TMS a écrit:Abraham.ctl a écrit:......
Certes, il y a un peu de simplification et je suis certain que les ingénieurs du son utilisent des techniques sophisitiquées pour accentuer encore plus l'effet stéréophonique en n'utilisant que 2 cannaux, mais la véhémence avec laquelle tu attaques l'hitoire des fenêtres me donne l'impression que tu as mal digéré les cours de mécanique des fluides et les équations aux dérivées partielles
(je te l'accordes, c'est un peu peu lourd et ça reste sur l'estomac
).
ben mes cours de mécanique des fluide en école d'ingé ne traitaient pas d'acoustique.... j'ai vu la partie "acoustique" de ce domaine avec Michel Bruneau (DEA d'acoustique du Mans), et ce qui m'a vraiment marqué, c'est l'augmentation de la complexité des équations en passant de 3 à 2 dimensions (Ostrogradski qui est venu mettre son bazar.... rot(rot) - grad(div)
)
pour l'accentuation de l'effet stéréo, un certain nombre de process existent en effet (via DSP ou plu ins),
mais je ne vois pas le rapport avec les notions de fenêtres (maintenant on peut utiliser l'approche de fenêtre dans un sens figuré, et une "fenêtre large" va laisser passer plus d'informations q'une "fenêtre étroite"...)
jacques
Non, non, je ne parle pas de fenêtres au sens figuré mais bien de fnêtre au sens propre. La taille de la fenêtre n'est pas liée à plus ou moins d'information, mais à plus ou moins de dispersion en fonction des fréquences (de même que la forme de la fenêtre), mais ce n'est pas le sujet ici.
Tu as une source émitrice derrière un mur. Celle-ci crée une surface d'onde qui se propage en première approche suivant une sphère. En arrivant sur un mur, celle-ci rebondit et l'auditeur de l'autre côté du mur n'entend rien.
Si tu ouvres une fenêtre dans le mur, l'onde se propagera de l'autre côté du mur par réémission (transmission + diffusion + d'autres phénomènes annexes telles que modification de la phase et de l'intensité) de la surface d'onde qui a touché la fenêtre. L'enceinte agit de même : elle recrée un front d'onde. La seule différence est qu'au lieu de produire un front d'onde par transformation de celui qui arrive de derrière la fenêtre, l'enceinte reproduit un son enregistré et travaillé.
Dans le cas d'un concert, on perçoit le trajet direct de l'onde ainsi que les réflexions sur les murs de la salle. Dans le cas de la stéréo 2 canaux, on ne peut avoir l'onde directe (trajet en ligne droite) ni les rélexions car tout vient des 2 enceintes qui ne sont positionnées ni à l'endroit de l'instrument ni à l'endroit des réflexions dans la salle. On prend des bouts du front d'onde, on le met en boîte sur un disque et on le fait recracher par 2 sources qui sont comme deux fenêtres ouvertes dans son salon.
Le fait de ne pas avoir l'onde directe venant en ligne droite de la source est très domageable pour l'analyse du son par le cerveau. On entend beaucoup mieux lorsque l'on mets la tête en direction de la source et le cerveau est sensible à la simultanéité du son perçu par les 2 oreilles. Cela doit aussi être important pour l'analyse car, dans le métro, je n'arrive pas à suivre une conversation de loin sans regarder dans la direction de ceux qui parlent (et je ne parles pas ici de lecture sur les lêvres). Le fait que le son proviennent de 2 enceintes séparées ne permet pas d'avoir exactement cette cohérence de l'onde directe...
Comme toute analogie, elle a ses limites. Par exemple, elle ne peut pas prendre en compte ce qu'un ingénieur du son peut faire d'une prise multi micro...
Pour obtenir la stéréophonie, il y a plusieures pistes : la méthode brute (recréer le champs d'onde tel qu'il est dans la salle d'enregistrement) ou la méthode rusée (donner au cerveau les informations qui lui sont utiles). Avec la stéréo 2 canaux, on est dans le rusé (équilibre droite gauche, information sur les échos de la salle, en particulier le rebond sur le sol,...), mais ses moyens sont limités. Avec la multiplication des canaux, on se place dans la méthode brute : on peut réussir avac un nombre suffisant de sources à faire en sorte que l'auditeur bien placé soit noyé dans un champs sonore proche de celui de la salle d'enregistrement. Il existe aussi une autre voie : injecter au niveau du tympan des infos enregistrées au niveau du tympan d'un homme "moyen" : celle-ci me paraît moins prométeuse car le cerveau analyse les informations fournies par l'impact de la tête sur le front d'onde (la tête de l'homme "moyen" n'étant pas celle de l'auditeur, il y a des chances pour que le son reproduit ne soit pas parfait).