tcli a écrit:Steph-Hifi a écrit:je vais catégoriser sur deux types de dac et caricaturer quelque peu.
1/les dacs qui visent la fidélité absolu
....
2/ les dac dit "musicaux" qui intègrent la pate sonore voulu par le conctructeur,
....
Voila un post qui résume très bien la situation.
Si chaque "camps" était toujours parfaitement conscient de cela, on éviterai beaucoup de discussions stériles.
Les problèmes commencent quand les sectateurs du second type de DAC pensent et disent qu'ils sont plus musicaux, justement. Ce qui n'est évidemment pas le cas du tout. Car ce terme ne veut rien d'autre que ceci : ils délivrent un son dont la coloration leur plait davantage.
Pour moi, clairement, plus un DAC est transparent au signal, moins il lui apporte de modifications audibles et plus il est musical : la musicalité parfaite étant la transparence au signal d'origine qui seule permet d'apprécier sans interprétation le message des musiciens enregistrés. La musicalité, c'est la haute-fidélité.
Et d'un point de vue plus général, les problèmes viennent aussi quand certains constructeurs restent sur des schémas intellectuels forgés à une époque où la conversion numérique-analogique et les traitements divers par DSP n'étaient pas encore triviaux au point d'être devenus d'une si grande banalité technologique que l'on obtient des résultats dépassant l'entendement pour un prix de revient très bas. Ils restent donc sur des épures de traitement du signal en raison de problèmes qui ont pu être posés par des étapes intermédiaires plus ou moins réussies... mais qui sont aujourd'hui de l'histoire ancienne. Un DAC en R2R fait avec des composants discrets soudés un à un par exemple n'est rien d'autre que la mise en oeuvre pratique d'une théorie, une sorte de chef-d'oeuvre d'étudiant de dernière année qui marche certes mais n'atteint évidemment pas les performances des puces récentes qui règlent des problèmes propres à cette technologie théorique.