Test HCFR : JVC DLA-NZ9, projecteur 4K laser, e-shiftX 8K

Test HCFR : JVC DLA-NZ9, projecteur 4K laser, e-shiftX 8K

Compte-rendu de Gérald_kaisen

 

IMPRESSIONS HDR

Le temps passant vite, nous avons enchaîné les tests en passant des scènes sur des BD UHD.

La liste des films passés (quelques scènes par film) a été très conséquente. En voici une liste (j’en ai peut-être oublié quelques-uns):

  • Prometheus
  • Passengers
  • The Revenant
  • Dunkerque
  • Lucie
  • Le Seigneur des Anneaux N°1
  • Un jour dans la vie de Billy Lynn
  • Bohemian Rhapsody
  • Quelques démos 4K de constructeurs (démo LG de New York, et jeux d’échec)
  • Planet Earth 2
  • 1917
  • Green Knight
  • John Wick 2

Je sais que certains de ces films sont en HDR10+ (je ne sais plus lesquels). Durant leur diffusion le NZ9 était configuré de la sorte :

  • Laser sur MAX
  • Iris ouvert à fond
  • e-shiftX activé (nous avons fait un essai en le désactivant sur une scène du « Seigneur des Anneaux»)
  • Aucune compensation de mouvement activé.
  • Control dynamique du laser sur « mode 1 » (nous avons fait un essai en « mode 2 » sur une scène de « 1917 »)
  • Filtre DCI (BT 2020 « Wide ») activé en permanence (nous avons fait un essai en BT 2020 « Normal » sur une scène du « Seigneur des Anneaux » de mémoire, mais je peux me tromper, pour essayer d’imaginer ce que pourrait donner le rendu d’un NZ7 qui n’est pas équipé du filtre DCI)

C’est parti pour mon ressenti sur ces films :

 

Prometheus :

Quelle claque (grosso modo on peut ajouter ces 2 mots pour l’ensemble des films testés en BD UHD, pas la peine de tourner autour du pot …), nous avons passé différente scène.
Les scènes qui ont vraiment retenu mon attention : Les détails sur la grosse tête lorsque les humains essaye de réanimer son esprit.
Le rendu des couleurs bien saturés lorsque Michael Fassbender manipule l’interface du vaisseau extra-terrestre.
Les zones sombres des scènes peu lumineuse ne sont jamais bouchées, tout comme les zones très lumineuses (pareil ici, on peut ajouter que cette sensation est valable pour l’ensemble des BD UHD testé, je ne le répéterai donc pas).
Et toujours le naturel caractéristique des JVC, une fluidité très bien pour du 24 im/s, à aucun moment on ressent le besoin d’activer la compensation de mouvement malgré l’immersion importante de l’installation de Régis.

 

Passengers :

Quelle claque …. J’ai voulu passer ce film pour tester notamment le rendu dans l’espace et la fluidité sur certaines scènes dans l’espace.
Ce qui a retenu mon attention : La qualité de restitution de la peau des acteurs, le rendu du bar, et ses couleurs.
Les scènes dans l’espace sont fluides (travelling des étoiles, ou le mouvement du vaisseau). C’est du très haut niveau, et c’est toujours naturel.

 

The Revenant :

Quelle claque …. Désolé, je me répète. Nous avons surtout regardé la scène du début lorsque Di Caprio se balade avec son fils dans la forêt pour tuer l’élan.
La qualité de restitution de cette scène est absolument magique.
Le rendu de l’eau qui s’écoule, les ombres, les rayons du soleil,…. On s’y croirait, c’est fluide, c’est en permanence ultra naturel et détaillé.

 

Dunkerque :

Sur ce coup-là, je crois que Regis et moi-même nous sommes pris 2 belles claques (encore plus que les autres) concernant la qualité de restitution du rendu des scènes IMAX (avec les 3 Spitfires par exemple).
Le rendu du monde extérieur en plein jour est à couper le souffle… Je ne m’étends pas …

 

Lucie :

Bis repetita pour la claque… La scène du début quand elle arrive dans le building avec son ami qui se fait tuer devant l’hôtel.
Les couleurs sont top, le rendu des noirs des costumes des gardes du corps n’est pas bouché.
Le rendu des couleurs est « waouh » (le jaune derrière l’accueil du lobby de de l’hôtel …).
Détail, piqué, netteté, fluidité, tout y est.  Au passage la bande son de l’intro de ce film avec le système sonore de Régis m’a bluffé.

 

Le Seigneur des Anneaux N°1 :

Ce test a été assez intéressant sur 2 points.
Le 1er point est que nous avons en premier lieu fait un essai en repassant une scène d’introduction plusieurs fois et en activant et désactivant l’EshiftX.
Son gain est indiscutable. Il apporte détails supplémentaires, un bien meilleur détachement des plans, un meilleur effet de profondeur, j’ai également remarqué qu’il permet de conserver une meilleur netteté sur des travellings (image en mouvement).
Bref, sa désactivation n’a pas duré longtemps. Rapidement, nous avons décidé de réactiver cet EshiftX, tellement son fonctionnement est convaincant.
Le 2ème point sur lequel ce test a été intéressant, c’est que nous avons décidé de tester la désactivation du filtre DCI pour imaginer le rendu que pourrait avoir un NZ7 en termes de couleur.
En le désactivant, en effet, on constate un gain en luminosité, mais on constate aussi que les couleurs perdent en saturation.
Attention l’image et les couleurs semblent rester tout à fait qualitatifs.
Nous n’avons pas fait plus d’essai en désactivant ce filtre DCI. Nous avons visionné la scène du conseil d’Elrond en prenant beaucoup de plaisir par le rendu qu’offrait le NZ9.

 

Un jour dans la vie de Billy Lynn :

Je voulais juste voir le rendu d’un film 4K HDR tourné en 60 image/seconde.
Nous avons simplement regardé la scène du début quand les militaires attendent à la sortie de l’hôtel. C’est très fluide (normal), je me suis attardé sur les somptueux détails du costume de Chris Tucker. C’est superbe, détaillé, piqué, et toujours naturel. L’EshiftX et l’optique de 100mm ne sont sans doute pas étrangers à cela.

 

Bohemian Rhapsody :

« aye aye aye aye aye …. » les claques font mal, Régis, qui est un très grand passionné de son a passé la scène du concert « Live Aid ». Le son de son installation combiné à l’image, mais que c’était bon et juste.
On s’y croirait vraiment. Concernant le rendu de l’image, un point a retenu mon attention, la luminosité, le détail, le piqué du regard de Rami Malek qui offre une performance incroyable dans ce film (et l’ensemble des acteurs d’ailleurs). Un très grand moment.

Bon ok, j’arrête avec les claques, on a passé ensuite 2 ou 3 démos de constructeurs (de mémoire LG).

Les scènes des rues de New York ultra retravaillées sur le master et avec des couleurs ultra saturées sont très belles.
Bon après, le fait que l’image soit retravaillée en studio à outrance sur ce genre de démo, entraine un rendu ultra propre, mais avec des couleurs tellement saturées sur le master que d’une certaine manière, cela enlève d’un certain point de vue le naturel vis-à-vis de la réalité.

Oui forcément, le rendu avec le NZ9 est splendide.

J’ai également passé une démo 4K HDR en 60 Hz (de mémoire c’est une démo LG nommée LG_Chess_HDR), le rendu est terrible et plus réaliste que la démo ultra travaillée de New York. Les détails de la peau des acteurs sur les plans rapprochés sont top. Le rendu du feu, qui contraste avec l’environnement noir est terrible.
On peut parler d’un effet semblable à ce que l’on pourrait voir sur de l’OLED. Oui c’est très très beau.

Vient le tour ensuite d’un épisode de Planet Earth 2, bien connu pour les couleurs bien saturées sur la source. On a regardé les 2/3 premières minutes d’un épisode que je connais bien.

C’est le genre de vidéo qui passe bien sur tous les projecteurs. Cela m’arrive de la passer sur mon vieux coucou X500. Et c’est vrai que cela passe toujours très bien.

Je ne vais pas comparer le rendu du NZ9 avec celui de mon X500. Souvent je dis que le X500 est un VP qui s’en sort encore relativement bien. Je le pense, mais bon, il ne faut pas oublier qu’il s’en sort très bien pour un VP que je qualifierai de Vétéran.

Forcément, dès les premières secondes, le NZ9 pulvérise littéralement mon X500.

Ce n’est pas une surprise. Quelques jours auparavant, j’avais pu voir ce même épisode sur le N5 d’un copain. Pour ceux qui sont équipés en série N, je pense quand même que cette série NZ (du moins le NZ9, et très certainement le NZ8 ; pour le NZ7, je ne sais pas) apporte bien plus qu’une source lumineuse laser.

Encore une fois, l’e-shiftX (et l’optique du NZ9) n’y sont pas pour rien. Je serais curieux de pouvoir refaire tous ces tests sur un NZ8. Même si on n’atteindra pas la précision d’optique du NZ9 ou sa luminosité supérieure, je pense que le rendu ne devrait pas être si éloigné.

 

passons maintenant au BD UHD de 1917.

J’ai voulu visionner une scène en particulier, celle qui se trouve à partir de 1h06min40sec. Lorsque le soldat, qui est tombé dans les escaliers, se réveille la nuit dans les ruines d’une maison puis s’enfuit dans les rues éclairées par des fusées de détresse.
Nous avons repassé cette scène 2 fois. En gradation dynamique du laser sur « mode 1 » et en gradation dynamique du laser sur « mode 2 ». C’est le seul moment où nous avons essayé le « mode 2 ».

Je n’ai pas vraiment vu de différence entre ces 2 modes sur cette scène.

Vers 1h08min50sec, lorsque le soldat est dans la rue, en pleine nuit, le rendu du sol est terrible.
La forte luminosité du NZ9 permet vraiment de contraster l’environnement sombre et les reflets sur les pavés. Superbe.

Allez un petit bémol, cependant, je ne sais pas si l’on peut l’attribuer à la gestion dynamique du laser du NZ9 ou au HDR10+ de ce BD UHD :

Entre 1h06min40sec et 1h07min50sec, le soldat se réveille dans une très forte pénombre à l’intérieur de la maison, la scène de forte pénombre dure environ 1 minutes.

Que ce soit en « mode 1 » ou « mode 2 » (gradation dynamique du laser), rien n’est bouché dans la restitution du rendu, donc c’est top.

Cependant cette scène est tellement sombre que je sais que l’environnement de la pièce de Régis ne perturbe pas vraiment l’illumination de la scène. Sur cette scène, je pense que la gradation dynamique aurait dû diminuer au maximum la puissance du laser pour compenser le contraste natif du VP.

Dans toutes les scènes que nous avons visionnées ce jour-là, c’est peut-être le seul moment où j’aurais préféré que le NZ9 renforce le contraste en diminuant la puissance du laser.

Il me semble que ce BD UHD est en HDR10+ (ou Dolby Vision). Je dois dire que je ne maitrise pas trop toutes les normes des BD UHD, et peut être que le phénomène que j’ai constaté n’est pas forcément lié au fonctionnement du NZ9, mais peut être aux métadonnées du BD UHD qui sont interprétées par le VP.

Je ne maitrise pas ce sujet. Par contre, si certains personnes connaissent la réponse à cette interrogation, je suis preneur.

Au passage et toujours en ce qui concerne la gradation dynamique du laser, en « mode 1» le fondu sur un écran noir n’est pas complet, mais il est quand même déjà très très sombre. Je n’ai pas souvenir si nous avons fait l’essai en « mode 2 ».

Le BD UHD de Green Knight : Mais voilà un film qui est très intéressant pour tester la qualité de restitution d’un VP !

Le piqué de ce film est très bien (et même superbe), mais ce n’est pas en cela que ce BD UHD est intéressant dans un contexte de vidéo projection.

En effet, du début à la fin du film le nombre de scènes très sombres présentant des petites zones lumineuses dans l’image sont extrêmement nombreuses. Si vous voulez tester la performance de contraste intra image d’un VP, ce film est à mes yeux une très grande référence.

Nous n’avons visionné que le début du film, mais vraiment la qualité de restitution est clairement au top. Il suffit de regarder les 2 ou 3 premières minutes du film pour s’en convaincre.

Et terminons nos essais de BD UHD par un film qui me tenait particulièrement à cœur pour tester la capacité du rendu colorimétrique de ce NZ9.

La raison est simple, j’ai déjà lu à plusieurs reprises que ce film présente un espace de couleur très étendu au-delà du DCI P3.

Quoi de mieux pour tester l’efficacité du filtre DCI du NZ9 ?

Nous n’avons pas passé beaucoup de scènes. Mais il suffit d’en voir une (il me semble qu’elle est au début du film mais je peux me tromper), où John Wick passe en pleine nuit dans une rue avec une enseigne d’un commerce en néon rose Fuchsia très pétant. Il en a vraiment dans le ventre ce NZ9….

 

 

Synthèse HDR

Grosso modo, vous pouvez relire ma conclusion SDR.

C’est relativement équivalent dans le principe.

Cependant la luminosité supérieure en HDR du NZ9, combinée au meilleur encodage des supports BD UHD (en comparaison des simple BD) permettent de repousser le ressenti du spectateur.

La capacité du support BD UHD combiné à l’EshiftX, à la forte luminosité, à l’optique haut de gamme vous feront atteindre des sommets dans la qualité de restitution.

On touche les étoiles avec ce NZ9 …

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au projecteur JVC DLA-NZ9 : https://www.homecinema-fr.com/forum/projecteurs-uhd-4k/2021-jvc-dla-nz9-laser-4k-e-shiftx-8k-voir-post-1-t30116418.html

 

 

 

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