Ayant reçu mon joujou il y a maintenant près de trois semaines, je pense être en capacité de faire un premier CR sur cet appareil.
En ce qui concerne l'achat proprement dit, je l'ai pris en direct chez l'importateur Phonomi qui m'a fait une remise sympathique


Bon, il arrive dans un double colis, très correctement emballé. La fabrication est soignée et n'attire pas de remarques négatives autres qu'un très léger défaut de parrallèlisme entre le dessus de la face avant et le rebord supérieur du capot. Du genre 1mm sur les 440 de la longueur. C'est insignifiant, mais je suis du genre obsessionel

En tant que DIYeur qui se respecte, je n'ai pas pu m'empécher de l'ouvrir pour voir les dessous de la bête. Fabrication la aussi soignée et organisée, c'est pro.
Bon avant de passer au CR proporement dit, je fais un résumé synthétique de l'engin. Convertisseur avec upsampling 24/192 débrayable. Entrée asymétriques sur RCA (2) symétrqiues en AES/EBU sur XLR ou bien en I2S sur RJ45. Sorties asymétriques RCA.
Je l'attaque en asymétrique RCA pour le moment.
J'ai pu le comparer pour l'instant, à un Vecteur L3.2, des Philips 723 modifiés Blérald, une Cayin CDT17A et un DAC A2C hermes. J'ai toujours laissé pour l'instant l'upsampling actif.
Ce converto est extrèmement neutre, on a pas de sentiment de projection sur un registre spécifique.
Sur mes CD, notamment en langue anglaise, je perçois avec beaucoups plus d'aisance qu'auparavant, les paroles des chansons (c'est un signe tout bête mais à l'instant je viens de comprendre certaines paroles qu'avant je n'entendais que confusément). En effet chaque instrument est parfaitement détouré et restitué avec des timbres ma foi forts naturels.
Sur des enregistrements d'Otis Taylor (Truth is not Fiction) ou de Sanson (Commme ils l'imaginent), les morceaux réputés pour leur grave baveux et ronflants, sont "remis d'équerre" avec un registre grave épuré et redevenu lisible au profit du message musical.
Sur des vacheries genre Best Of d'Offspring ou de Red Hot Chili Pepper, le DAC n'épargne rien à la prise de son "baignoirisé" de ces deux albums tout en y redonnant la tessiture et la dynamique qui les rendent de nouveau écoutables.
Sur de l'orchestrale, les même qualités s'expriment, mais le reste de mon système rend encore inaccessible le plaisir d'écoute sur les grosses formations....
De manière générale, je recdécouvre mes diques avec ce DAC (ce qu est un bon signe). je perçois notablement mieux des inflexions de voix, des changements dans la manière dont les sicos jouent tout au long du morceau. Un autre exemple tout bête au début du CD de Molly Johnson ou sur un moceau des Blind Boys of Alabama, les deux chanteurs émettent une syllabe dont la tonalité était auparavant très "décollé" du reste de leur interprétation. Désormais, on perçoit bien le changement de tonalité, mais cela reste très intégré, pas surcaccentué.
Les deux points noirs (ou plutôt un point noir et un point gris) sont à ce jour les suivants. La scène sonore ne marche pas très bien. Le son est ouvert, ce n'est pas colllé aux enceintes, mais , ça manque lourdement de largeur et de profondeur. A sa décharge, mes filtres sont un peu provisoires et surtout asymétrqiues droites gauches, donc peut être que ça changeraune fois tout "callé".
Le point gris vient du drive. j'avais résussi à me convaincre que le drive, si il avait une influence indéniable sur le résultat, ne me limiterait pas trop dans la restitution. Un essai récent avec un Drive "top niveau" m'a prouvé le contraire. Donc si accoler un DAC sur un DVD n'est pas une aberration, cela reste une solution boiteuse dans le sens où l'on exploite incomplètement l'appareil...
Voila, voila une chtite photo pour la fin, et merci de m'avoir lu jusque là

Maverick
