La 22ème édition du NIFFF a eu lieu du 30 juin au 9 juillet 2023 à Neuchâtel en Suisse.
THE POD GENERATION a ouvert le festival après la cérémonie d’ouverture (même si les premières projections ont démarré dès 14h30) et ACIDE a clôturé l’édition après la cérémonie de remise des prix.
Le jury international était présidé cette année par Josiane BALASKO entourée entre autres de Charles BURNS et John MCTIERNAN. Il y avait aussi Veronika FRANZ et Olivier BABINET.
La compétition internationale comprenait 14 films : ANIMALIA qui parle de religion et d’extra-terrestres, CONSECRATION qui parle de religion et de démons, IT LIVES INSIDE qui parle de démons indiens, PERPETRATOR qui parle de sorcières, de métamorphes et aussi de démons, RAGING GRACE qui parle des démons du passé colonial et qui raflera 3 prix, PEARL pour comprendre pourquoi la vielle folle tue tout le monde dans X, PIOVE qui parle d’une pluie qui vous rend ULTRA VIOLENT !, VINCENT DOIT MOURIR qui parle d’une société qui nous rend ULTRA VIOLENT !, RESTORE POINT qui annule une mise à jour Windows (non je déconne), SUPERPOSITION qui vous confronte à une meilleure version de vous-même, THE CUCKOO’S CURSE qui vous ôtera définitivement l’envie d’échanger votre appartement, TIGER STRIPES qui parle d’une gamine déguisée en tigre le jour où elle a ses règles et qui sera le meilleur film et enfin deux films dont je ne sais rien puisque je ne les ai pas vus : TROPIQUE et WHITE PLASTIC SKY
La compétition asiatique proposait BHEDIYA avec des loups-garous en CGI qui piquent les yeux, DEEP SEA un dessin animé en 3D à vous donner le vertige et un peu la nausée tellement ça dégoulinait de couleurs, IN MY MOTHER SKIN un film de sorcière qui plonge le spectateur dans un sommeil profond, KILLING ROMANCE une comédie triste d’un kitch absolu, MAD FATE qui parle du destin et des dieux, SHIN KAMEN RIDER qui doit être le copié-collé d’un épisode de série télé que je n’ai jamais vu et enfin MARRY MY DEAD BODY film de fantôme « gay friendly » qui aura le prix.
La catégorie des films du 3ème type, la catégorie des films qui n’appartiennent pas vraiment au genre mais que le NIFFF tient à nous montrer parce qu’il considère que ce sont des bons films, et qu’il faut les découvrir. On avait un film belgo-congolais AUGURE, le dernier film de Kim JEE-WOON COBWEB, le dernier Anurag KASHYAP KENNEDY, l’extraordinaire (pour moi la claque du festival) L’ULTIMA NOTTE DI AMORE, le huis clos en voiture blindé PROPERTY, un film de catch saoudien SATTAR, un film d’ovnis UFO SWEDEN, un film magnifique et tragique sur l’enfance WHEN IT MELTS. Et d’autres films que je n’ai pas pu voir tels que FRONTIÈRES, MAMI WATA, NORMALE et THE ABANDONED.
Les ULTRA MOVIES comme d’habitude sont les films qui ont quelque chose de peut-être plus radical que les autres, même si parfois on ne sait pas pourquoi. On avait DOUBLE BLIND sur les effets secondaires indésirables des tests cliniques, FARENG le film Thaï bien énervé de Xavier GENS, déjà sorti en France, EVIL DEAD RISE nouvelle variation du mythique EVIL DEAD premier du nom, aussi déjà sorti en France, IRATI de la fantasy médiévale, PANDEMONIUM film à sketchs autour de la damnation, RIVER nouvelle exercice de boucles temporelles de YAMAGUCHI JUNTA et THE WRATH OF BECKY la suite de BECKY. Et parmi ceux que je n’ai pas vu on trouve un film norvégien GOOD BOY, un slasher lithuanien PENSIVE et le dernier JOKO ANWAR SATAN’S SLAVES : COMMUNION.
Et avec tout ça il y avait aussi un programme sur le cinéma suisse AMAZING SWITZERLAND pour montrer un peu de cinéma de genre suisse, avec une programmation de 4 films dont MAD HEIDI visible en France en VOD.
Les traditionnelles compétitions de courts-métrages suisses, asiatiques et internationaux.
On pouvait voir ou revoir sur grand écran HER de SPIKE JONZE, JODOROWSKY’S DUNE le documentaire de FRANK PAVICH et NAUSICAÄ, DE LA VALLÉE DU VENT de MIYAZAKI dans le cadre de la carte blanche donnée à une personnalité suisse, DEXTER MAURER.
Comme John MCTIERNAN était là parce que membre du jury international, on pouvait aussi revoir PREDATOR, DIE HARD et LAST ACTION HERO (« TO BE OR NOT TO BE ? NOT TO BE ! »).
Invité du NIFFF, KATSUHITO ISHII en personne est venu présenter 5 de ses films tous plus barrés les uns que les autres : SHARK SKIN MAN AND PEACH HIP GIRL, PARTY 7, THE TASTE OF TEA, FUNKY FOREST : THE FIRST CONTACT et PROMISE OF AUGUST + NORIOKA WORKSHOP.
Le NIFFF a toujours aussi une thématique et cette année le thème est FEMALE TROUBLE. Le festival ne proposait pas moins de 20 films pour l’illustrer : ALIENS de James CAMERON, DAISIES film tchécoslovaque de 1966, ALL THE BOYS LOVE MANDY LANE avec la (toujours) magnifique Amber Heard, DANS MA PEAU film français de Marine DE VAN, le CAT PEOPLE de 1942 de Jacques TOURNEUR, le japonais de 1972 FEMALE PRISONER #701: SCORPION, FILIBUS un film italien de 1915, MOTHER JOAN OF THE ANGELS un film polonais de 1961, LADY WITH A SWORD du WU XIAN PIAN de HK 1971, MS. 45 d’Abel FERRARA, LET’S SCARE JESSICA TO DEATH de JOHN D. HANCOCK, le bollywoodien NAGINA, PIGGY de CARLOTA PERERA (était au BIFFF 2023), SERIAL MOM de John WATERS (1994), POSSESSION de ZULAWSKI avec Isabelle ADJANI et Sam NEIL, THE ANCHOR du coréen JUNG JI-YEON, le REBECCA d’HITCHCOCK, THE NIGHTINGALE de JENNIFER KENT, THE SILENCE OF THE LAMBS de JONATHAN DEMME avec Jodie FOSTER et YES MADAM film Hong-kongais de 1985 avec Michelle YEOH.
Et les enfants ne sont pas oubliés puisqu’on pouvait voir l’excellent PRINCESSE DRAGON (2021) de JEAN-JACQUES DENIS & ANTHONY ROUX.
Il y avait des expositions, des conférences dont celles de John MCTIERNAN et de Charles BURNS, sur et autour du cinéma. Tout le programme est accessible depuis le site du NIFFF Programme 2023