L'autre sujet reste consacré aux mesures et aux chiffres, celui-ci concerne l'écoute, et plus particulièrement, "quelle mesure s'entend" ?
Voici quelques pistes reprises sur l'autre sujet pour démarrer la discussion.
thierryvalk a écrit:S Linkwitz teste avec des mesures FFT une douzaine d'amplis, et montre qu'il y a de réelles différences de performances,
Il ne montre pas les performances, mais l'intermodulation.
Un des défauts de nos amplis : deux fréquences vont interférer entre elles et créer de nouvelles fréquences.
On voit sur les graphiques le niveau de ces intermodulations.
Par exemple -70dB.
La question, audible ou pas audible ?
Il y a moyen de faire le test chez soi si le volume de son ampli est gradué en dB.
On met de la musique à niveau normal.
Ensuite on retranche les 70dB. Par exemple on écoutait à -20dB , on passe à -90dB.
On écoute.
On entendra peut-être quelque chose, c'est le niveau des défauts.
Vont 'ils changer fortement l'écoute ?
L'isolation galvanique en USB. C'est bien si nécessaire, mais ne va en rien modifier le son.
Il y a juste que si l'on entend du bruit, il y a sans doute un problème bien connu avec la liaison source->DAC et donc oui, l'isolation devrait apporter une solution à ce défaut.
maxitonic a écrit:Il faut que tu sois conscient que tu abordes :
-les perceptions humaines,qui sont différentes d'un individu a l'autre, et que l'on ne peut donc pas considérer la perception de certains comme un sujet extrapolable ou généralisable à d'autres.
Ce sujet, les perceptions, doit également tenir compte des considérations suivantes:
-l'incidence des circuits neuronaux du cerveau humain sur la perception, notamment=
. l'effet des "circuits de la récompense", qui sont propres à chaque individu, car forgés sur la base de l'inné (génétique), par le "vécu".Ces circuits faussent la perception de façon imprévisible.
. L'interférence des neurones qui se "croisent", par ex de la vision et de l'audition, avec des différences dans l'audition en fonction de la vision, et aussi un carencement de l'information perçue quand on est voyant et qu'on ferme les yeux.
-l'incidence de l'inconscient sur le perceptif, cet inconscient qui a tellement d'influence sur notre psychisme qu'il rend les perceptions conscientes peu fiables (celà s'applique par exemple aux écoutes aveugles, mais aussi aux témoignages,aux souvenirs...)
. L'incidence du niveau de stress et plus généralement de l'ambiance et de l'environnement, qui faussent largement les perceptions conscientes, qu'elles soient aveugles ou pas
. L'incidence de l'heure car nous sommes programmés temporellement (notamment pour dormir la nuit)
. Le ressenti immédiat, souvent carencé, certaines sensations n'intervenant que sur le long terme ou a d'autres moments non programmables..
Si tu es d'accord sur le fait que , pour toutes ces raisons , les tests "aveugles" conscients et immédiats sont une gentille supercherie agréable pour constituer un dogme , mais d'une fiablilité faible, le débat pourra être intéressant.
Scytales a écrit:Effectivement,il serait plus utile d’élaborer un cahiers des charges des paramètres qualitatifs minimums que chaque type d'appareils devraient présenter pour mériter le qualificatif de haute fidélité ou au moins "d'appareil sans problème" sur tel ou tel critère.
Parce que, sauf le respect que je porte à Pio2001, son message initial pose une mauvaise problématique. Il vise à établir les caractéristiques d'appareils virtuels qui se réduisent à un chiffre par paramètre et qui sont sensées être représentatives de la réalité. Or, des contre-exemples réels, on peut en trouver des brouettes pour chacun des paramètres qu'il a listés. Les "portraits-robots" dressés ne sont donc absolument pas conformes à la réalité. D'autant plus que certains paramètres mériteraient d'être précisés quant aux conditions dans lesquels ils sont observés.
A vous, les studios