audiopathe a écrit: Les indications chiffrées sont assez parlantes, je trouve: 40 w sous 8 ohms, 80 w sous 4 ohms. Pas de quoi alimenter grand chose,
Pourquoi ? tu dirais ça d'un ampli en classe A de même puissance pesant 40 kg et coutant un oeil ?
Franchement, ces affirmations sur la puissance électrique minimale obligatoire en dehors de toute autre considérations, dont la sensibilité des enceintes et le volume de la pièce, sont rien de mieux que péremptoires.
et je ne parle même pas de la qualité sonore. Lu sur Pure-hifi info, à propos de cet appareil qui, je veux bien l'admettre, n'est pas trop mal fichu, sur le papier: "le son est détimbré et manque de finesse. Déconseillé pour tous les types de musiques." Disons que ça calme un peu, non? Evidemment, j'imagine qu'on me rétorquera qu'il ne faut pas tenir compte d'une seule appréciation, qu'on trouve n'importe quels avis sur internet, que sur d'autres sites, des clients sont très satisfaits du même appareil, et bla bla bla...N'empêche, ça peut interroger.
C'est un avis isolé d'un site disons très marginal, non
? Pour moi il ne vaut ni plus ni moins que les nombreux CR contradictoires de HCFR (et ailleurs) qui opposent pour un même appareil les qualificatifs de Daube ou de Révélation selon l'auditeur. Tant qu'on ne sait pas "qui" et selon quelle méthodologie, on n'est pas plus avancé.
Mais n'esquive pas veux-tu ! Tu as commencé par disqualifier un ampli Onkyo sur une spécification unique - sa puissance - et ce que tu imaginais de son alimentation et ses composants prétendument "bas de gamme".
Sur l'alimentation, tu la reconnais séduisante sur le papier après que je t'ai signalé une double alimentation au moins visuellement inhabituelle sur un ampli de ce prix et, sur les composants, et bien...et bien tu n'en sais rien et moi non plus, mais de nombreux fils d'HCFR ont largement montré que le prix des composants de l'immense majorité des amplis y compris de HG et THG était assez faible, le coffret, l'alimentation et les radiateurs formant l'essentiel du coût de revient (matériel) d'un amplificateur.
Quant à l'argument qui consiste à calculer la pression sonore maximale que pourrait fournir un amplificateur, bon, là, on peut aussi bien arrêter de causer hifi. Il me semblait que nous savions tous qu'un ampli de puissance modeste finit par flancher pendant les crêtes dynamiques, qu'il n'est pas capable de fournir. Bien sûr, il y aura du niveau, mais le son sera agressif, éventuellement dangereux pour les HP... En prime, je me demande si les amplis en classe D ne seraient pas beaucoup plus sensibles à l'écrêtage que leurs équivalents en classe AB. Je dis ça, je dis rien...
Peut-être qu'il vaut mieux ne rien dire
parce que dit comme ça
cça ne rime pas à grand chose (sans tout discuter, un ampli ne fourni pas de pression sonore, c'est l'enceinte qui s'y colle en fonction de sa sensibilité, de sa puissance admissible, de sa courbe d'impédance et des watts qu'on lui envoie)
Revenons à ce qui est acessible et qui constitue le sujet du fil :
une faible puissance (toute relative) est-elle dangereuse ? et
pourquoi ses enceintes une fois intallées chez lui apparaissent moins dynamiques qu'en magasin ?.
Tes observations sur l'ampli comme cause de ce soi-disant risque et de cette déception sont, à ce stade, gratuites ou manifestement inexactes.
Une puisance de 2 X 40 W et à la fois non dangereuse dans ce cas de figure et certainement bien suffisante en soi.
Incriminer l'ampli dans la perte de dynamique n'est pas impossible mais sans aucun doute beaucoup moins plausible que le couple enceinte/pièce. Tu n'as posé aucune question sur le placement des enceintes et celà me parait beaucoup plus pertinent que de suggérer un ampli de 120 W par canal sans aucune investigation.