Profitant d’une escapade à Aix en Provence vendredi, je passe chez Quinte et Sens (
http://www.quinte-et-sens.com/)avec le souhait d’écouter à nouveau des Dynaudio spécial 25.
Après en échange préalable, le vendeur me déconseille les spécial 25th qu’il trouve trop extraverties et trop montantes par rapport à ce que je recherche, il me propose donc d’écouter les Dynaudio contour S1.4 qui pour lui sont plus homogènes et en plus moins chères.
Donc il m’installe dans sa cave voûtée ou je découvre toute la gamme Naim Audio qui selon lui se marie très bien avec les Dynaudio.
Par rapport au budget annoncé, il me propose d’écouter les 1.4 avec le CD 5x, les amplis Nap 200 et préampli Nac202 avec alimentation Flat Cap 2x.
Manque de chance, le son ne vient pas….il ne comprends pas l’erreur dans les branchements, il me propose alors de passer sur la gamme supérieure CD x2, les amplis Nap 250 et préampli Nac252 avec alimentation Flat Cap 2x.
Je commence avec Oscar Péterson « Nigerian Maket place » : c’est défini, les timbres sont justes, c’est vivant, mais je trouve que l’image manque de profondeur alors que la scène s’étale bien en largeur….
Je passe sur Rébecca Pidgeon « grand mother », wahoo, ça y est la scène est en place, on apprécie le volume de la pièce ou chante la miss, ça respire autour d’elle, chaque instrument est bien en place, c’est très réaliste, et sa voix monte haut mais sans aucune agressivité, il y a de la matière, j’aime.
J’enchaîne ave Bach to Africa, plage N°2, chaque intervenant se met en place physiquement, on les localise très bien, et ça respire entre eux, les percussions sont fermes et ça descends vraiment bas pour ces petites enceintes, les impactes sont francs, les chœurs se développent très bien, c’est naturel, sauf que je trouve que l’ensemble sans être agressif sonne un peu clair, ça manque une peu de chaleur à mon goût.
Sur Eagles live, c’est rapide, percutant, et fluide en même temps, il y a toujours cette matière palpable des instruments. J’oublie complètement les dynaudio, la scène s’ouvre tant en largeur qu’en profondeur.
Trouvant a mon goût l’association fabuleuse, mais avec un manque sur le rendu que je trouve trop clair, il me propose de partir sur une source plus typée analogique comme les CEC avec un convertisseur extérieur, l’écoute ne se fera pas, mais il me propose d’écouter du vinyle avec une platine Pro-ject RPM9, le tout alimenté par du gros Halcro, préampli DM10 et ampli DM38 c’est vraiment pour le plaisir.
Donc nous commençons par Brel…
J’avais oublié ce qu’était le vrai son analogique, qu’est ce que ça coule, Brel est devant moi là…..j’y suis, ou presque !!!!
On passe sur un super duo Ray Brown à la contrebasse et Laurindo Almeida à la guitare «Mondscheinsonate / Samba de angry »
Quelle émotion, je ne dis plus rien j’écoute, les artistes son là palpables, la guitare devant légèrement à droite, le bois de la caisse et le touché des cordes sonnent vrai, puis à gauche, l’archer glisse sur les cordes de la contrebasse, la grosse caisse de la contrebasse raisonne avec un grave épatant de tenue, ça descend bas et c’est propre….l’émotion est vraiment là.
Voilà une écoute que je place bien au dessus de celle que j’ai faite chez le Pavillon musical à Nice, (il faut dire qu'avec plus de 20 000€ d'électroniques ça devait bien marcher, mais ces petites dynaudio contour S1.4 ont démontré tout leur potentiel) et ni meilleure ni moins bien que celle de chez Choukroun, elle est différente, plus vivante, mais moins sensuelle, la sonorité étant plus mate, peut être plus réaliste, mais peut être moins humaine… !!!!!!