Ragnarsson a écrit:Néanmoins cela donne une synchronicité entre les fondamentaux et leurs partiels, permettant de reproduire plus fidèlement les timbres des instruments.
Nous sommes cependant peu sensibles à la variation globale de la phase sauf si elle est grande (filtrage supérieur à du quatrième ordre) et sur signaux particulier.
Voir le fil de j ohl avec signaux de tests.
C'est très vrai, on a vu sur ce post qu'il n'y avait pas grand chose à entendre, car les tests étaient mono, par contre des valeurs de décalage d'ordre moins importants seraient très audible en stéréo, c'est l'asymétrie acoustique, que je viens d'entendre et de comprendre le WE dernier

Au point d'écoute, il faut donc vérifier si les enceintes ont des niveaux à peu près symétriques, il suffit de mesurer l'une puis l'autre en multi points et de les superposer pour voir les différences, je pense que ce critère en fonction de sa justesse, est un facteur de qualité important dont on ne parle pas assez, ça parait évident quand on y pense.
Ragnarsson a écrit:D’autres éléments sont plus importants comme critère de qualité, mais une fois ceux ci résolus la linéarisation totale ou partielle (mise en phase minimale de la réponse de l’enceinte) apporte la touche finale.
C'est clair et vital, mais au point d'écoute pour ceux qui écoutent seul et peuvent donc s’ptiser un sweep spot
Ragnarsson a écrit:Je préfère la correction en phase minimale (Trinnov Audio chez qui la fréquence en dessous de laquelle on est plus en phase linéaire est même paramétrable).
Oui, le Trinnov comme tout les autres systèmes fonctionnent sur la base d'une courbe physio temporelle qui ne consiste pas à égaliser uniquement les sons directs.
Toute la subtilité et l'efficacité de ces systèmes résident dans leurs paramétrages sur des courbes de fenetrage physio temporelles pour prendre et corriger à la fois l'enceinte et les sons indirects qui sont assimilés par le cerveau comme un évènement unique, ceux qui sont trop proches en durée pour que le cerveau ne puisse les séparer pour différencier l'origine du son (direct ou retardé)
Cette courbe varie en fonction de la longueur d'onde, l'INA a d'ailleur publié une courbe de ce type (P. Thévenaut), issus de tests d'écoute en salle anéchoique.
Le fenetrage défini donc les sons perçus comme un évènement séparé, donc des temps assez long pour que le cerveau sépare le réverbéré de cette zone d'illusion sonore.
Il y a sans doute des courbes de compensations ou l'accès à des réglages en fonction des systèmes.
JL Ohl a remarqué que la RTA MMM (multi points) offrait une courbe assez proche de la courbe physio temporelle, puisqu'elle peut etre considérée comme une mesure anéchoique au dessus de 800 - 900Hz, puis qu'elle prends les sons indirects de la salle de façon proportionnelle à la longueur d'onde, comme le montre les mesures comparatives entre chambre sourde et salles réverbérantes ou même, entre différents prélèvement de différentes enceintes dans différentes acoustiques :
https://www.ohl.to/


Un fichier de compensation type (sous excel par exemple) peut s'appliquer à une mesure MMM pour la faire coller à la courbe de différenciation que permet le cerveau, Thévenaut l'appel par exemple la courbe de fusion, avec en dessus de cette courbe, les zones ou le cerveau perçoit 2 sources et en dessous, celle ou il est victime d'illusion.
Le fenetrage de l'EQ doit s'effectuer en suivant cette courbe, c'est ce que j'ai l'impression d'avoir compris par les essais du WE passé, car l'EQ de symétrie réalisée, issue de courbes RTA MMM dont sont extraite les différences de phases sont dans une fenetre séparant la zone de fusion de la zone de réverbération.
Cette EQ rééquilibre les différences d'asymétries acoustique, mais il y a un problème avec ce que j'ai fait, car la phase est aussi corrigée trop haut en fréquence, alors que c'est le domaine fréquentiel qui aurait du être corrigé.
Je vais faire des essais avec une courbe de compensation pour délimiter les contours de ce qui doit être corrigé par la phase (temporel) et par la magnitude (fréquentiel)