Test HCFR : JVC DLA-NZ9, projecteur 4K laser, e-shiftX 8K

Test HCFR : JVC DLA-NZ9, projecteur 4K laser, e-shiftX 8K

Compte-Rendu de Régis_transeuropexpress

 

L’installation

Je me sentais un peu comme le ‘candide de service’ de ce test, n’ayant jamais calibré moi-même et ne m’estimant pas avoir l’oeil avisé de certains.

Je remercie donc Hugo S de m’avoir mis le pied à l’étrier, Nicolas 1000K pour ses conseils avisés et bien sûr kaizen venu passer toute une journée avec ses compétences et son expérience.

Le but de ce test dans mon environnement était de juger des performances sur ma toile et dans un environnement non totalement optimisé et le projecteur seul sans scaler.

Pas facile d’installer le monstre, il est mis derrière le canapé dans la position qu’il aurait s’il était au plafond, à côté l’Epson LS10000 fait petit, c’est tout dire.

 

Installation

Pièce semi dédiée (environnement clair) de 6,5m sur 4 m.
Le projecteur est installé sur une table à 4,2 m de la toile.
Ecran transonore (Toile de chez Cinescreen) de 3,2 m de base, sans bords, gain 1,0.
Distance de visionnage à 3,4 m.
Oppo 203 avec Alim Coris.
Zappiti 4K HDR Authentic Cinema Mod 2 (avec la clock).
Les 2 sources ci-dessus sont branchées sur un Altitude 32 Trinnov qui fait office de switch (!) et n’ajoute littéralement rien en + ou en – à la vidéo (voir l’essai d’Hugo S de ce processeur).

 

 

tests

Premier contact avec les menus, la doc n’est pas toujours explicite mais ça va, branchement sur l’Altitude Trinnov avec un câble fourni par Nicolas (Cable Matters 8K HDMI de 10 m) je rentre les paramètres de la salle comme demandé pour le Theater Optimizer.

En revanche pas moyen de faire l’autocal (sonde prêtée par Nicolas), ça bloque toujours à 40 % de progression et on n’aura pas plus de succès le lendemain avec kaizen où la sonde ne sera pas reconnue.

Sans doute un logiciel pas encore finalisé ou pas compatible avec tous les environnements PC.

Les choses sérieuses commencent à l’arrivée de kaizen, qui va calibrer le NZ9 en REC709 (Laser mid et iris fermée à -3) pour reprendre ses termes : pas grand-chose à faire.

Ses explications sur les différentes fonctions éclairent bien ce que disait la doc, mais en terme compréhensible… En mode laser high la luminosité on mesure 26 Fl.

On commence par des blu-rays standards et là on est très étonnés : c’est lumineux, la colorimétrie est magnifique, et c’est net de chez net, avec un effet 3D étonnant entre les différents plans. « On est en 1080P, pas possible !! ».

Un exemple : le blu-ray Samsara est à tomber par terre au plan colorimétrie et c’est net et naturel (remarque qui reviendra souvent).

 

Là on voit nettement 3 choses

-En 1080P, c’est encore meilleur avec l’Oppo faisant l’upscale 4K, ce sera sans doute vrai avec beaucoup de sources, on a plus de netteté et de détachement des plans, sans dureté.

-Mais la magic touch, c’est l’e-shift 8K, qui dans toutes les situations va en même temps mettre de la netteté dans les plans avant, révéler beaucoup plus à l’arrière et donner cet effet ‘3D’(étalement et différentiation des plans).
C’est le premier gros plus de cette gamme.

-La fluidité est exemplaire, sans CMD ‘compensateur de mouvement’ enclenché.
Ça va se vérifier toute la journée et à aucun moment nous n’aurons à engager le CMD.
Travelling difficiles, mouvements rapides, il avale tout sans soucis… si l’Eshift8K est enclenché car surprise, en reprenant les mêmes séquences Blu-Ray 1080p e-shift débrayé, non seulement c’est moins net mais il y a aussi des saccades et des décalages de l’image que l’e-shift fait disparaitre.

Par ailleurs la mise à l’échelle se fait sans souci, sur des fichiers 720P, des disques SD, des films en 4/3, tout passe sans souci.

Également pas d’effet de moiré ou autre sur cette toile tissée, et ce quel que soit la source, le film.

NB : j’ai ensuite, grâce aux éditeurs qui nous fournissent BR et BRUHD, pu faire des comparaisons scènes à scènes entre HD et UHD sur ce projo.
Certes le BR est beau comme jamais, mais à chaque fois battu à plate-couture par l’UHD sur le Z9.
Sur le plan de la luminosité générale de l’image et des effets de lumières (merci au HDR), de la richesse de la colorimétrie, de la précision de l’image et de l’effet de profondeur et aussi de la lisibilité de certaines scènes sombres qui apparaissent peu lisibles en HD et bien meilleures en UHD. J’ai entre-autre beaucoup testé Blade Runner 2049, Logan et The Dark Knight Rises.

Ensuite nous passons au BR 4K UHD avec HDR.

Immédiatement le NZ9 passe en mode haut et on entend le Filtre DCI (Mode REC 2020 Wide) se mettre en place.
On tombe vite d’accord que l’apport de la 4K, de l’espace colorimétrique et du HDR est tout de suite perceptible. (cf mes test BR-UHD comparatifs ci-dessus).
La pêche lumineuse est là, la colorimétrie est belle, naturelle et très saturée, les effets HDR sont présents (même quand ils sont très fugaces).

 

Se confirment

-L’apport indéniable du Eshift 8K, plus subtil qu’en 1080P mais vite indispensable.

-Une grande lisibilité des scènes sombres et des films en atmosphère sombre (exemple ‘The green knight’ qui devient enfin visible clairement dans les scènes intérieures éclairées à la bougie…)

-Les scènes claires sont idem visibles, pas brulées.

-Puissance lumineuse qui arrose parfaitement cette grande toile gain 1, y compris dans les scènes en IMAX prenant tout l’écran (ah…Dunkirk par exemple).

-La modulation du laser (Graduation Dynamique du laser) en mode 1 marche bien, à part 10 secondes d’hésitation au premier essai, ensuite nickel.

-On n’a pas pu prendre en défaut l’équivalent JVC du DTM : pas de pompage, pas de retard dans les passages de scènes. Sur les quelques films en HDR + pas de soucis.

-L’apport du filtre de couleur REC 2020 (REC 2020 Wide) est indéniable, les couleurs sont plus riches, plus saturées.

-La compensation de mouvement n’a jamais été enclenchée.

-Les films en 60P passent très bien (Billy Lynn, Gemini) sans saccade.

Les extraits se sont enchaînés, certains plus longs que d’autres, on s’est repassé les scènes vues au salon, d’autres connues, à chaque fois pour moi une indéniable amélioration par rapport au couple Radiance Pro-Epson LS1000 et pour kaizen idem.
Et de mon avis c’est meilleur qu’au salon au plan visuel (même toile à peu près pourtant) et au plan auditif il n’y a a pas photo (environnement Trinnov…) le couple JVC – Trinnov est simplement magique. (le Concert Live band de ‘Bohemian Rapsody’, tout simplement un TRES grand moment).

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au projecteur JVC DLA-NZ9 : https://www.homecinema-fr.com/forum/projecteurs-uhd-4k/2021-jvc-dla-nz9-laser-4k-e-shiftx-8k-voir-post-1-t30116418.html

 

 

 

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