n.d.b a écrit:Le grave des Offrande et des colonnes aura du mal à passer.
Salut tout le monde,
C’est avec trac que je vous livre mes modestes impressions, tant ma culture audiophile rejoint asymptotiquement mes faibles qualités rédactionnelles. Ainsi je compte sur votre indulgence, voire votre indifférence, et sur le mûrissement des légumes que vous jetterez probablement sur votre écran lorsqu’il affichera ces quelques lignes.
Dans ma quête, j’ai choisi très tôt les Offrandes car je cherchais de la précision et du timbre pour écouter de la musique à 90% acoustique. Après quelques mois de valse hésitation, ma compagne m’a enfin donné le feu vert en me susurrant amoureusement : "
Tu me gonfles depuis 6 mois avec ta Hifi. Achète ce que tu veux, mais achète le MAINTENANT !".
J’ai donc acquis ces Offrandes qui sont mues par un Icos Elsberg 270 + Sphinx M9 MK2. Si déjà on se fait plaisir, autant y aller…
Il faut bien avouer aujourd’hui que les commentaires dithyrambiques sur ces enceintes et leur concepteur ont plutôt constitué un frein à mon achat, tant je me suis méfié d’une telle unanimité. J’ai moi-même déjà trop de préjugés pour croire aux vérités pré-mâchées. Néanmoins, je n’ai rien trouvé qui me plaise autant à ce prix et je suis loin de regretter mon achat.
Les offrandes prennent place dans un bureau de près de 13m².
La disposition n’est certes pas parfaite, car les enceintes sont à 25 cm du mur, sur un parquet ancien, avec des câbles Tara Labs Trio de longueurs asymétriques pour passer au dessus d’une porte. Malgré cela, on est saisi par le réalisme de l’écoute. Même si, tout comme JPG, je pense qu’on ne peut qu’approcher les sensations du réel mais sans jamais les atteindre.
Leur caractère légèrement « montant » n’est jamais crispant. Mais cette grande précision des Offrandes se paye car la qualité et la couleur des enregistrements est immédiatement perceptible, et certains de me disques deviennent quasi inécoutables. J’ai particulièrement souffert avec les Noces de Böhm (DG) qui m’apparaissent maintenant criardes et fatigantes.
Par ailleurs, le grave est présent. Même parfois trop.
Est ce que n.d.b. décrit comme « pneumatique » est de sentir cette pression sur les tympans alors que l’intensité sonore du grave est perceptiblement plus discrète ? J’ai jusqu’à présent attribué ce phénomène à la coloration de l’ampli, la résonance de la pièce, sa taille ou la proximité du mur. Cela c’est atténué en obturant partiellement les évents.
Au total, c’est très beau, pas encore aussi beau que dans le magasin, mais on y travaille sec.
Au passage, j’entretiens dorénavant une profonde rancœur à l’encontre des participants de ce forum, car c’est initialement à la recherche d’un pack HC pas cher que je m’y suis un jour plongé. Jour funeste que celui où, comme d’autres inconscients, j’ai cliqué sur « Matériel Haute Fidélité »…
Et me voilà maintenant à rechercher le moindre défaut dans le haut-médium tout en admirant l’aérogel de ma membrane. Moi qui ne savait pas, il y a peu, ce qu’était un double-bornier, me voilà bien dans la gadoue tant votre pt1 de maladie envahit maintenant mes pauvre neurones qui avaient survécu aux liqueurs écossaises et aux steaks tartares (pour les rapides à la réponse agressive :

).