pm57 a écrit:Scaniris a écrit:Y-a-t-il des revues audio Françaises qui ont déjà pratiqué du test en ABX? Ou simplement comme ça se fait outre Rhein des écoutes collectives avec des lecteurs parmi les auditeurs qui ont un droit de parole dans l'article publié?
T'es fou, ils veulent pas mettre la clef sous le paillasson

Pm je ne peux pas laisser dire qu’aucune revue française en général et Diapason en particulier n’aurait publié aucun test comparatif de type ABX.
A l’attention de pm ,Cyril…et tout lecteur intéressé il y a bien eu publication dans une revue française d’un test de type ABX : la revue Diapason.
C’était un article intitulé "Les différences auditives entre amplificateurs: mythe ou réalité? " (Diapason n° 232 de octobre 1978) 4 pages (+ un autre article de commentaires sur le même sujet)
-5 amplis étaient comparés en aveugle .
-le niveau de l’ampli A et de l’ampli B étaient réglés à 0.1 décibel près.
-Pour valider une « différence » entre A et B il fallait réussir 10 fois le test A-B
-3 amplis ont étés auditivement identiques.
-2 amplis ont étés reconnus en aveugle, puis jugés moins bons que les 3 autres.
Je me souviens très bien de cet article…..puisque je l’ai signé.
Je crois que la charte de HCFR ne m'autorise pas à scanner l'article et le publier sur le forum , mais m’autorise citer des extraits.(en tant qu’auteur).
Donc voici une partie de la conclusion de l’article de Diapason :
«….En définitive, pour évaluer auditivement un amplificateur, il conviendrait peut-être de substituer au concept de qualité habituellement utilisé (qui sous-entend qu’il existerait plusieurs possibilités dans le rendu sonore d’un amplificateur : l’ampli A a un grave ferme et un aigu précis, l’ampli B a un grave ample et un aigu très fin, etc.)
un concept de qualité qui se définirait tout simplement par l’absence de défauts. Autrement dit,soit un ampli serait parfait – et alors identique a tous les autres dans ce cas ; soit il aurait tel ou tel défaut par rapport à une neutralité référenciée. Les débats concernant cette question sont loin d’êtres clos.
Ces conclusions, malgré les réserves ci-dessus exprimées, risquent de provoquer les réactions passionnées de certains lecteurs.
Puisse alors leur passion les amener à concevoir d’autres expérimentations menées dans les conditions de rigueur requises.
De telles expériences sont nécessaires afin que la « haute fidélité » ne se dévoie dans une direction qui ne serait ni celle du sérieux, ni celle d’une écoute musicale améliorée. Des recherches de ce type sont prévues ultérieurement dans Diapason, notamment concernant les préamplificateurs. ».
Igor kirkwood