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Bien comprendre l'Ultra HD, la 4K, et les normes THX, Dolby, DTS, Auro 3D

Dolby Atmos Cinéma et Homecinéma (la théorie)

Message » 30 Nov 2016 18:28

Hugo S a écrit:Bonjour,

Etant en train de finaliser un article HCFR comparant 2 très courts extrait de bande-son VO Dolby Atmos du film Lucy, ceci en reproduction Home Cinema 5.x, 7.x, 7.x.4, 5+Wides.x.4 (via un Marantz AV8802A) et je rentre à l'instant de chez Trinnov où ce matin même sur un Trinnov Altitude 32, nous avons pu explorer des contextes 7.1 "array", 9.1.4, 9.1.6 et 21.1.8...

L'un de ces extraits Dolby Atmos de Lucy correspond à cette petite video HCFR :

http://www.homecinema-fr.com/HH/Mixage% ... 20Lucy.mp4

Tout ceci devrait être mis en ligne sur HCFR d'ici @ 10aine de jours. :wink:

Hugo


Merci Hugo , je n'avais pas encore visioné cette vidéo .

A quoi correspondent les boules jaune sur l'écran en bas a droite? aux objets?
A quoi correspondent les cercles vert en haut a gauche ?

Merci
stephblues57
 
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Message » 30 Nov 2016 18:34

stephblues57 a écrit:Maintenant je dis pas que le format " ATMOS" soit mauvais, loin de là , je suis même convaincu que cela peut apporter un plus , mais pas dans l'état actuel qui se mixe sur 10 canaux et se diffuse sur 32 enceintes minimum ( encore d'après les lectures que j'ai pu faire ) .
Mais les avis divergent et n'ayant pas encore fini la salle ( je ne sais pas si tu as été faire un tour ? ) j'ai d'autres priorités ...

Je reste quand même a l'affut des nouveauté a ce sujet et qui serait a la porté de nos bourses ...

Je viens d'aller "voir"... Disons que j'ai surtout vu des liens... :lol:
Ce serait bien que le premier post récapitule un peu ta salle, pour les feignants comme moi. :wink:
Je vais zieuter ça un peu plus tard en profondeur.

La mienne est finie (hormis l'Atmos), donc j'en profite déjà. :wink:
(elle est accessible en cliquant sur le bouton sous mon pseudo).

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Message » 30 Nov 2016 18:46

ok :wink:

Normalement tu un petit descriptif , mais elle n'est pas fini pour le moment donc ...

J'irais également zieuter ta salle ce sori en rentrant du taff car du boulot je ne vois pas les photos ( enfin certaines )
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Message » 30 Nov 2016 18:56

re Bonjour,

stephblues57 a écrit:
Hugo S a écrit:Bonjour,

Etant en train de finaliser un article HCFR comparant 2 très courts extrait de bande-son VO Dolby Atmos du film Lucy, ceci en reproduction Home Cinema 5.x, 7.x, 7.x.4, 5+Wides.x.4 (via un Marantz AV8802A) et je rentre à l'instant de chez Trinnov où ce matin même sur un Trinnov Altitude 32, nous avons pu explorer des contextes 7.1 "array", 9.1.4, 9.1.6 et 21.1.8...

L'un de ces extraits Dolby Atmos de Lucy correspond à cette petite video HCFR :

http://www.homecinema-fr.com/HH/Mixage% ... 20Lucy.mp4

Tout ceci devrait être mis en ligne sur HCFR d'ici @ 10aine de jours. :wink:

Hugo


Merci Hugo , je n'avais pas encore visioné cette vidéo .


C'est issu d'un article HCFR que j'ai écrit il y a 2 ans :

http://www.homecinema-fr.com/le-mixage- ... s-de-lucy/

puis a écrit:A quoi correspondent les boules jaune sur l'écran en bas a droite? aux objets?


Oui.

finalement a écrit:A quoi correspondent les cercles vert en haut a gauche ?

Merci


Pour moi, ceci correspond à la spécifique identité d'un objet Atmos et il y a en 118 possibles simultanément.

Maintenant comme je suis loin d'être un spécialiste du langage précis de ce genre de chose, je vais passer la main à Jean-Pierre ou quelqu'un qui pourra parfaitement préciser cela.

Hugo
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Message » 30 Nov 2016 19:23

Merci Hugo

Pour infos , car je ne sais pas si elle est référencée sur le forum , une salle Atmos a vu le jour il y'a plus d'un an maintenant a VERDUN
Cinéma LE CARROUSEL .

J'ai pu voir SW 7 en ATMOS l'année dernière ,mais également d'autre film en 5 ou 7.1 , j'ai trouvé le résultat meilleur qu'un Kinépolis ou Gaumont par exemple .
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Message » 30 Nov 2016 20:11

Fafa a écrit:
Visiblement, Fafa, Shadow13 et d'autres, ne cherchent pas à reproduire le film tel que son auteur l'a créé.

C'est un débat philosophique, mais justement, ce que l'auteur du film cherche à reproduire, nous n'en savons RIEN, à moins de le connaitre personnellement.

Là, je ne peux pas rester sans réagir car ce que vous écrivez est faux et archi faux. Si, justement nous le savons très précisément car dans le cinéma tout est codifié, rien n'est laissé au hasard.
La différence entre vous (au sens large) et moi, est que j'ai passé 45 années de ma vie dans les studios aux quatre coins du monde. Je connais bien le travail de post-production. Successivement ingénieur du son, directeur technique, fabricant d'équipements et formateur, j'ai longtemps côtoyé les réalisateurs dans leur quotidien. Aujourd'hui je travaille encore à un âge où les autres sont en retraite et je visite régulièrement mes amis professionnels du son à Paris comme à Los Angeles.

Des contraintes ? oui, il en a mais pas là où vous pensez. La principale contrainte des réalisateurs est que tout le monde entende le même son partout, comme il a été jugé dans le studio.
Contrairement à d'autres formes d'art, la production d'un film implique plusieurs milliers de personnes dans plusieurs pays. Coté son, depuis l'enregistrement jusqu'au mixage final le film voyage de studio en studio souvent d'un pays à un autre. A chaque étape, les niveaux sonores, la dynamique, la largeur de bande, le format d'écoute sont soigneusement calibrés, vérifiés. Si quelque chose cloche, on renvoie la bande son à l'étape précédente. Cela s'appelle la transférabilité.

Le film doit donc être transférable d'un lieu à un autre sans altération du rendu sonore. Ceci a conduit à l'élaboration de normes strictes, suivies partout autant chez les constructeurs que les studios et les salles de diffusion. Rien que la SMPTE (Society of Motion Picture and Television Engineers dont je suis membre) a établi plusieurs milliers de normes pour s'assurer que rien n'est laissé au hasard. Elles s'adressent à tous les aspects depuis le niveau d'écoute (immuable) jusqu'à la hauteur des gradins en passant par la réponse en fréquence, la réflectance de l'écran, les codes de synchro, les flux numériques, l'espace colorimétrique.
Les salles sont également normées. Les normes de diffusion ont été établies au fil du temps d'après les opinions de milliers de spectateurs. Elles représentent une moyenne qui satisfait le plus grand nombre sans ignorer les minorités. (Voir norme NF S27001).

Alain Besse, longtemps responsable Diffusion de la Commission Supérieure Technique de l'image et du Son, (4000 salles à son actif) écrit ceci:
Le peintre, le sculpteur, le compositeur, l'écrivain sont autant de créateurs dont les oeuvres murissent et éclosent individuellement, ne nécessitant pas l'intervention d'autrui. En cinématographie, rien ne se fait seul. L'élaboration puis la réalisation d'un film sont issues de la complémentarité d'une somme de connaissances, d'expériences, de savoir faire, d'inventions...

En fin de chaîne, l'oeuvre est entière. Elle ne peut tolérer d'altération, de déformation. Afin de préserver sa pureté originelle à l'idée du créateur pour elle doit être transmise intégralement au spectateur.
La salle de cinéma a pour vocation de présenter au public l'oeuvre conçue et réalisée par le créateur, toute l'oeuvre et rien que l'oeuvre. Pour cela, elle doit être neutre techniquement car telle est l'oeuvre, telle elle doit être diffusée, bonne ou mauvaise...

Le positionnement des sources sonores doit être celui retenu par les auditoriums de mixage et doit donc être totalement respecté à la reproduction afin de respecter le mixage de la bande sonore.
Tout système de diffusion sonore qui ne reprendrait pas les dispositions adoptées lors du mixage des films ne pourrait être considéré comme respectueux de la création artistique. Son implantation, ainsi que les conséquences sur la gestion acoustique de la salle, ne peut donc être tolérée tant qu'elle n'a pas reçu l'aval d'une commission technique (Dolby - THX - CST) ou des concepteurs de la bande sonore.


On retrouve à peu près les mêmes dispositions dans les écoles de cinéma du monde entier.

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Message » 30 Nov 2016 22:32

Aïe! Tu m'as envoyé ton CV dans la tronche! :lol:
Cela dit, métier passionnant et merci de nous le faire partager. :wink:

Mais à mon avis, tu n'as pas dû saisir ce que j'ai écrit.
Cette première réponse, sur la codification, est d'ailleurs assez étrange.
Si tout est codifié, il ne reste plus grand chose à l'art et rien ne bouge.
Or, il est tout à fait possible que la technologie n'évolue pas aussi vite que les envies des réalisateurs.
C'est en ça que je dis que la technique est un frein à la réalisation.
Cameron et Jackson se sont d’ailleurs déjà prononcés sur la contrainte du 24hz…

Evidemment qu'il faut des normes. Elles ont pour but d’uniformiser les milliers de salles afin de s'assurer que tout le monde voit et entend à peu près la même chose.
C’est aussi pour cela que, dans d’autres domaines, il existe des procédures strictes, à appliquer strictement, afin que l’auteur de ces procédures soit sûr d’aboutir à des résultats à peu près semblables ; alors qu'il y aurait certainement moyen d'améliorer certaines choses à titre individuel, mais au risque qu'il y ait des erreurs plus importantes que la moyenne acceptable.

Il y a donc un écart entre respecter l'oeuvre telle qu'elle a été réalisée (et ça, on est sûr de ce qui a été réalisé, tu nous le prouves ici) et respecter l'idée que le réalisateur se fait de son oeuvre (et là, il serait intéressant de voir comment les réalisateurs voient les contraintes technologiques et voir s’ils apprécient qu’on modifie leur œuvre dans un sens ou un autre ou alors pas du tout).
Lucas et Spielberg se sont d'ailleurs permis de modifier leurs oeuvres en fonction des avancées technologiques ou de l'évolution des moeurs.

A te lire, l'oeuvre se trouve à un niveau supérieur de ce que voulait en faire le réalisateur.
Et je ne suis pas d'accord avec cette vision. Voilà pourquoi je n'ai pas de scrupule à avoir du matériel qui me permette de la modifier un tant soit peu, dans le but de me faire plus plaisir qu’avec du matériel plus respectueux.
Je respecte moins l’œuvre originale… Mais est-ce que je respecte moins l’idée que le réalisateur se fait de son œuvre ?

Bref, passons sur cet aspect philosophique car ce n’est finalement guère important (car vues les différences qu’il peut y avoir entre différentes salles, je me dis que finalement, ma petite salle est déjà bien satisfaisante et est peut-être plus respectueuse de l’œuvre originale que certaines petites salles de campagne). Et surtout, c’est stérile.

En revanche, et si tu me le permets, je rebondis sur des points techniques profitant de ta maîtrise sur le sujet :

1) Pourquoi en VF, la bande son est parfois moins bonne qu'en VO, justement.
Si tu as la réponse, je suis preneur...
Cela dit, je trouve que cela était plus vrai il y a quelques années, du temps du DVD, qu’aujourd’hui.

2) Il existe plusieurs mixages du même film : pour le cinema, pour le DVD et pour le bluray.
Pourquoi 3 mixages ? Lequel est celui que voulait le réalisateur ? Est-ce nécessairement celui du cinema? Pourquoi pas celui du bluray, support qui permettra à son oeuvre de traverser le temps...

D’avance merci.
Dernière édition par Fafa le 30 Nov 2016 22:46, édité 1 fois.

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Message » 30 Nov 2016 22:43

Un peu d'auto-promo avec notre toute dernière émission Tech dans laquelle nous avons reçu Stephen Smyth pour nous parler du Smyth Realiser A16, un processeur qui permet la reproduction virtuelle au casque, actuellement en 7.1.4 et 9.1.6 dans le futur) du Dolby Atmos et Dolby Surround :



Bonne écoute ;)
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Message » 05 Déc 2016 19:45

Fafa a écrit:Si tout est codifié, il ne reste plus grand chose à l'art et rien ne bouge.
Or, il est tout à fait possible que la technologie n'évolue pas aussi vite que les envies des réalisateurs.
C'est en ça que je dis que la technique est un frein à la réalisation.

Il faut bien distinguer la production et la reproduction.
Coté production tout est permis (aussi bien en musique qu'en cinéma). Tous les délires et les idées farfelues de l'auteur, sont permis sans limite.
Après, "il faut que ça rentre dans la boîte". Supposons que le réalisateur un peu allumé veuille un écran rotatif en forme d'étoile et que le projecteur accompagne cette rotation dans les salles et que son film dure 9 heures en une seule séance... :siffle: ça va peut-être pas le faire. Donc, on a bien une limitation de ce côté. Une fois que le réalisateur a réussi rentrer son film dans les limites imposées par la technologie commune à toutes les salles, avec le minimum de concession, le film est prêt pour la reproduction.

Et là, on ne touche plus ! La salle de projection et le home cinéma doivent tout mettre en oeuvre (chacun à son échelle) pour que le visionnage soit aussi fidèle que possible à ce que le réalisateur a vu, entendu et jugé dans le studio.

Après on peut "jouer", bien sûr.
A une époque, j'ai bien connu l'actrice Sophie Daumier. Elle avait une façon très personnelle de regarder la télévision. Elle coupait le son, posait le poste à l'envers (haut en bas) derrière un store provençal. "Mon kaleidoscope" disait-elle. Je n'ai jamais trouvé à redire sur cette façon de voir la télé car elle n'a jamais prétendu que c'était mieux, ni suggéré à personne de suivre son exemple.
Là, on est dans le registre philosophique, ok.

Ajouter des canaux qui n'existent pas, c'est comme c'est comme ajouter des pages à un livre d'auteur ou un deuxième volant à une voiture. On peut aussi supprimer tous les canaux pour n'en garder qu'un seul et éclairer la Joconde avec une lampe verte. On peut.

En revanche, et si tu me le permets, je rebondis sur des points techniques profitant de ta maîtrise sur le sujet :
1) Pourquoi en VF, la bande son est parfois moins bonne qu'en VO, justement.
Si tu as la réponse, je suis preneur...
Cela dit, je trouve que cela était plus vrai il y a quelques années, du temps du DVD, qu’aujourd’hui.
2) Il existe plusieurs mixages du même film : pour le cinema, pour le DVD et pour le bluray.
Pourquoi 3 mixages ? Lequel est celui que voulait le réalisateur ? Est-ce nécessairement celui du cinema? Pourquoi pas celui du bluray, support qui permettra à son oeuvre de traverser le temps...
D’avance merci.

Bonnes questions.
La VO, qu'elle soit française ou étrangère est généralement faite dans de bonnes conditions.
En revanche, l'adaptation sonore d'un film étranger en VF est parfois moins réussie parce que le budget n'est plus le même, la motivation n'est plus celle du créateur, les procédures sont plus relâchées. Les doublages sont généralement acceptables (à la traduction près) mais le mixage n'est jamais effectué dans les conditions d'origine et la part inévitable de création (dans l'adaptation) ne vient pas de la même inspiration. Il n'y a quasiment jamais de contrôle du réalisateur. Chacun fait ce qu'il veut ou se qu'il peut avec les moyens qu'on lui donne.

Il existe un mixage pour le cinéma et une reprise du mixage avec des modification pour que ça puisse "passer" en TV. Bluray et TV sont la même chose.
Autrefois, THX certifiait le travail de mastering des DVD et BluRays. Le schéma ci-dessous montre les opérations effectuées par le studio en rouge et les contrôles par THX en bleu.
Cela n'a plus cours aujourd'hui.

Image

-------------------------------------------------------------------------------------------------------

A propos de mon CV, si ça t'intéresse, voici quelques-unes de mes fabrications.
Tu comprendras mieux pourquoi je connais un peu le travail de production en studio.

Paramount post178012100.html#p178012100

Warner Bros post178013470.html#p178013470

France post178015151.html#p178015151

Image Console de mixage 7.1 / 296 voies

Image Lucasfilm

Image Acme (Los Angeles)

Image Madras (Inde)

Image Calgary (Canada)

Image Console de bruitage

Image Chez Warner (Burbank) Septembre 2016

Image J'ai conçu, construit et installé 112 consoles. Liste clients http://www.lafontaudio.com/list.htm

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Message » 14 Déc 2016 20:54

Jean-Pierre Lafont a écrit:La photo précédente montre le montage d'une enceinte Klipsch KL-7502 dans un baffle suspendu en configuration Atmos.

Aujourd'hui, la salle est terminée. Le plafond est un mélange de dalles absorbantes et de tissus tendu devant des enceintes ou des diffuseurs.
Le tissu transonore est de la même couleur que les dalles pour qu'on ne soupçonne pas la présence des enceintes.
Les cercles sur la photo montrent leur position. Chacune possède 2 boomers et un pavillon asymétrique orienté vers la zone d'écoute.

Pour l'anecdote, le ciel étoilé représente la voûte céleste avec exactitude, y compris dans la toile transonore. (Bravo à son propriétaire, je n'aurais pas eu la patience de planter les fibres).

Image


bonjour, pouvez vous me dire ou l on peut trouver ce tissu svp? j envisage de faire un montage de ce type?

au passage je vous remercie pour tout ce que vous nous apporter ça en aide plus d un!!! et pas mal moi, j ai suivi vos conseil sur la multiplication des surrounds dans ma salle, je ne suis pas deçu!! j ai placer 20 hp large bande de 4" reparti sur le coté et arriere: 10 hp par canal arriere, je suit rester en 5.1 pour le moment.
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Message » 15 Déc 2016 9:51

j ai suivi vos conseil sur la multiplication des surrounds dans ma salle, je ne suis pas deçu!! j ai placer 20 hp large bande de 4" reparti sur le coté et arriere: 10 hp par canal arriere, je suit rester en 5.1 pour le moment.

Bravo... C'est comme ça qu'un système multicanal doit -être installé.

Concernant le plafond. Il s'agit d'un plafond standard avec des dalles en laine compressée. Seules les dalles sous les enceintes sont remplacées par des cadres avec un tissu transonore sans reflets, tendu. (Akustar gamme Cinéma Privé, coloris noir).

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Message » 15 Déc 2016 11:32

Bonjour M. Lafont,

Je ne trouve pas ce tissus sur le site akustar. Je cherche du tissus noir à poser au plafond juste devant mon écran, qui ne refléterait pas la lumière rasante du projecteur, car le projecteur et l'écran sont tout proches du plafond.
Est-il disponible à la vente ?

Cdt.
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Message » 15 Déc 2016 13:26

Merci pour ta réponse, Jean-Pierre.

Je vais installer mes enceintes Atmos courant février.
J'en suis pour l'instant à l'étude des fixations et à l'aspect esthétique.
Le placement des enceintes, lui, est déjà décidé (à priori, ce sera au plafond! :hehe: )

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Message » 29 Déc 2016 10:56

Un peu à l’image des médias qui déversent jusqu’à saturation les bilans, rétrospectives et autres best of de l’année écoulée, retournons-nous un peu sur les douze derniers mois de l’univers home cinéphile.

Morosité, c’est le premier sentiment qui me vient en tête. Les forums se vident au propre comme au figuré, la presse est sinistrée, il ne reste que quelques sites et blogs pour relayer la faible actualité du home cinéma. Autrement dit, ce loisir qui était en perte de vitesse depuis 3, 4 ans est aujourd’hui dans une forme de résistance pour ne pas disparaître. Un peu comme la hifi il y a 15 ans, quand internet se démocratisa et que le DVD révolutionna l’expérience du cinéma à domicile.
La disparition du support presse par le déplacement des recettes publicitaires vers le net a condamné un vecteur de communication indispensable à toute activité. N’en déplaise aux adeptes du tout gratuit, y compris pour ce qui est de l’information, ce concept de l’info libre et participative sur le net ne constituera jamais une base solide pour étayer une activité.

Nonobstant ce premier constat, les marques ont continué de vouloir influencer la consommation dans le sens de leurs productions. La 4K est venue chasser des linéaires le full HD en proposant des contenants trop en avance sur le contenu. Passe encore le manque de maturité des premières références vendues, c’est habituel dans l’univers Hi-Tech. Comme le simple gain de résolution n’a pas suffi à convaincre rapidement et massivement au-delà des early adopters, l’HDR a volé au secours du lancement de ce nouveau format, qui finalement vaudrait davantage pour son espace colorimétrique que par la multiplication des pixels ! Encore une fois, la cacophonie des normes et la mayonnaise des acronymes scotchés par les constructeurs en façade de leurs équipements ont dû avoir un effet déterminant (euphémisme) dans l’acte d’achat.

Heureusement que le contenu a suivi (ironie) avec des disques sans zones, mais dont la diversité, la faible parution et la qualité technique obligent à d’interminables débats sur la plus-value ou l’absence de plus-value à acquérir l’un ou l’autre de ses titres. Avec une note technique moyenne de 6.8/10 selon le dernier titre de la presse spécialisée française, on ne peut pas dire qu’il y ait de quoi balayer des linéaires les bluray et bannir définitivement le DVD dans les magasins. D’autant moins, quand on aborde l’aspect sonore des éditions 4K avec la disparition des pistes HD VF. Logique et légitime réagiront les amateurs de VO qui ne jurent que par cet axe linguistique pour tout home cinéphile digne de ce nom. C’est surtout les éditeurs qui minimisent leurs coûts pour augmenter leurs bénéficies en sacrifiant le public francophile. Les mêmes éditeurs qui soutiennent finalement davantage la 4K par la dématérialisation plutôt que sur un support physique, là encore pour maximaliser leurs profits.

Heureusement, il y a le Dolby Atmos ! Raté, c’est également axé sur la VO en plus d’être un énième gadget qui n’engage que ceux qui veulent bien y croire. Il finira par rejoindre la 3D. Cette dernière jugée moribonde fait de la résistance, sa mort annoncée par les visionnaires semble finalement servir sa cause au regard des ventes actuelles. Le consommateur serait-il retors ?

Le mieux est l’ennemi du bien, c’est un peu mon leitmotiv à l’heure de clore cette année où la surenchère technique aura tenté de nous faire croire au progrès plus qu’à la simple augmentation des dépenses par le taux de remplacement des équipements. Il serait plus optimiste de penser que c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure confiture et qu’à ce titre le marché de l’occasion regorge d’excellents matériels qui portent moins de tatouages techniques en façade mais qui offrent de réels plaisirs potentiels, en servant davantage la restitution que le verbeux verbiage commercial. Foncez sur les appareils de seconde main, vos yeux, vos oreilles et votre carte bleue vous remercieront.

Revenir aux fondamentaux et savoir apprécier une installation équilibrée sans chercher un Saint Graal qui n’existe pas. Ce sont les films qu’on regarde et qu’on écoute, pas les jaquettes des disques et les écrans en façade des appareils.
Certains penseront qu’avec leurs solutions dématérialisées ils sont déjà en avance d’un coup. 2016, l’année du cloud, du streaming, de la VOD et du … vinyle ! Un peu schizophrène le consommateur du XXI ème siècle ?! Peut-être aussi a-t-il envie de ressentir un peu les choses, de prendre le temps, d’arrêter de zapper ou qu’un algorithme de suggestion le fasse pour lui. Peut-être se rend-il également compte que des fichiers informatiques n’offrent pas la même démarche intellectuelle que celle de se saisir d’un disque, ni le même résultat visuel et auditif. Peut-être n’a-t-il pas envie que ses goûts soient scrutés, disséqués et revendus à chaque achat sur une plateforme dite culturelle ? Ou bien encore, a-t-il fait le constat que consommer de la culture sans la respecter c’est renoncer à notre exigence de qualité au profit d’un appauvrissement culturel ?

Car, il faut bien reconnaître que la production cinématographique n’a pas grand-chose d’original et de réellement intéressant à proposer. Malgré un turn over incessant des films à l’affiche, la récolte en vidéo quatre mois plus tard est bien maigre et c’est finalement le direct to video, le fond de catalogue et les rééditions qui ont le plus d’intérêt ces derniers temps. Les films produits ne le sont désormais plus qu’avec des garanties de rentabilité qui contribuent à la standardisation des scénarios et à une épidémie virale de suites, de séquelles et de préquelles en tous genres. Les séries offrent désormais plus d’originalité et de liberté aux artistes. Il suffit d’ailleurs d’observer le nombre croissant de réalisateurs, d’acteurs et d’actrices confirmés qui finissent par trouver un refuge à leurs talents sur le petit écran plutôt que sur le grand.

Comment dès lors faire le tri entre le bon grain et l’Ivrée, notamment pour nos jeunes générations dont le sens critique est appesanti par les majors ? Il ne faut surement pas compter sur les réseaux sociaux dont l’abus nuit gravement à la liberté de penser et véhicule plus de contre-vérités qu’autre chose. Laissons donc les gamins regarder sur leur smartphone un film scénarisé sur un ticket de métro tout en tchatant simultanément sur trois réseaux sociaux et en téléchargeant légalement ou pas de la bouillie musicale issue de la téléréalité.

Une vraie exigence n’est pas de savoir combien d’enceintes doit on encastrer dans son plafond pour espérer entendre le sifflement d’une balle derrière soi ou comment régler l’espace colorimétrique de son écran pour espérer apercevoir plus d’authenticité d’une image. Non, c’est savoir choisir une œuvre digne de ce nom et comprendre que le plaisir que l’esprit en retirera bonifiera ce que les yeux verront et ce que les oreilles entendront. Les outils qui créent l’espace de diffusion ne sont là que pour créer un environnement propice sur la forme et non pour se substituer sur le fond.
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Message » 29 Déc 2016 13:07

Je ne peux qu'applaudir de toutes mes mains pour la véracité de ce constat morose certes, mais ô combien réaliste.

Il faut bien le reconnaître, on assiste impuissants à la liquidation programmée du home-cinéma. Ce qui devait être un loisir récréatif éventuellement doublé d'une passion est devenu un commerce outrancier où seul le profit à court terme fait loi. HD, 3D, Auro, Atmos, 4K, VOD, HFR, REC-2020.... l'industrie ne sait plus quoi inventer pour rafler un max de pognon dans une période où l'économie n'est vraiment pas florissante.
Résultat: suivre cette course aux armements hi-tech trop rapide et incertaine, devient inaccessible. Le ras-le-bol s'installe, même les plus férus sont épuisés, beaucoup on déjà jeté l'éponge.

Heureusement la fréquentation des salles ne faiblit pas. 18 films français ont dépassé le million de spectateurs en 2016.

Bien que moins présent sur HCFR, je suis toujours aussi actif mais davantage dans les studios que les home-cinémas.
Dernière édition par Jean-Pierre Lafont le 31 Déc 2016 17:11, édité 2 fois.

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