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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

[ACTU] NIFFF 2012. 12ème édition

Message » 23 Aoû 2012 23:25

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La 12ème édition du Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel s’est déroulée du 6 au 14 juillet 2012.

Ce festival se définit comme « l’événement suisse pour les films fantastiques, le cinéma asiatique et les images du future » en proposant non seulement une actualité des films de genre au travers de sa compétition internationale et de sa sélection de films d’Asie, mais aussi de découvrir des films plus anciens au travers de ses rétrospectives : cette année un hommage à la NIKKATSU à l’occasion de ses 100 ans et à Jeff LIEBERMAN ; ainsi qu’une sélection thématique de films au travers de « cartes blanches ». S’ajoute à cela des expositions et des conférences rassemblés sous l’appellation « imaging the futur ».

A moins d’avoir le don d’ubiquité, Il est quasiment impossible de tout voir.

Les projections se déroulent dans 6 salles de la ville : le cinéma APOLLO (3 salles), le Temple du bas (salle de concert reconverti en salle de ciné pour l’occasion avec ses fameuses chaises en plastique inconfortables au possible), le REX (et sa salle non climatisée) et le Théâtre du passage (grande salle de théâtre aussi reconverti en ciné pour l’occasion). Pour 150CHF vous avez accès à tout.

Le NIFFF est un festival populaire et accessible qui se déroule dans une ambiance bon enfant (dans la salle, pas un bruit) avec un petit côté kermesse en plus, parce qu’il y a la grande tente/buvette du NIFFF en face du cinéma Apollo où vous pouvez croiser les invités (réalisateurs, acteurs, actrices) et pourquoi pas leur parler. J’ai trinqué une année sans le savoir avec Ruggero DEODATO (CANNIBAL HOLOCAUST) et cette année j’ai eu le sourire de Jennifer ULRICH (NOUS SOMMES LA NUIT). Oui je sais ce n’est pas grand-chose, mais pour moi c’est beaucoup…

Le NIFFF a 4 catégories de base : la compétition internationale, nouveau cinéma d’Asie, ULTRA MOVIES et les films du 3ème type.

A ces catégories habituelles s’ajoutent les thématiques et les hommages :

Cette année le NIFFF a voulu faire un thème spécial comédie musicale fantastiques (15 films !) intitulé WHEN MUSICAL ROCKS.

Pour fêter les 100 ans de la NIKKATSU le NIFFF a proposé 11 films des mythiques studios, dans les catégories romans porno, estern (le western de l’Asie) et polars.

Autre thème d’actualité auquel le NIFFF a voulu consacrer sa catégorie POINT OF VIEW pour en faire l’état des lieux : le « found footage ». On trouve 13 films dont les historiques CANNIBAL HOLOCAUST, PUNISHMENT PARK (1971, déjà la télé réalité !), THE BLAIR WITCH PROJECT

Jeff LIBIERMANN, président du jury de cette année, avait aussi 3 films.

Pour finir il y avait une catégorie « carte blanche vision du réel » de 4 films destiné à nous amener « là où les limites du visibles ouvrent l’espace de l’imaginaire ». Je n’en ai vu aucun.

A j’oubliais des séances spéciales où l’on pouvait revoir Peau d’âne et surtout METROPOLIS accompagné d’un orchestre en direct !

Tout cela fait 70 films à voir, qu’il est impossible de voir tous, car seuls les films de la sélection internationale sont projetés deux fois.

Et si tout cela ne suffisait pas il y avait deux compétitions de courts métrages ainsi que des expos et des conférences.

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Compétition internationale

Message » 23 Aoû 2012 23:29


La compétition internationale regroupe les films dits « de genre » à tendance fantastique. J’ai vu 10 des 13 films proposés cette année et pas de véritable coup de cœur. CITADEL raflera 3 prix, RESOLUTION aura le prix MAD MOVIES du film le plus ‘MAD’ et VANISHING WAVES la mention spéciale.

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Message » 23 Aoû 2012 23:30

MANIAC
De Franck Khalfoun – USA 2012 avec Elijah Wood (Franck) et Nora Arnezeder (dans le rôle d’Anna).

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Franck (Elijah WOOD) est très timide et a comme qui dirait un problème avec les femmes. Et c’est toujours au moment où les choses deviennent sérieuses qu’il a la manie de sortir son opinel de chasse pour partir avec le scalp de sa copine, non sans l’avoir préalablement bien trouée de partout.

On peut dire ce que l’on veut des remakes (inutiles, superflus, et je suis le premier à le penser) mais celui-ci du film MANIAC de William Lustig en 1980 avec Joe Spinell et Caroline Munro est une vraie réussite ! L’usage fréquent de la caméra subjective vous fait entrer de plein pied dans le quotidien démentiel de Franck et la prestation habitée d’Elijah WOOD rend palpable l’univers névrotique, poisseux et clos de MANIAC. Tout comme Joe SPINNELL avait écrit son propre rôle, Grégory LEVASSEUR a écrit pour Elijah WOOD. Les effets chocs, craspecs et gore ont voulu être retranscrits comme dans l'original, et la première scène, par son côté rapide, direct et graphique, est assez bluffante. (Re)faites vous plaisir en allant le voir à sa sortie.

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Message » 23 Aoû 2012 23:32

RESOLUTION
De Justin Benson, Aaron Moorhead – USA 2011.
Avec Peter Cilella, Vinny Curran and Zahn McClarnon.

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Mike reçoit une vidéo où il voit son ancien ami, Chris, complètement défoncé au crack dans les bois, en plein délire, armé et faisant feu sur tout ce qui bouge. Il va le rejoindre et le forcer pendant 7 jours à ne plus se droguer. Mais pendant ces 7 jours, c’est Mike qui va commencer à douter de sa santé mental, quand il aura la furieuse impression d’être sans cesse observé, voire filmé, sans pouvoir savoir ni par qui ni comment et surtout pourquoi. Et quand les « documents » qu’il trouvera par hasard lui montreront aussi son avenir, là il va se demander s’il n’y a pas quelque chose dans l’eau qu’il boit.

Tout le film va se passer entre deux types dans une cabane au milieu d’une réserve indienne dont l’un est attaché à un lit et l’autre va suivre des petits indices semés à dessein, devant lui pour le mener on ne sait où. On suit cette histoire d’un œil un peu endormi parce que nous aussi on veut comprendre à quoi rime ces mystérieux indices mais toute ces ‘étranges étrangetés’ font trop artificielles pour nous sentir impliqués et on finit vite par se demander si tout cela ne va pas bêtement déboucher dans un quelconque néant.

Ce film a obtenu le prix MAD MOVIES du film le plus MAD.

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Message » 23 Aoû 2012 23:33

EXCISION
De Richard Bates Jr. – USA 2012.
Avec Anna Lynne McCord, Traci Lords and Ariel Winter.

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Une adolescente perturbée a des fantasmes morbides de corps découpés, morcelés et voudrait bien devenir chirurgienne. Comme ça elle pourra aider sa petite sœur atteinte de mucoviscidose. Mais pourquoi attendre un si lointain avenir quand il y a urgence et qu’il suffit d’ouvrir un livre d’anatomie et d’acheter un scalpel ? Avec un peu d’entrainement, on devrait y arriver…

C’est plus un film sur une adolescente perturbée et associable (excellente Anna Lynne Mc CORD) qui avec son apparence de SDF et de garçon manqué fait complètement tache au milieu de ses poupées Barbie de copines. Ce film est d’abord une chronique sociale avant de basculer dans le fantastique et dans l’horreur les 10 dernières minutes. Dommage qu’il soit plombé par des rêves à l’esthétique factice et datée (on dirait des vieilles pubs de Jean-Paul GAULTHIER) et que le personnage de l’ado perturbée ait peut-être trop de bagout et d’esprit pour être totalement crédible.

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Message » 23 Aoû 2012 23:37

GRABBERS
De Jon Wright. – UK 2012
Avec Richard Coyle, Ruth Bradley and Russell Tovey.

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Un couple d’aliens ressemblant fortement à des pieuvres, mais de très grande taille, viennent d’atterrir dans une petite île irlandaise. Pour survivre, il leur faut de l’eau et du sang. Mais surtout pas d’alcool, car comme chacun sait, l’alcool est un poison. Dès l’instant où les habitants de cette petite île sympathique l’ont compris, ils n’ont qu’une solution : être bourrés en permanence. Pas très compliqué en faite. Faut juste ne pas tomber en panne sèche.

Petite comédie horrifique sans prétention, on sourit souvent mais sans plus.

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Message » 23 Aoû 2012 23:40

Eddie: The Sleepwalking Cannibal
De Boris Rodriguez – Canada 2012.

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Un peintre danois en mal d’inspiration part enseigner dans une petite école d’art au Canada. Dans sa classe il aura un certain Eddie, un adulte un peu attardé et muet mais avec un physique de bucheron. A la mort de la tante d’Eddie, principale sponsor de l’école, on lui demande même de bien vouloir l’héberger et s’en occuper pendant quelque temps. Petit détail, il est somnambule et a tendance à dévorer vivant et tailler en pièces ceux qu’il rencontre. D’abord horrifié, notre peintre danois va se rendre compte que les visions de l’horreur sont pour lui une source d’inspiration illimitée.

Comédie sympathique sur l’art et les nécessités de la création. Quelques scènes gore et des situations assez drôles.

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Message » 23 Aoû 2012 23:42

Vanishing Waves
De Kristina Buozyte – Lituanie 2012.

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Une équipe de chercheur est parvenu à modéliser les ondes cérébrales et à les transmettre « pour affichage » à un autre sujet. Pour une première expérience in vivo, « l’observateur » sera relié à une personne dans le coma, les chercheurs considérant qu’il y aura moins d’information à traiter qu’une personne consciente. Cette expérience sera surveillé de près par un psychologue envoyé par le conseil de l’éthique pour s’assurer que ce genre de « relation » ne fait courir aucun danger à quiconque.

La personne dans le coma étant une patiente fort bien faite de sa personne qui prend le visiteur pour son amant, nous avons droit à de jolies scènes de cul avec une fille canon. Et comme un ami de l’observateur le lui fera remarquer, ‘heureusement que ce n’était pas un mec qui te prenais pour sa femme’. Rires. Le seul ressort dramatique du film est que l’observateur va faire tout ce que le protocole de l’expérience lui a strictement interdit de faire, montrant que l’on confie une mission de la plus haute importance à un homme qui se comporte comme un ado de 13 ans qui ne sait pas gérer ses pulsions. Ce genre de débilité dans un scénario a le don de m’exaspérer et de me faire perdre tout intérêt pour l’histoire. Cela étant, les scènes de rêve sont de toute beauté et la force de la scène finale, une course infinie et désespérée, est absolument sublime.

Le film a obtenu la mention spéciale du jury.

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Message » 23 Aoû 2012 23:45

Harold's Going Stiff
De Keith Wright

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Harold Gimble, retraité solitaire, est le premier homme à souffrir d’une maladie neurologique dégénérative, dont les symptômes impliquent rigidification du corps, agressivité et amnésie progressive. Il s’agit ni plus ni moins que d’une forme de zombification ! Mais si les pouvoirs publics font ce qu’ils peuvent pour aider les malades, trois justiciers crétins chassent et tuent ces pseudo-zombies… et n’attendent qu’un moment propice pour mettre à leur tableau de chasse le fameux patient zéro qu’ils surnomment GIMBO.

Ce film s’inscrit dans la vague des comédies avec des zombies en y apportant une petite touche décalée pour en ressusciter l’intérêt. Le réalisateur a utilisé la méthode très sérieuse du faux documentaire sur une épidémie et ses conséquences en interviewant les différents acteurs de cette tragédie et en suivant leur parcours individuels. Cela fonctionne plutôt bien, même lorsque certains plans ou montages trahissent le vrai film derrière le procédé, les personnages principaux sont attachants et tout cela distille une ambiance douce amère. On a un peu l’impression de regarder une chronique sociale, comme si Ken LOACH faisait du film de zombie.

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Message » 23 Aoû 2012 23:46

The Path
De Miguel Ángel Toledo. Espagne 2012.

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Raul et Ana, un couple à problème, partent se ressourcer dans une cabane isolée au milieu d’une forêt enneigée. Ça va pas aller en s’arrangeant surtout quand Raul trouve que ce Samuel, gars du pays là pour leur filer un coup de main, est un peu trop présent et sa femme un peu trop copain avec lui.

Dès la première image du film, je me suis dit « ça c’est la fin ». Ensuite chaque plan ‘fantastique’, chaque situation, a tellement été déjà vu, revu et archi-revu ailleurs qu’on pouvait raconter la totalité du film plan par plan jusqu’à la fin après 10 minutes. Et je ne me suis pas trompé.

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Message » 23 Aoû 2012 23:50

Citadel
De Ciarán Foy. Irlande 2012

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Alors qu’ils quittaient leur appartement dans une cité glauque, Joanne, la femme enceinte de Thomas, se fait agresser par une bande d’encapuchonnés. Elle en mourra mais l’enfant sera sauf. Traumatisé, terrorisé à l’idée même de sortir de chez lui, Thomas essaie tant bien que mal de survivre avec son nouveau-né qu’il cramponne à lui, parce que ces encapuchonnés rodent toujours et viendront surement lui enlever son enfant.

C’est un film sur la peur quasi personnifiée : qu’est-ce qui l’engendre, qu’est qu’elle-même engendre et comment la combattre. Le tour de force du film est de démarrer comme un drame sociale et de glisser petit à petit dans le fantastique sans que l’on sache jamais où est la réalité.
Le réalisateur s’est inspiré de sa propre expérience en tant que victime d’agression et son combat contre la peur qui s’ensuivit.

Le film raflera 3 prix : MELIES d’argent, Narcisse du meilleur film et mention spéciale MAD MOVIES.

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Message » 23 Aoû 2012 23:56

Autres films de la compétition internationale

Les autres films de la sélection étaient THE BUTTERFLY ROOM . L’ayant vu au BIFFF 2012, j’en avais parlé ICI
AKAM (Inde) « Suite à un accident de voiture, un indien doute de tout et pense que sa femme est un démon », NEW KIDS NITRO (Hollande) qui met en scène un groupe de hollandais débiles en prise avec des zombies, et WHEN THE LIGHTS WENT OUT(UK) « La cadette d’une famille est possédée par un esprit ».

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100 ans de la NIKKATSU

Message » 23 Aoû 2012 23:59

Pour fêter les 100 ans de la NIKKATSU le NIFFF a proposé 11 films des mythiques studios, dans les catégories romans porno, estern (le western de l’Asie) et polars. J’ai tenu à en voir quelques-uns, car ils sont à chaque fois d’une époustouflante qualité de réalisation.

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Message » 24 Aoû 2012 0:01

Delinquent Girl : Alley Cat In Heat
De Chûsei Sone. Japon 1973.

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Une jeune provinciale un peu naïve monte à Tokyo. Plutôt jolie, elle sera vite prise en charge par un looser qui en fera sa maîtresse pour ensuite devoir la vendre à un Yakuza à qui il doit de l’argent.

Ce film appartient à la catégorie des romans porno (pinku eiga) que produira la NIKKATSU pour échapper à la faillite. Donc des films de qualité bénéficiant des décors et du savoir faire des studios mais avec beaucoup de scènes érotiques et des titres accrocheurs qui n’ont généralement que peu à voir avec la réalité du film.

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Message » 24 Aoû 2012 0:04

Shinjuku Midaregai: Ikumade Matte
De Chûsei Sone – Japon 1977

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Le quartier de Shinjuku semble attirer tous les pseudos artistes en devenir ou qui ont déjà tout raté.
Un jeune couple rêve d’être artistes, elle voudrait être actrice mais n’est pour l’instant que serveuse dans un petit bar de Shinjuku, lui voudrait bien être scénariste mais est bien incapable d’écrire une ligne.

Sacré leçon de mise en scène et de réalisation. La qualité de ces romans pornos est vraiment confondante.
Mon préféré de la série.

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