Jean69 a écrit:Sachant que les meilleures oreilles humaines perçoivent jusqu’à 25Khz, on peut donc dire qu'au delà de 48Khz ce n'est que pur marketing
Notre audition peut-être, tu es même généreux, disons 20kHz... Ceci dit, perception n'est pas uniquement audition. Certains travaux récents en physiologie humaine que la perception pourrait aller vers les ultra-sons grâce... aux globes oculaires. Les tympans ne sont pas les seuls capteurs, les cavités osseuses font office de résonateurs et facilitent la capture des très basses fréquences (première octave de 20 à 40Hz).
Ceci dit, en matière de quantification, une fréquence très élevée, largement au dessus des 20kHz, est souhaitable à cause des distorsions et du bruit numérique qui impose un filtrage passe haut pourvoyeur de rotations de phase. Pour les limiter, mieux vaut choisir une fréquence de quantification double de la plus haute fréquence perceptible est un minimum (48kHz en pratique pour les enregistrements), 96kHz est plus raisonnable et confortable, 192kHz est parfait. Seul problème, plus la fréquence est élevée, plus le débit est important et le fichier support volumineux. Selon leurs objectifs, les ingénieurs du son font leur choix entre tous ces paramètres...
Dans le domaine professionnel, on a toujours intérêt de maintenir un niveau de performances électroniques nettement supérieur aux messages à restituer les plus complexes, au moins pour les "masters". On peut toujours alléger le poids numérique des produits dérivés. J'ai utilisé du 24/192kHz pour des prises de son, je ne l'ai jamais regretté pour la limpidité, l'absence de bruit et de distorsions pour la restitution du haut du spectre. En dessus de 192kHz, ce serait alors un marketing très lourd, difficile à "manipuler", sans aucun avantage à l'écoute.