Tu caricatures un peu, parce que d'une part les compositions à plusieurs sont très fréquentes dès qu'on s'éloigne de la musique "classique", et d'autre part, je dis juste que ce serait bien d'avoir le choix de séparer les compositeurs (Faire plusieurs entrées) pour que le logiciel comprenne ce qui se passe.
Parce que dans ton exemple Giuseppe Verdi/Franz Liszt/Ferrucio Busoni, en supposant que "/" soit un caractère séparateur, c'est le bordel dans l'indexation avec un logiciel qui utilise les métadonnées. Je ne parle pas que d'iTunes, que je n'utilise plus depuis longtemps pour des raisons évoquées avant.
Heu, je ne caricature rien... les compositions à plus de deux sont des cas particuliers qui s'écartent de la règle générale. J'ai aussi beaucoup de rock, de pop, de jazz, de chansons françaises et de MPB dans ma discothèque...
Mais non, j'ai mis des / mais l'on peut mettre un autre signe. Ce n'est pas du tout le bordel dans aucun des logiciels que j'utilise.
Ce qui est dedans est libre? Mais je comprends rien là... Ce qui est dedans est figé, une fois le CD édité, non? Je ne saisis juste pas l'absence de bibliothèque recensant les disques existant de manière fiable et uniformisée par région du monde cohérente. Par pays cela me semble plus simple.
Ne fais pas semblant de ne pas comprendre... qu'on ne peut pas uniformiser par région du monde cohérente, quand il y a justement des spécificités orthographiques nationales, et même régionales, jusqu'au titre des oeuvre... dont certains excèdent en nombre de caractère ce que permet Windows...
La production de disques est mondiale. Leur achat en ligne l'est aussi... Tu mets ça en face de pays aux pratiques différentes ? Donc qui va traduire tout ça en respectant les normes ? La france va être toute seule au milieu du monde qui s'en tape à juste titre ?
C'est un travail qui ne regarde pas l'Etat. L'Etat doit vérifier que ce qui est vendu répond à la loi. (je n'entre pas dans tes considérations politiques).
Ripper un CD est un acte privé, légal (ce qui n'était pas gagné), il reste de la responsabilité de l'usager d'ordonner sa discothèque comme il l'entend : physique ou dématérialisée. Par chance, des banques de données indépendantes alimentées par les rip des mélomanes l'aident et ce travail participatif est convenable pour l'utilisation d'un mélomane moyennant reprise manuelle des tags.
L'éditeur lui a vendu un objet : le CD, son boitier et un livret et lui a vendu le droit de l'écouter...
Pour pouvoir ripper un CD, il faut l'avoir dans sa discothèque physique. L'éditeur n'a pas à aller plus loin que ça dans son service au client.
Le streaming et l'achat de fichiers obéissent à une tout autre logique :
on achète le droit d'écouter du dématérialisé, l'acheteur est alors en droit d'attendre un nommage correct de son disque. Ce n'est pas le cas. En plus du livret en PDF. Ce n'est pas toujours le cas. Là il y a un effort à faire : je le répète sur ce forum depuis longtemps.
C'est quand même pas la peine de se faire des noeuds au cerveau en imaginant une base de données, normée par pays... Et il resterait à fixer quelles sont les métadonnées obligatoires à fournir : infaisable... certains orchestres exigent qu'on donne le nom de chaque musicien présent lors des séances d'enregistrement, par exemple...
Bref, c'est une idée tentaculaire et irréalisable... et pour tout dire assez inutile... pour 99,99 % des mélomanes... Et même pour les professionnels : la discothèque de Radio France qui passe pour la plus grande discothèque du monde...
A un logiciel qui divise en deux :
- fichiers son d'un côté
et
- données complémentaires de l'autre, avec livrets scannés, données textes enrichies par les documentalistes, etc. qui permettent de savoir "qui, quoi, comment", disque par disque, rippé ou désormais achetés dématérialisés...
Mais pas de métadonnées nombreuses... juste les essentiels...
Et pourtant, c'est une tanée à utiliser pour diverses raisons... dont certaines informatiques et d'autres pratiques...
Je crois qu'on a fait le tour de nos positions irréconciliables !