led balloon a écrit:Robert64 a écrit:Oui, le fonctionnement dans un RNR (réacteur à neutrons rapides) permet de"brûler"une bonne partie des déchets, surtout ceux qui représentent le plus grand volume (uranium appauvri). Ce n'est pas une solution totale car il restera toujours des déchets à haute activité et durée de vie longue, mais en beaucoup plus faible quantité donc plus faciles à gérer.
A+
Pour info,situation actuelle:
Dechets.jpg
A+
Apparemment, il y a eu moulte expérimentation dans le monde et c'est en exploitation nulle part (à part une centrale en Russie).
Il doit bien y avoir une raison à cet état de fait.
La raison est assez simple:
Les RNR présentent l'avantage principal de pouvoir "brûler" de l'uranium 238 qui est des centaines de fois plus répandu dans la nature que le 235 utilisé classiquement.
Donc, tant qu'on n'a pas de soucis d'approvisionnement et qu'on est équipé pour enrichir, qu'on se fout un peu des déchets, il n'y a aucun intérêt à aller dans cette filière, qui demande des développements technologiques supplémentaires (techno des fluides caloporteurs sodium)
Selon les études réalisées, l'optimum serait d'avoir un parc avec les deux technologies.
Cerise sur le gâteau cette techno a permis de "brûler" le plutonium de qualité militaire lors du désarmement. (à l'Est)
Il y a en Russie deux RNR industriels connectés au réseau: le BN 600 (600 MWe) qui tourne depuis plus de 30 ans, et le BN 800, (800 MWe) depuis 3 ou 4 ans. Le BN 1200 est en cours de construction.
La Chine a acheté la techno du BN 600 et commence à en construire.
Un petit calcul simple montre qu'avec des RNR, le simple stock de combustible "brûlé" des centrales française assurerait la production électrique pour plus d'un siècle.
A+