort à l'entrée de chaque bobines" pour moi il faut avoir 17 ans et non 7
La retranscription de la dynamique n'a pas grand rapport avec l'enceinte, les HP de l'enceinte doivent pouvoir accepter les courants forts que soumet l'ampli, si les bobines sont de dimension généreuses, si les HP de bonnes tailles et bien construit, si le couple ampli / enceintes correspond en terme de capacité en courant, le système passera la dynamique, tout dépend ensuite du niveau d'écoute, dans un salon de 20m2, ce n'est pas comme en concert en terme de SPL...
La dynamique sur une grosse installation, son impact... c'est ce qu'il y a de plus impressionnant, ça l'est surtout si la pièce est silencieuse, donc avec un bruit de fond de salle réduit et avec un enregistrement proposant une grande dynamique donc ça peut commencer tout doux, si par exemple si la pièce est à 20dB (studio d'enregistrement, salle de cinéma sans spectateurs, pièce traitée et à la campagne ou en sous sol) de R/N, et que l'enregistrement propose 70dB de dynamique, on aura besoin de seulement 90dB au point d'écoute pour passer le crêtes les plus fortes...
Faut évidement que l'ampli le permette...tout comme la source et la résolution du DAC (le 24/96 suffit aux enregistrements les plus extrèmes)
Si la pièce est bruyante, par exemple 50dB de bruit de fond (appartement en ville mal isolé à 13H), les crêtes à restituer seront problématiques sur des morceaux à 70dB de dynamique, il faudra passer au point d'écoute à 50dB (R/N) + 70dB, soit 120dB + 6 ou 9 dB en fonction de la distance des enceintes, soit 130dB en sortie d'enceintes, c'est déjà du gros matériel... et ce n'est pas très discret pour les voisins...
Encore une fois, la pièce est le critère déterminant.
Pour passer ce genre de plage dynamique, il faut un fichier haute résolution, les MP3 ont une dynamique compressés, les 70dB d'échelle d'origine peuvent etre compressé à seulement 10dB d'échelle (voir moins pour du 128 kbps), donc fini l'impact...
yijing a écrit:
image versus scène sonore.
Alors je dirais plutôt focalisation et spacialisation
- La focalisation, c'est la façon dont l'oreille défini avec précision la localisation de d'origine du front d'onde qui sort de l'enceinte
- La spacialisation, c'est l'effet du son des murs (le champ diffu) et du champ direct qui donne cet effet 3D, l'enveloppe sonore. L'homogénéité de la directivité de l'enceinte est primordiale sur ce critère, si par exemple le médium est directif, il y aura un trou dans la réponse en fréquence des murs, sa spacilalisera moins.
L'effet de spacialisation est fabuleux dans une pièce dont la Temps de Réverbération (le RT60) est bon, à la fois homogène et bas, donc avec une réverbération assez faible et avec des enceintes homogènes en terme de directivité...
Image et scène sonore, je ne suis pas un grand poete pour décrire de la littérature audiophile, il n'y a pas d'image dans le son, pas de scène non plus mais c'est vrai que ce sont des termes que l'on rencontre souvent, on peut dire que c'est le cumul de l'effet focalisation / spacialisation.
Les "timbres" et harmoniques, c'est la description de ce que l'auditeur ressent au point d'écoute pour définir un système dont la courbe de réponse est correcte, le système reproduit avec homogénéité l'ensemble de la réponse en fréquence, sans pics majeurs, donc sans masquage de certaines fréquences par d'autres (la fameuse réponse en fréquence plate) on a la sensation de tout entendre, tout les détails avec une haute définition.
C'est ce genre de réglages qui déclenche ces effets, fluide, timbre et tout les autres adjectifs qui sont employés pour décrire une écoute agréable.
Beaucoup d'enceintes y arrivent sans problème, si leurs directivité est correcte.
Le choix d'une enceinte s'effectue donc prioritairement sur ces critères de linéarité en terme de directivité, d'ou l'utilitée de trouver les courbes de mesures dans l'axe et hors axe pour choisir.
Les constructeurs sérieux s'attachent à ce point primordial...(normalement)
En réalité, cet objectif d'écoute qualitative est atteignable dès lors que les critères de courbe de réponse (direct + diffus) tiennent dans quelques dB au point d'écoute, ce n'est possible que dans des conditions acoustiques favorables, avec un système parfaitement calibré par égalisation après mesures (pour du très haut niveau).
On le voit, c'est le couple enceintes / pièce qui offre le résultat final, l'analyse du critère unique de enceinte est erroné si sa réponse en fréquence n'est pas adaptée à la pièce.
Voili voila.